max a écrit :Merci Franck pour ces réponses. Qui me vont très bien.
J'appréhende -certes moins bien que beaucoup de monde- l'environnement dans lequel j'évolue ce qui me permet de poser ces questions. Je suis très conscient du rôle de l'état et rien ne peut se faire sans une politique globale d'état.
Par ailleurs, je ne critique absolument pas car je ne connais pas tout les éléments. Mais je m'interroge sur comment faire mieux.
Max, il n'était pas dans mon intention de te mettre mal à l'aise et si tel est le cas, tu voudras bien m'en excuser.
Je répond toujours aux questions qui ne portent pas de jugements péremptoires ou désobligeants (certains se reconnaitront ).
Et seul celui qui ne pose pas de question meurt idiot disait le sage Zen
max a écrit :Par contre, je ne suis pas en phase avec toi lorsque tu dis qu'ils coopèrent. Ca bataille ferme entre les clubs de natation que ce soit pour débaucher des cadres ou des nageurs et aucun mode de coopération existe.
Pour ce qui est de la coopération, je parlais de l'athlétisme au futur
Ma fonction actuelle me permet d'observer ce qui se passe dans beaucoup de sport et notamment la natation entre Antibes, Nice et Marseille.
Ils ont réussit la première étape de la structuration, mais nous réussirons peut être la seconde avant eux !!!
Je l'ai déjà dit dans un autre post, pour moi l'avenir de l'athlétisme se construit sur ses clubs s'ils savent se structurer et se développer en coopération autour des bassins universitaires des grandes villes.
max a écrit :Je te suis totalement lorsque tu parles de Pôles, des PESR ou autre. Ce qui me rébute le plus c'est lorsque qu'une structure artificielle comme tu les nommes se met à entrer en concurrence et recruter au sein de clubs. Qu'il y ai recrutement entre les clubs c'est normal, qu'il y ai recrutement d'une structure envers un club ça c'est totalement scandaleux et c'est d'ailleurs une vision à très court terme.
Lorsque je dis que le fonctionnement est trop étatique, je pense à ces structures qui sont des coquilles vides et qui absorbent les athlètes en vidant la structure de base de leur éléments moteurs.
Les structures "artificielles" de type Sports études, CPEF, pôles ou PESR ont été une nécessité à une époque où aucun de nos clubs (à quelques exceptions près, car il y a toujours des exceptions) n'était en mesure de proposer des prestations à hauteur de ce que nécessite le haut niveau (je sais pas pourquoi, mais j'en entends déjà couiner ).
C'est toujours le cas pour la plupart des clubs, mais il commence à y avoir quelques clubs qui s'organisent, dégagent des moyens, créent des emplois et mettent en place une structuration capable de soutenir une activité de haut niveau.
Pendant toutes ces années, les structures fédérales ont servie à accompagner ces milliers de jeunes (j'en fais parti ) qui sans elles, n'auraient jamais fait du haut niveau.
Elles n'ont jamais été en concurrence des club, puisque la plupart du temps, il était interdit de muter sans l'accord du club de l'athlète.
Par contre, un certain nombre d’entraîneurs vivaient mal le départ d'un jeune vers une de ces structures car il se sentait dépossédé, alors qu'il ne pouvait pas proposer l'accompagnement que proposait ces structures. De là le sentiment de recrutement (qui était une démarche fédérale) et de concurrence (alors que ces structures n'apparaissaient pas en compétitions).
Là où je te rejoins, c'est qu'en sortant les meilleurs éléments du club, ces structures n'aidaient pas le club à progresser, puisque les gamins ne voyaient jamais les champions sur "leur" stade, et donc ne se rendaient pas compte de la voie à suivre pour en devenir un à leur tour.
Je crois donc en des regroupements de clubs formateurs autour d'un club fédérateur implanté dans une grande ville universitaire (ou à proximité), là où immanquablement iront les athlètes après leur Bac, pour fédérer les moyens, les énergies, les compétences, les athlètes, pour qu'ils y trouvent de quoi progresser dans les meilleures conditions et rester dans leur club d'origine
Certains commencent à le faire et je m'en réjouis. Metz, Lille, Aix en Provence, Reims... pour n'en citer que quelques uns.
Les interclubs et la Ligue Pro, mais désormais les Championnats de France Elite si je ne m'abuse, mettent en avant les clubs pour les valoriser à travers des classements sur leurs résultats de haut niveau.
Nous avançons