Vigot. Un manager comblé
Semi-marathon Auray - Vannes le 12 septembre dernier : 1 e r Jairus Chanchima, 2 e Joseph Maregu, 3 e John Nganga; première femme : Esther Maina. Derrière ces quatre noms, Gwénaël Vigot, manager d'athlètes kenyans depuis une douzaine d'années.
Passionné
Le parcours de Gwénaël Vigot est singulier. En 1982, lorsque le Brestois, 18 ans à l'époque, boucle son premier semi-marathon Saint-Pol - Morlaix en 1 h 59', il est loin de se douter qu'il s'occuperait vingt ans plus tard d'athlètes capables de courir deux fois plus vite que lui.
L'ancien athlète (record personnel 1 h 16' sur 21,100 km) a toujours été un passionné de courses sur route tout comme son père Léon qui crée en 1984 le semi-marathon du Rallye Brest. « A l'époque, je lui donnais un coup de main ».
Deux ans plus tard, les Vigot, père et fils, font venir des athlètes anglais. Gwénaël s'occupe de la partie relationnelle. En 1992, un manager britannique arrive à Brest avec des athlètes kenyans. Le jeune Vigot lui propose d'être son intermédiaire en France. Le rôle du Brestois aurait pu s'arrêter là. « Les athlètes n'étaient pas payés par ce manager. Ils m'ont demandé de s'occuper d'eux ».
24 athlètes
Fin 2003, Gwénaël Vigot, banquier de métier, se lance. Il crée sa propre structure et accueille ses deux premiers athlètes à Brest. Parmi eux, le surdoué John Gwako qui gagne toutes les courses qu'il dispute en France.
Le système est lancé et l'Athlé T.I.M. Vigot grossit pour accueillir aujourd'hui 24 athlètes... dont une vice-championne olympique. Pour le plus grand bonheur de son manager.