Une victoire qui inspire


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Olivier
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Date du message : jeudi 14 août 2008 à 20h40


Tous les athlètes français qui l'ont pu, dans la mesure où ils n'étaient pas en compétition ou à l'entrainement, n'ont pas manqué une miette de la victoire historique d'Alain Bernard dans le 100m nage libre. Certains se sont rendus au Cube d'eau, d'autres ont vibré devant la télé, jusqu'à Qingdao. Parole d'athlètes devenu supporters un jeudi matin à Pékin!

«On venait d'arriver au village et on est parties directement à la piscine. On s'est senties très vite intégrées aux nageurs et autres supporters français. L'ambiance était super conviviale. Pendant la course, on a tout de suite vu la bonne place d'Alain, et la dernière longueur nous a donné des frissons. On a vécu une émotion énorme, en particulier pendant la Marseillaise et quand on a crié en choeur avec tous les nageurs "ça fait plaisir !!!" en espérant qu'Alain nous entende. Vraiment, cette Marseillaise nous a boostées et nous a donné envie de réaliser une super perf dans notre discipline». racontent Linda Jacques-Sébastien et Thélia Sigère (athlétisme).

«Nous sommes revenus le plus vite possible de notre entraînement sur la route pour pouvoir regarder la finale à la télé, avec le staff médical. On savait qu'il y avait eu record sur record la veille et que ça allait être chaud. On a vu Alain en tête tout le temps, on toujours pensé qu'il allait gagner, même quand il a viré juste derrière l'Australien, car un médecin disait qu'il allait "gérer". C'est génial, car on n'avait pas beaucoup de médailles d'or, c'est la première que je vis comme ça, sur le lieu où elle se passe. On est très fier pour les nageurs» dit Anne-Caroline Chausson (cyclisme, BMX).

«J'étais dans l'appartement depuis 10h devant la télé avec toute l'équipe de filles sauf Stéphanie Possamai qui avait sa compétition. On était pressées de voir la finale partir. On a crié à partir de la deuxième longueur, on a toujours pensé qu'il allait passer devant et que le record n'allait pas tomber à nouveau. Quand il a touché, on a crié et on a dit : "ça, c'est fait"! On était aussi super contentes pour Hugues» s'exclame Frédérique Jossinet (judo)

«il a gagné d'une main mais d'un bonne main. J'ai toujours pensé, depuis qu'il est arrivé au village, qu'il ne pouvait pas faire autre chose que gagner. Il a réussi à ne pas être déstabilisé par ce qui est arrivé lors du relais. C'est carrément génial» observe Salim Sdiri.

Et à Qingdao, où l'équipe de France de voile était au repos faute de vent, Sarah Steyaert (Laser radial) remarque : «il était favori et il assume ce rôle en gagnant, c'est très fort» . Julie Gerecht (Yingling) s'inspire de cette victoire pour dire «il montre qu'une médaille d'or peut se gagner à deux longueurs de main près. C'est un message pour tous et cela résume bien les JO. Nous ce peut-être à une risée près».