Suivez vous le vendée globe challenge ?


Suivez vous le vendée globe challenge ?

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Nombre de participants : 5

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Olivier
Visiteur


Date du message : Thursday 18 December 2008 à 13h44


et pour ceux qui suivent, comment trouvez vous cette édition ?

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ivalo
Pilier de bar du forum

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Date du message : Thursday 18 December 2008 à 19h04


Olivier a écrit :

et pour ceux qui suivent, comment trouvez vous cette édition ?

Oui, je le suis. Ce n'est pas une épreuve qui me passionne, mais des copains ont lancé un pari : chacun choisi un bateau et les derniers à l'arrivée payent un coup aux premiers. Comme je n'aime pas spécialement la débauche de fric qui entoure cette compétition (comme la formule1 par exemple dont je ne suis pas fan) ni la pub que se fait Devilliers avec ça dans notre département, j'ai pris le bateau classé dernier au moment où le pari a été lancé... Et devine qui était dernier à ce moment là ? Desjoyaux ! Il venait de rentrer aux Sables d'Olonne pour réparer. Maintenant il est premier... Je suis donc, et reste admiratif devant les perfs que font ces hommes et ces femmes et ce malgré mes réticences énoncées plus haut. Ca n'enlève rien à ces navigateurs.
Sinon évidemment il y a beaucoup de casse, mais je crois qu'en réalité la moyenne des bateaux qui terminent est de 45 %. Là 11 bateaux sur 30 sont out. Logiquement ça devrait encore casser dans les semaines à venir ! Et toi qu'en penses-tu ? (du Vendée globe en général et de cette édition en particulier)

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tamalou
Pilier de bar du forum

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Date du message : Thursday 18 December 2008 à 23h44


moi je suis au jour le jour le classement l'equipe.fr mais a disposition les positions satellites c'est vraiment sympa je suppose qu'il doit y avoir un site du vendée globe mais j'y sui jamais allez
Desjoyeaux trés fort ca remontée parti avec 600milles de retard et en tete actuellement
condition de course trés dure apparment beaucoup de casse
franchement je suis admiratif de ces marins qui partent en mer pour plus de 80 jours cela doit etre dement et la ils sont dans les icebergs pfffff ca doit etre terrifiant
12eme abandon au fait fracture du femur pr Yann Elies
suite a une chute
pour info Thomas Coville tente le record du tour du monde en solitaire sur catamaran et est en mer depuis 30jr

tamalou spirit un état d'esprit

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Olivier
Visiteur


Date du message : Friday 19 December 2008 à 14h05


Au pointage de 11h00, Michel Desjoyeaux (Foncia, photo) devance toujours Roland Jourdain (Veolia Environnement) de près de trente milles.

Pour avoir changé leurs trajectoires de course afin de porter secours à Yann Eliès, victime d'une fracture du fémur, Marc Guillemot (Safran) et Samantha Davies (Roxy) auront droit à un décompte du temps perdu. Celui-ci sera pris en compte pendant le Vendée Globe ou seulement lorsque celui-ci sera terminé. Ce genre de compensation avait déjà été attribué à Loïck Peyron lors de l'édition 1989-1990 (venu au secours de Philippe Poupon) et à Pete Goss en 1996-1997 (venu en aide à Raphaël Dinelli).

Par ailleurs, les organisateurs du tour du monde en solitaire et sans escale ont annoncé que la frégate australiene qui doit s'occuper du rapatriement de Yann Eliès arrivera plus tôt que prévu sur les lieux de l'accident. Le Docteur Jean-Yves Chauve, médecin du Vendée Globe, a annoncé que le moral du navigateur : « Il a vu les voiles de Safran et cela lui a fait énormément de bien. Yann ne peut toujours pas bouger, il a une bonne sensibilité au niveau du pied et une mobilité au niveau des orteils. La jambe est bien tendue à l'extérieur, ce qui indique bien la présomption de fracture (*) Il est allongé sur la bannette en position stable. Il a aussi une petite douleur à la hanche, mais ça peut être dû à sa position. Il a également une douleur dans le dos, peut-être une côte touchée, mais ce n'est pas essentiel ». (Avec AFP)

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Olivier
Visiteur


Date du message : Friday 19 December 2008 à 14h05


le pauvre il doit déguster

la frégate n'arrive que demain, pourvu que ça aille d'ici là

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Edito
Visiteur


Date du message : Friday 19 December 2008 à 15h55


C'est effectivement la zone la plus critique, le contournement de l'Australie par le sud, la partie la plus dangereuse et la plus froide (le grand sud dans l'hémisphère sud correspond au grand nord chez nous, c'est pour ça que le Vendée Globe est toujours à cette date, pour aborder cette zone à l'arrivée de l'été) et la marine australienne est très rodée et parfaitement entraînée à ce genre de sauvetage. Je me souviens qu'il y a quelques années, alors que des australiens demandaient s'il était normal que ces "sauvetages coûteux d'aventuriers" soient à la charge des contribuables australiens, les autorités australiennes avaient répondu que c'était le meilleur des exercices d'entraînement imaginables et que ça leur était très utile pour d'autres missions ultérieures envers d'autres naufragés, notamment les navires de pêche australiens ...

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Date du message : Tuesday 23 December 2008 à 09h17


Edito a écrit :

... ces "sauvetages coûteux d'aventuriers" ... à la charge des contribuables australiens ...

Le coût du sauvetage de Yann Éliès a été estimé par la marine australienne à 1 million de dollars australiens (près de 500 000 euros):

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kirui
Membre historique

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Date du message : Tuesday 23 December 2008 à 10h04


je le suis mais de loin

L'homme descend du singe et il n'est pas arrivé en bas !

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tamalou
Pilier de bar du forum

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Date du message : Wednesday 7 January 2009 à 00h58


rien d'autre a dire que magnifique....

06/01/2009 23:27 7 commentaires
Voile - Vendée Globe - Riou : «Une bonne étoile»
A bord de PRB, Vincent Riou a procédé au sauvetage de Jean Le Cam mardi soir. Ce dernier avait chaviré avant le Cap Horn dans la nuit de lundi à mardi. Sur le site Internet du Vendée Globe, Riou raconte comment il a vécu son intervention.

Le constat en arrivant sur place, le rôle de Vincent et d'Armel (Le Cléac'h), la récupération de Jean : «VM Matériaux était partiellement rempli d'eau, tout l'arrière était immergé. Il a donc vécu caché dans l'étrave du bateau, avec sa petite réserve d'air. Et puis, il a pris son courage à deux mains et il est sorti ! Je n'avais qu'une peur, c'est qu'il sorte et qu'on ne soit pas là. Alors toute la journée, on s'est relayé avec Armel. Et puis cet après-midi, j'ai vu des choses sortir par l'arrière, des caisses et puis la trappe cassée. Puis Jean est sorti, il a réussi à monter sur la coque du bateau et à s'accrocher au safran sous le vent. Mais à chaque vague, il passait sous l'eau, la situation était très précaire, très stressante pour lui et pour moi aussi. Ça a été un moment très intense, plein de stress. Ça a dû durer un quart d'heure. Ça a été le moment le plus difficile pour moi, je savais que c'était maintenant ou jamais. J'ai joué le tout pour le tout.»

Outrigger cassé, opération en double, in extremis : «Je suis passé une première fois et je lui ai lancé un cordage qu'il n'a pas réussi à attraper. Je ne voulais pas qu'il lâche son bateau sans avoir attrapé le bout. J'ai fait trois passages sans succès. Au quatrième, j'y suis allé plus près, un peu trop près d'ailleurs car j'ai endommagé le bateau. J'ai entendu un crac devant, mais j'ai vu que Jean avait réussi à attraper le cordage. Il l'a passé autour de lui et je l'ai ramené au winch. Puis j'ai constaté que l'outrigger (bâbord) était cassé, je pensais que le mât était tombé, en fait, il était gîté de 30 degrés sous le vent. Avec Jean, on a réfléchi et on a fait la manip'. On a empanné, c'est le plus bel empannage de notre vie comme a dit Jean. L'opération était scabreuse ! On a remis le mât droit, sécurisé l'outrigger.»

Le moral de Jean : «Jean va bien, il est content d'être là. Il vient de passer les 24 heures peut-être pas les pires de sa vie de marin, mais en tout cas pas les plus agréables. Lui et moi sommes heureux d'être là, parce qu'il y a quelques heures, ça n'était pas gagné.»

Un grand ouf : «Je ressens maintenant un énorme soulagement. Lorsque Jean a chaviré, j'étais au téléphone avec lui ! J'ai cravaché toute la nuit, je ne savais pas quel était le caractère d'urgence. Mais avec le froid, dans de l'eau à 5 degrés, j'ai passé ma journée à imaginer tous les scénarios. Finalement ça a été un beau travail d'équipe avec le MRCC, la direction de course, Armel et le pétrolier qui m'a guidé pour retrouver Jean plus facilement.»

L'avenir : «De toute façon, dès que j'ai réussi à l'embarquer à bord, plus rien n'était grave. On se dirige maintenant vers le Sud-est (sous grand voile avec trois ris et rien devant), vers les îles Diego Ramirez, vers le canal de Beagle ou vers Ushuaïa. Je n'ai pas envie d'arrêter là mon tour du monde. Je réfléchis à différentes solutions pour continuer.»

Conclusion : « On a eu une bonne étoile et c'est tant mieux. Cette histoire fait partie de notre métier, de notre vie de marin et ce soir nous sommes deux marins heureux. » (Avec vendeeglobe.org)

tamalou spirit un état d'esprit

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Olivier
Visiteur


Date du message : Wednesday 7 January 2009 à 09h09


extra en effet, laisser la course et une possibilité de gagner pour sauver un ami

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Quoiqu'il en dise, et à son insu, l'homme garde toujours au fond de son coeur un reste de rancune envers celui qui lui a fait du mal, même s'il est bien convaincu qu'il n'en est rien.
Adrien Thério