Suspension d'athlètes


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ivalo
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Date du message : Thursday 5 February 2015 à 07h52


Il y a des procédures administratives qui existent et qui peuvent surprendre. Lorsque l'on consulte la liste des athlètes sanctionnés sur le site de l'IAAF (à gauche "sanctioned athletes") il y a une colonne qui donne la date du contrôle, puis la sanction, puis la fin de la sanction.
Un exemple fictif pour expliquer : un athlète est contrôlé positif le premier janvier 2010. On voit qu'il écope de deux ans de suspension et que la fin de sa période de suspension est au 15 mai 2015. En toute logique cette suspension a commencé deux ans avant soit le 16 mai 2013, ce qui signifie qu'entre le 1er janvier 2010 (date du contrôle positif) et le 16 mai 2013 (date du début de la suspension) toutes ses compétitions sont valables et ne souffrent d'aucune restriction. Tous les meetings, championnats, primes, records, etc, sont valables durant cette période. Pas très logique, à moins que je n'ai pas trouvé le texte qui dit le contraire. Si quelqu'un a un lien vers ce texte, je serais vivement intéressé.
Mais si un texte dit le contraire, ça ne concorde plus car il n'aura pas eu deux ans de suspension mais cinq ans et quatre mois et demi...
Pas bien net tout ça...

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ivalo
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Date du message : Thursday 5 February 2015 à 08h03


Je poursuis ma consultation de cette liste de l'IAAF et je vois que Quentin Bigot est suspendu deux ans sans mention de sursis (et non quatre quatre dont deux ans de sursis comme lu ailleurs). Fin de la suspension le 16 juillet 2016.
Le sursis est-il une spécificité française ?

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ALAIN25
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Date du message : Thursday 5 February 2015 à 09h01


Déjà le mot "DOPAGE"........Toutes ces histoires de gens qui ont "des circonstances atténuantes"... " mon, avocat" (j'en ai jamais eu besoin...rejetant la faute sur l'autre...parlant de complot contre lui/elle...qui se dérobent aux contrôles...revenant se "produire moyennant finances" à nouveau dans les stades...jetant la suspicion sur les performances d'athlètes (sportifs) sains et honnêtes. Il y en a encore beaucoup heureusement qui peuvent se regarder avec fierté dans la glace !
Se doper c'est admettre que l'on est moins bon qu'un autre. Et alors où est le problème !
Bref Ivalo désolé de ne pouvoir t'aider dans ces contradictions fédérales mais cela fait du bien de se lâcher.

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forumiste
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Date du message : Thursday 5 February 2015 à 11h19


Au niveau français, il peut y avoir des différences importantes entre la date du (des) contrôle positif et la date du premier jour de suspension. Quand ça passe par l'AFLD cette différence est encore plus longue. L'athlète étant officiellement suspendu en France à partir du moment où sa suspension lui est notifié comme il est dit dans les PV. Dans tous les cas, au moins la perf du jour du contrôle positif est annulée bien sûr.

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ivalo
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Date du message : Thursday 5 February 2015 à 11h33


forumiste a écrit :

Au niveau français, il peut y avoir des différences importantes entre la date du (des) contrôle positif et la date du premier jour de suspension. Quand ça passe par l'AFLD cette différence est encore plus longue. L'athlète étant officiellement suspendu en France à partir du moment où sa suspension lui est notifié comme il est dit dans les PV. Dans tous les cas, au moins la perf du jour du contrôle positif est annulée bien sûr.

Oui tout ça je le sais, bien entendu, mais c'est toujours bon de le rappeler. Mais je suis un surpris qu'au niveau de l'IAAF on permette à des personnes contrôlées positives de disputer des grands championnats, de battre des records qui seront homologués, tout cela postérieurement au contrôle positif sous prétexte que la procédure est en cours et qu'il y a présomption d'innocence. Surtout je ne remets pas en cause cette notion de présomption d'innocence. Mais il me semblerait pour le moins logique, une fois la tricherie avérée, d'annuler rétroactivement toutes les perfs, titres, records, médailles, etc. accomplis entre le jour du contrôle positif et la date du début de la sanction (qui court à partir du jour où l'athlète à reçu notification de... etc.).
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forumiste
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Date du message : Thursday 5 February 2015 à 11h45


Euh va pas trop loin ivalo tu vas être suspendu "au nom" de la liberté d'expression !
Je ne sais pas oui il nous faudrait des noms ivalo. L'IAAF ne fait qu'entériner les décisions des fédérations nationales me semble-t-il. En France toujours il existe des suspensions provisoires parfois qui sont déduites ensuite lorsqu'il y a suspension. Mais pas toujours, Q. Bigot en fait les frais par exemple .

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ivalo
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Date du message : Thursday 5 February 2015 à 12h30


forumiste a écrit :

Euh va pas trop loin ivalo tu vas être suspendu "au nom" de la liberté d'expression !
Je ne sais pas oui il nous faudrait des noms ivalo. L'IAAF ne fait qu'entériner les décisions des fédérations nationales me semble-t-il. En France toujours il existe des suspensions provisoires parfois qui sont déduites ensuite lorsqu'il y a suspension. Mais pas toujours, Q. Bigot en fait les frais par exemple .

Il te suffit d'aller sur le lien que j'ai mis dans mon premier message et des noms tu en as à la pelle !

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forumiste
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Date du message : Thursday 5 February 2015 à 12h48


Je dis ça car il y a beaucoup de champions étrangers que je ne connais pas. Si on partait d'exemples on pourrait peut-être trouver des explications. Mais sur le fond il semble bien qu'au niveau du droit ça pêche un peu dans les sanctions anti-dopage. En France déjà les suspensions provisoires ne sont pas très claires je trouve.

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DADY
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Date du message : Thursday 5 February 2015 à 14h34


Il y a des athlètes (de plus en plus) suspendu par rapport au passeport Biologique, là ils sont suspendu rétractivement (La steepleuse ZARIPOVA), mais il y aussi les controles qui sont réanalysé une seconde fois des années plus tard car les tests ont évolués et progressé , les échantillons sont congelé 8 ans (10 depuis le 1er janvier 2015) à Lausanne et avant la prescription ils sont réanalysé avec les nouveaux moyens de détection. D'où des athlétes indiqués controlés positifs (comme KARIEVA) en juillet 2010 mais avec un début de suspension en aout 2014 (puisque fin de suspension aout 2016)et donc une annulation des perfs realisé entre juillet 2010 et le début de la période de suspension. Le jour du controle positive correspond aux Europes de Barcelone, d'où l'annulation de sa 4eme place des mondiaux indoor 2012.

Pour les suspensions provisoires, c'est parfois un peu flou (Cakir suspendu provisoirement depuis 2 ans?) . L'IAAf met a jour ce document pour que les organisateurs savent qui n'a pas le droit de courir et la liste efface au fure et a mesure ceux qui ont terminé leur sanction (sauf ceux banni à vie), comme un sursis n'est pas une peine ferme, ils ne l'indiquent pas et l'ordinateur te retire de la liste lorsque tu es en droit de participer a des compétitions.

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demi-fondeur59
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Date du message : Friday 6 February 2015 à 09h49


DADY a écrit :

Il y a des athlètes (de plus en plus) suspendu par rapport au passeport Biologique, là ils sont suspendu rétractivement (La steepleuse ZARIPOVA), mais il y aussi les controles qui sont réanalysé une seconde fois des années plus tard car les tests ont évolués et progressé , les échantillons sont congelé 8 ans (10 depuis le 1er janvier 2015) à Lausanne et avant la prescription ils sont réanalysé avec les nouveaux moyens de détection. D'où des athlétes indiqués controlés positifs (comme KARIEVA) en juillet 2010 mais avec un début de suspension en aout 2014 (puisque fin de suspension aout 2016)et donc une annulation des perfs realisé entre juillet 2010 et le début de la période de suspension. Le jour du controle positive correspond aux Europes de Barcelone, d'où l'annulation de sa 4eme place des mondiaux indoor 2012.

Pour les suspensions provisoires, c'est parfois un peu flou (Cakir suspendu provisoirement depuis 2 ans?) . L'IAAf met a jour ce document pour que les organisateurs savent qui n'a pas le droit de courir et la liste efface au fure et a mesure ceux qui ont terminé leur sanction (sauf ceux banni à vie), comme un sursis n'est pas une peine ferme, ils ne l'indiquent pas et l'ordinateur te retire de la liste lorsque tu es en droit de participer a des compétitions.

pour les contrôles anti-dopage, ceux -ci évoluant et permettant de détecter des produits jusque là indétectables, il n'est pas du tout surprenant de voir des suspensions rétroactivement

le passeport biologique est une bonne chose pour constater des écarts mais peut être faussé si l'athlète se dope déjà avant d'avoir ce fameux passeport biologique. un athléte qui prendrait de l'EPO alors qu'auparavant il n'en prenait pas attirerait vite des suspictions rien qu'avec l'évolution de ses valeurs sur son passeport biologique.

Longtemps l'EPO a été indétectable aux contrôles anti-dopage, si bien que beaucoup s'y sont essayé, n'est ce pas
et certains se font fait choper, en toute connaissance de cause, car au moment du contrôle anti-dopage les contrôles détectaient l'EPO

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