Périostites

grillon a écrit :

ET bien JAMAIS de périostites , attaque talon pour l'un et l'autre à l'entrainement car on avait des problèmes de suspension..
OK le poids du corps peut être divisé par deux sur l'impact au sol étant donné qu'il y a toujours contact ...Mais je peux vous dire qu'ils attaquaient fort sur le talon : obligation dès la jambe tendue de rabattre très vite pour aller au contact....

Effectivement, chez le marcheur le talon doit être en contact au moment de la pose du pied: les meilleurs marcheurs attaquent pratiquement pied à plat (si tout le dessous du pied est en contact, le talon en fait partie), ce qui a entre autres pour conséquence d'atténuer le choc de l'impact répercuté sur le reste du corps.

Le fait qu'il n'y ait pas de temps de suspension atténue également le choc.

Pour ce qui est des périostites, l'attaque du talon semble être loin d'être la seule cause (lorsque ce genre de mésaventure m'est arrivé, je n'avais pas du tout de problème de pose du pied. Dans mon cas, c'était surtout un problème de déshydratation...).

grillon a écrit :

MAIS à la reprise de l'entrainement en Septembre , c'est le muscle du devant de la jambe ( extensor digit )qui brûlait et qui faisait très mal au toucher mais jamais de périostite.....
ED , toujours avec des chaussures lègères les marcheurs ...

Tout à fait: il ne faut donc pas confondre fatigue du muscle du devant de la jambe (qui est bien une fatigue musculaire) et périostite (qui est une inflamation du revêtement des os longs et des os plats, appelé périoste, qui en assure la croissance)... Et logiquement, il me semble que ce sont deux problèmes différents qui n'ont pas de raison particulière de se résoudre de la même façon.

toujours éliminer la pathologie de la fracture , car ça y ressemble ...tellement ça fait mal , on a vu des micro /fissures difficiles à détecter..donc si la périostite persiste : IRM

Je ne sais pas si c'est une question d'irrigation , je penche plutôt pour une jambe mal préparée à recevoir les vibrations qu'engendrent les premiers footings (mal dosés , chaussures usées )sur des sols durs ( muscles trop longtemps au repos qui ne servent plus de tampon pour le choc ) car c'est souvent à la reprise de l'entrainement qu'on trouve ce genre de pathologie ,

le périoste récupère très vite parfois alors même qu'on s'acharne à courir , le repos n'y faisant RIEN car dès la reprise le problême revient ..
ensuite pourquoi certains y sont ils sujets et pas d'autres ?
sans doute la façon de courir qui diffère ...

grillon a écrit :

...Je ne sais pas si c'est une question d'irrigation , je penche plutôt pour une jambe mal préparée ...

Personnellement, un médecin ayant soigné AVEC SUCCES et DEFINITIVEMENT les périostites à répétition que j'avais à l'époque UNIQUEMENT en me réhydratant et en me faisant éviter les sols durs pendant le temps de récupération du périoste, j'aurais plutôt tendance à penser que l'irrigation est TRES importante, sinon je ne vois pas pourquoi un tel traitement aurait été efficace...

Pour ce qui est de la jambe mal préparée, ce n'était vraiment pas mon cas...

Tu vois Darou comme les êtres sont différents , pour moi , ce ne fut pas une question d'hydratation , je buvais comme un trou ...de la flotte ...la périostite est partie un beau jour au bout de trois mois , si j'avais bu encore plus je me serais noyée , j'ai juste changé les chaussures et j'ai adopté le gazon mais jamais je ne me suis arrêtée , bourin oblige , le mal s'atténuant au bout de 15 minutes c'était supportable...

Je te parle d'une reprise de bourin au bout d'un mois d'arrêt , si ta périostite intervient en pleine préparation sans doute as tu négligé de boire suffisamment et as tu couru sur du dur en même temps ( tu dis toi même que tu as évité les sols durs pendant la cicatrisation , qui dit que ta guérison ne vient pas justement de celà ? )

le manque d'hydratation a bien d'autres conséquences plus graves que la périostite , quand on s'entraine on doit toujours trainer son tonneau de flotte derriere soi , ça arrange pas l'organisme hyper sollicité de le laisser dans ses détritus...

grillon a écrit :

Je te parle d'une reprise de bourin au bout d'un mois d'arrêt , si ta périostite intervient en pleine préparation sans doute as tu négligé de boire suffisamment et as tu couru sur du dur en même temps ( tu dis toi même que tu as évité les sols durs pendant la cicatrisation , qui dit que ta guérison ne vient pas justement de celà ? )

Personnellement, mon cas survenait effectivement en pleine préparation, mais pour des athlètes que j'ai entraîné, çà pouvait être n'importe quand et effectivement plus souvent en période de reprise. Il semble que la charge globale de travail sur sol dur puisse être impliquée. Mais pour ce qui est de dire que ce sont seulement les sols durs qui sont responsables et que la déshydratation n'aurait aucune influence sur le phénomène je ne peux y croire: à l'époque, je jouais aussi au volley et ne pouvais éviter les sols durs dans ce sport; je les évitais dans le maximum d'entraînements, mais pas pour le volley (impossible sans arrêter en plein milieu d'une saison). Ma "consommation" de sols durs était donc allégée, mais pas supprimée... Or à partir du moment où j'ai appliqué les consignes du médecin en matière d'hydratation, il a fallu seulement une paire de semaines pour que la périostite ne soit plus qu'un mauvais souvenir.

grillon a écrit :

... le manque d'hydratation a bien d'autres conséquences plus graves que la périostite , quand on s'entraine on doit toujours trainer son tonneau de flotte derriere soi , ça arrange pas l'organisme hyper sollicité de le laisser dans ses détritus...

On est tout à fait d'accord

Quoique , plutôt que de traîner un lourd tonneau, on peut aussi mettre ses réserves d'eau dans des sources qui gazouillent et qui regorgent de fraicheur

Comme là!

Pour la périostite les causes sont nombreuses. Parfois plusieurs facteurs sont rassemblés :

-Erreurs au niveau de l’entraînement : Manque de progressivité dans l’augmentation de la charge
-Erreurs au niveau de la technique & mauvaise attaque de pied
-Mauvais équipement, chaussures trop peu amortissantes (type compétition ou pointes)
-Manque de souplesse :Souplesse ceinture scapulaire, pelvienne
-Déséquilibres inter-musculaire Ischios/quadriceps, rotateurs internes et externes
-Surface trop dure : Trop de piste ou de bitume
-Erreurs alimentaires :Manque d’hydratation, alimentation trop acide
-Anomalies physiques :Bassin déplacé, caries dentaires,…
La périostite est une douleur