Vaste opération anti dopage lors du cross Ouest France pour débusquer les tricheurs
Jamais en cross, une telle opération n'avait été menée avec pas moins de 24 contrôles dont certains ciblés lors du cross Ouest-France. Pas de doute, l'AFLD et la FFA veulent nettoyer le cross des tricheurs qui évoluent encore (et toujours) dans le milieu du demi fond.
L’AFLD ne s’endort pas sur ses lauriers.
Déjà aux Templiers 2013, dans l’univers du trail où le spectre du dopage rôde, elle avait sorti l’artillerie lourde en déclenchant 11 contrôles anti dopage (à la demande de l’organisation) dont certains pour détecter l’EPO, tous négatifs.
Au cross Ouest France, c’est une opération qualifiée de « coup de poing » qui a été menée dans le cadre de cette épreuve emblématique concentrant à elle seule, une bonne partie de l’élite et des chasseurs de primes qui opèrent encore dans le milieu du cross même si, crise oblige, le montant des primes a fondu comme neige au soleil.
Selon le quotidien Ouest France, aux premières loges de cette opération, il s’agissait de contrôles ciblés avec tests urinaires et prises de sang qui auraient semble-t-il provoquer la fuite express de certains coureurs peu avant le départ de la course AS hommes.
Malgré la confidentialité de ce type d’information (mais les préleveurs AFLD sont parfois bavards !!), le journaliste de Ouest-France aurait eu la précision comme quoi 6 coureurs étaient particulièrement ciblés n’hésitant pas à citer le nom d’un coureur marocain qui serait dans le collimateur de l’AFLD jetant la suspicion, à tord ou à raison, l’avenir le dira, sur cet athlète licencié dans un club français où se cumulent les affaires de dopage.
VO2