Surf: place aux jeunes


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ed_guerrouj
Webmaster - Fondateur d'Athled

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Date du message : jeudi 16 août 2007 à 00h03


un bon ex de fede qui croit en les jeunes pour l'avenir de la discipline..

Article: le monde

Place aux jeunes : la côte aquitaine accueille la future élite mondiale du surf jusqu'à la fin du mois d'août. Du 9 au 19 août, Lacanau (Landes) reçoit les concurrents du Soöruz Lacanau Pro, une étape des Championnats du monde du WQS (division 2), ainsi que la junior Pro Oakley, épreuve réservée aux moins de 21 ans. Du 17 au 26 août, les mêmes surfeurs se retrouveront à Hossegor, pour la Rip Curl Pro, avec au programme une compétition junior suivie d'une nouvelle étape du Championnat WQS.

La fine fleur du surf français sera présente dans ces rassemblements. Une occasion unique de confirmer la belle santé d'une discipline qui voit émerger une jeune génération qui frappe sans complexe aux portes de l'élite, dans le sillage de Jeremy Florès, 19 ans, fer de lance de cette relève talentueuse et déjà à son aise au sein du Top 44, le Championnat du monde de surf.

Son compatriote Joan Duru, 18 ans, champion d'Europe Pro junior en 2006, semble bien parti pour lui emboîter le pas. Et les filles ne sont pas en reste. Pauline Ado, 16 ans, championne du monde junior en titre, et Lee Ann Curren, 18 ans, fille de Tom Curren - triple champion du monde en 1985, 1986 et 1990 - et actuelle championne d'Europe junior, devraient rivaliser dans un avenir proche avec les meilleures mondiales. "Il y a une vraie mutation du surf français qui confirme son entrée dans le concert mondial", se félicite Francis Distinguin, directeur technique national (DTN) à la Fédération française de surf.

Si l'évolution du matériel, désormais plus accessible, et la structuration du milieu associatif ont pour beaucoup contribué à cette métamorphose, la volonté de la Fédération d'agir sur la représentation du surf semble être la raison majeure de cette mutation. "Il y a une sorte de complexe qui s'est développé en France sur la capacité de nos jeunes à rivaliser avec les meilleurs mondiaux, explique Francis Distinguin. Nous étions confrontés au fait que le surf était une discipline hawaïenne. De fait, pendant des années, un Français ne pouvait être un surfeur."

"Dans les années 1980, on pensait que pour être champion du monde de judo, il fallait avoir les yeux bridés, poursuit le DTN. La Fédération française de judo envoyait donc tous les ans des cohortes de judokas français en Asie pour savoir quelle était la potion magique. Pour nous, le même processus s'est enclenché. Nous nous sommes posé la question de savoir si un Français pouvait devenir champion du monde et nous nous sommes expatriés dans des endroits où la culture surf était très importante pour savoir de quoi il retournait."

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Ed Guerrouj, neurone droit
- Impossible Is Nothing -