Bravo Litleathlete
Encore un Clermontois dans l'agence "who is who investigation"
En fait y avait pas de mystère particulier, c'était juste que (personnellement) j'avais cru voir une ressemblance avec Ed sur cette photo de l'equipe.fr dont voici l'article en bonus ...
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A 35 ans, Franck Dumoulin va vivre sa cinquième Olympiade. De Barcelone en 1992 à Pékin cette année, le champion olympique de tir au pistolet revient sur quelques moments forts de sa vie d'athlète, rythmée par les JO.
A 23 ans, Franck Dumoulin devenait champion olympique à Sydney. (L'Equipe)SUR LE MÊME SUJET
Sa fiche
Dans la tête de Franck Dumoulin«Franck Dumoulin, quel est votre premier souvenir des JO ?
Ce sont les Jeux Olympiques à Séoul en 1988. Juste après ces Jeux, j'entrais en sport-études. J'étais rentré en équipe de France pour vivre ces instants-là.
Comment avez-vécu votre arrivée au village lors de vos premiers JO ?
C'est Disneyland. On est aux anges. Quand on va dans un self, il y a 4000 places assises, on peut manger toutes les nourritures du monde. Ma plus grande image reste Michael Jordan. Au self, au moment où je vais reposer mon plateau, je vois deux bras noirs sans faire attention. Puis je me tourne, je lève la tête : "oh, Michael Jordan". Je suis à côté, je peux le toucher, il y avait toute la Dream Team qui était là. C'est sûr qu'on reste scotché. C'est que du bonheur. Dans les phases de qualification, j'ai eu le privilège d'aller avec les Barjots et d'être sur le banc juste derrière les joueurs. Pour aller sur le site, on prenait le bus des athlètes, à l'époque c'était encore un peu possible. Comme on avait le survêtement de l'équipe de France comme les handballeurs, on est rentré dans la salle et on s'est installé sur le terrain. Après, on a partagé avec Jackson (Ndlr : Richardson).
Aujourd'hui, pour vos cinquièmes Olympiades, vous arrivez avec un autre statut. Avoir été champion olympique, cela vous aide-t-il ?
Oui et non. Ce n'est pas qu'un titre olympique ne représente rien mais c'est plus le moment que j'ai vécu, ce jour-là était extraordinaire au niveau de la compétition, cela reste ineffaçable. Athènes, c'était un peu le retour de la médaille. J'ai dû apprendre à gérer les Jeux en étant favori, attendu. Pour Pékin, il faut garder la tête froide. Vers fin mai-début juin, on fera différemment qu'à Athènes. Athènes, je pense avoir joué le jeu sur le plan médiatique à la fois pour moi, pour la fédération et pour ma discipline. Là, je vais prendre un peu de recul pour penser à moi et à ma préparation, créer la bulle dès mai-juin.
Quel sportif vous a donné envie de pratiquer le tir ?
En fait, mon père m'offre une carabine à plomb comme cadeau de Noël en 1984. En janvier 1985, notre maître d'école nous demande un petit récit sur les cadeaux. Après avoir lu mes quelque lignes, il vient me tirer l'oreille gentiment en me disant : "ce n'est pas bien de tirer sur les oiseaux dans le jardin. Viens dans un stand de tir pour tirer dans les vraies conditions". Six mois après, j'étais champion de France au pistolet.»