raz de marée !


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Le S.
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Date du message : Tuesday 28 December 2004 à 23h22


BANDA ACEH (AP) -- Deux jours après le séisme et les raz-de-marée qui ont frappé les pays riverains de l'océan Indien, le bilan ne cesse de s'alourdir. On recensait mardi au moins 52.000 morts, et les autorités des pays touchés craignent que le bilan définitif soit beaucoup plus élevé.

Dans une dizaine de nations, de l'Asie du Sud-Est à l'Afrique, on continuait à retrouver des cadavres sur les plages et dans des villages dévastés. Le bilan total des victimes a doublé en seulement 24 heures, alors que des milliers de personnes étaient toujours portées disparues et que des millions d'autres restaient sans-abri.

Les organisations humanitaires redoutent que des épidémies de malaria et de choléra viennent s'ajouter à la catastrophe, déjà considérée comme «sans précédent» par les Nations unies.

Le nombre des morts pourrait doubler en raison des risques de maladies, a déclaré un expert de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). «Il y a certainement un risque que nous puissions avoir autant de personnes qui meurent des suites de maladies transmissibles que» des raz-de-marée, a souligné le Dr David Nabarro. Les hôpitaux et services de santé sont déjà débordés, et auront du mal à gérer les personnes tombant malades par la suite, a-t-il ajouté.

Les agences internationales et ONG tentaient mardi de coordonner ce qui semble s'annoncer comme la plus grande et la plus complexe opération de secours jamais vue.

Mais l'aide n'arrivait pas suffisamment vite dans l'île de Sumatra, en Indonésie, où des habitants ont pillé des magasins pour trouver de la nourriture. «Il n'y a pas d'aide, c'est chacun pour soi ici», a expliqué à la radio el-Shinta un responsable local, Tengku Zulkarnain.

Les sauveteurs qui sont arrivés à la pointe nord de l'île de Sumatra ont retrouvé 10.000 cadavres dans une seule ville, Meulaboh, a confié Purnomo Sidik, chargé des catastrophes naturelles au ministère des Affaires sociales.

Sukardi Kasdi est quant à lui arrivé à Banda Aceh mardi, venant de Surang, sur la côte occidentale, totalement encerclée par les eaux, coupée du monde. Il décrit comment, après avoir survécu pendant deux jours grâce à des noix de coco, sa famille a osé se lancer sur la mer dans un petit bateau. «La mer était couverte de cadavres. Les vagues nous lançaient en l'air. Je savais qu'il fallait prendre le risque, parce que nous n'avions plus rien à manger. Je ne sais pas combien de temps quiconque survivra».

Au Sri Lanka, les vagues énormes ont projeté un train hors de ses voies, faisant environ 1.000 morts et disparus parmi les passagers, selon la police. Dans ce pays, le bilan total des victimes s'élevait mardi à 18.706. Terrible ironie du sort: le train était nommé «Samudradevi», ou «Reine de la mer».

Autre danger dans ce pays: des mines ont été déterrées par les raz-de-marée, compliquant le travail des secouristes et susceptibles de constituer une menace pour les gens qui tentent de rentrer chez eux.

Le tremblement de terre de dimanche, de magnitude 9, dont l'épicentre était localisé au large de Sumatra, a provoqué des raz-de-marées sur les côtes de l'Indonésie à la Somalie, ensevelissant sous les eaux des milliers des personnes. Près d'un tiers des victimes étaient des enfants.

Plus de 27.000 personnes ont été tuées en Indonésie, plus de 4.000 en Inde et plus de 1.500 en Thaïlande.

Aux Maldives, archipel de l'océan Indien où 55 personnes ont été tuées, les élections qui étaient prévues ont été reportées à une date indéterminée. En Somalie, le bilan s'élevait à 100 morts.

Concernant les victimes étrangères, on recensait 17 morts britanniques, 15 Français, 13 Italiens, 12 Américains, 10 Allemands, neuf Suisses, huit Australiens, six Suédois, cinq Autrichiens. La Pologne, le Japon, la Corée du Sud et l'Afrique du Sud déploraient quatre victimes, le Danemark trois, la Belgique, les Pays-Bas, la Finlande et le Brésil deux, Taïwan, la Colombie et la Nouvelle-Zélande un.

La catastrophe a aussi réservé quelques «miracles». Ainsi, à Penang, sur la côte nord de la Malaisie, un nourrisson, âgé de 20 jours, a été retrouvé vivant, flottant sur un matelas, dans le restaurant inondé de ses parents.

Par ailleurs, l'ancien chancelier allemand Helmut Kohl a été évacué d'un hôtel dans le sud du Sri Lanka. M. Kohl, qui était en vacances et n'a pas été blessé dans le tsunami, va bien et compte rester dans le le pays.

A Bruxelles, le gouvernement belge a appelé à la tenue d'une réunion spéciale des ministres chargés de l'aide au développement des 25 pays membres de l'UE pour coordonner les opérations de secours en faveur des victimes. AP

pyr/v453/nc

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Abdelaali E.
Visiteur


Date du message : Wednesday 29 December 2004 à 00h01


Que allah les agrées les pauvres comme ont dit chez nous un mal pour un bien !!!!!!!!!!

je compatit pour ttes les familles qui ont perdu un proche !!!!!!!!!!!!!!!

Abdelaali El Badaoui

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Date du message : Thursday 30 December 2004 à 19h12


20 millions € = aide consentie par la France pour les 100.000 morts, autant de disparus et x millions de sans-abris
600 millions € = droits payés chaque année par Canal + pour remplir les comptes en Suisse de quelques mercenaires du ballon rond

Cherchez l'erreur...

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ivalo
Visiteur


Date du message : Thursday 30 December 2004 à 20h57


non-abonné à Canal + a écrit :

20 millions € = aide consentie par la France pour les 100.000 morts, autant de disparus et x millions de sans-abris
600 millions € = droits payés chaque année par Canal + pour remplir les comptes en Suisse de quelques mercenaires du ballon rond

Cherchez l'erreur...

Dans le même genre, Bush propose 10 millions de dollars pour l'Asie du Sud-Est.
20 millions de dollars = budget quotidien des américains pour la nourriture pour chiens et chats...

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Tonio
Visiteur


Date du message : Thursday 30 December 2004 à 21h37


Et encore, on ne compte pas les dépenses que la guerre en Irak doit engendré. De toute manière, les Américains on toujours payé des clopinettes, genre, ils souvent plus qu'en retard dans le payement des somme de fonctionnement, comme de soutien à l'ONU. C'est la cours des comptes de cette institution qui l'a fait remarqué il y a 5 ou 6 ans.

La victoire de la course sur soi-même