Alex a écrit :Un livre intéressant sur le sujet :
à lire !!
La fiche de lecture de l'ouvrage est déjà très intéressante et donne en effet envie de lire la totalité ! Je suis personnellement plutôt en accord avec la teneur de ce résumé.
Parler de race et de génétique n'est pas un sujet tabou, à partir du moment où, bien entendu, on ne l'aborde pas avec des intentions malsaines, mais également si on fait l'effort de ne pas confondre "évidences" et "apparences". Ainsi, la notion de "race", pour autant qu'elle soit commode à employer dans le langage courant, n'est pas si évidente que cela à caractériser scientifiquement, que ce soit à partir de critères physiques ou même culturels. Il ne faut pas oublier non plus qu'il n'y a pas une seule différence que l'on trouve entre 2 personnes de "races" différentes qui ne puisse également être trouvée entre 2 personnes de même "race".
Depuis quelques décennies, la génétique a fait d'énormes progrès, mais le moins que l'on puisse dire est que ces progrès ont plutôt mis en évidence une complexité accrue des conclusions que l'on pouvait auparavant tirer sur le fameux patrimoine génétique et ses conséquences. A partir de là, les études qui tendent à prouver la supériorité de telle race sur une autre dans un domaine précis en invoquant la taille du tibia ou la position du nombril m'apparaissent fantaisistes, voire à côté de la plaque... Si la génétique et les dons pour le sport se résumaient à ça...
Pour autant, il n'est pas question de sous estimer le rôle de la génétique dans la réussite sportive, par exemple, mais simplement de le relativiser et de le ramener à échelle individuelle. Il est évident que le patrimoine génétique est très important. Prenons les "vrais" jumeaux qui ont le même patrimoine génétique. J'ai toujours été frappé de constater, chez les jeunes, la similitude de leurs performances. Mais similitude qui tend à disparaître dès lors que ces jeunes grandissent, ne vivent plus forcément ensemble et ne font plus les mêmes choses au même moment, et ce même s'ils continuent l'athlé au même niveau. Bien entendu l'un ne va pas devenir subitement super bon et l'autre super mauvais, mais la différence des perfs devient alors assez sensible.
Tout ça pour dire que la génétique, si importante soit-elle, ne me paraît pas être le facteur déterminant de la réussite sportive (ou autre), et que l'évoquer pour expliquer cette réussite me semble être de nature à passer à côté de choses plus essentielles.