Itinéraire d’un bon vivant
Marc Raquil est connu dans le monde de l’athlétisme pour sa bonne humeur et une réputation de boute-en-train, qui lui colle à la peau. Pourtant, les débuts de l’athlète en région parisienne ne laissaient pas présager l’obtention d’une future médaille mondiale. Avec son physique fluet, Raquil n’apparaissait pas comme la terreur des pistes. Sa réputation, il se l’est forgée au fils des années. La rencontre de sa vie a lieu en 1998 quand il aborde François Pépin pour lui demander d’être son entraîneur. Dès lors, une relation de confiance s’installe entre eux. Les premiers fruits de leur travail mûrissent en 2001 avec une victoire en Coupe d’Europe sur 400m plat et un record de France à la clé. La saga Raquil pouvait se mettre en marche !
Néanmoins, les Mondiaux d’Edmonton seront une véritable déception pour l’athlète tricolore qui n’arrive pas à franchir le cap des demi-finales en raison de départs trop poussifs. L’année 2002 sera marquée par les pépins physiques qui freinent sa progression. Déçu et frustré, Raquil fixe les Mondiaux de Paris, devant son public, comme l’objectif n°1 de sa saison. Le Parisien connaîtra les joies d’un second record de France au meeting de Séville le 7 juin (44’80). Une superbe performance qui le mit sur la vague du succès et la fin, on la connaît ! D’ailleurs au classement du Champion des champions décerné annuellement par le quotidien L’Equipe, Marc Raquil s’est classé huitième, preuve que son exploit du 26 août a marqué l’année du sport français. Désormais, ce sont les Jeux Olympiques d’Athènes qui occupent l’esprit de Raquil en espérant qu’il fasse mieux qu’à Sydney il y a quatre ans, puisqu’il était éliminé en quart de final sur 400m. A suivre…