Eole a écrit : ALAIN25 a écrit : ivalo a écrit :Jeff Erius Son départ n'a pas plu à tout le monde
Un IC avec Lille Strasbourg dans la même poule (aux oeufs d'or) aurait du piquant. Il est vrai que l'athlétisme, sport professionnel par excellence, a tant de pouvoir attractif financier...Me souvenant la vielle pointe que je suis, n'est ce pas Ivalo pour en avoir lu quelques lignes, de ce qu'était l'honneur du maillot des années 70..80..faut vivre avec son temps. Qu'une Agglo comme Strasbourg ne puissent rien faire suis surpris quand même !
Mise devant le fait accompli si on en croit ce qui est dit. Mais le LMA semble un recruteur bien efficace aussi . Pour quoi , pour qui .. pas pour ses coachs ni ses infrastructures sportives a priori (sur ce coup ci) .. peut etre son image mais qui va en sortir un peu ternie par cette mauvaise pub , si ce n'est l'athle en general si les clubs quittés commencent â raler un peu plus comme ca .
Sans doute que sur le coup Jeff Erius a eu une attitude un peu cavalière envers son club de toujours, peut-être plus ou moins "manipulé" par le LMA qui préférait évidemment largement que cette capture se fasse dans un certain secret...
Après voilà, même si on comprend quelque part le dépit du Président de S2A, il ne peut quand même guère s'étonner que notre "pépite" (mot à la mode...
) ait choisi d'entrer dans la carrière pro avec un salaire mensuel de base convenable de 2500 euros qui va lui permettre, contrairement à beaucoup d'autres, de s'entraîner à 100% sans penser à ses fins de mois, et d'espérer rapidement progresser pour rejoindre le niveau mondial et toucher des revenus bien plus conséquents. Jeff Erius a choisi de devenir athlète de haut niveau professionnel et dans le monde pro (sportif ou pas), l'amour et l'honneur du maillot passent largement derrière les revenus et les perspectives d'avenir.
Et pour en revenir à Albert Koffler, je trouve même quelque part un peu naïve sa mise en cause des pouvoirs publics. Alors je ne sais pas d’où le LMA tire principalement son budget apparemment conséquent et bien supérieur à celui de S2A, mais une chose me semble évidente c’est qu’il faudra désormais de moins en moins compter sur les subventions publiques, à n’importe quel échelon territorial, pour faire grandir un club. Les collectivités locales, aux compétences de plus en plus larges « déléguées » par l’Etat, et aux recettes rognées par des décisions politiques sans compensation financière vraiment équivalente, en sont plutôt à rechercher des économies drastiques pour ne pas trop augmenter les impôts locaux. Et quelque chose me dit, qu’interclubs ou pas, l’athlétisme de compétition n’est sans doute pas prioritaire… 