Frédérick Bousquet a amélioré son record de France du 100 m papillon en petit bassin, samedi à Istres lors des championnats interclubs, en signant un chrono de 50"46. Son ancien temps, qui datait de la mi-novembre, était de 51"00. Bousquet a aussi été impliqué lors d'un autre record établi dans la journée, cette fois mondial, lors du relais 4x100 m nage libre. Lui et trois de ses compères du club de Marseille, Grégory Mallet, Fabien Gilot, et William Meynard, ont signé un chrono de 3'04"98, pour exploser la précédente référence (3'08"44), établie par les Américains le 9 avril dernier à Manchester.
Les nageurs marseillais n'en sont pas à leurs premiers coups d'essai puisqu'ils avaient déjà établi dans le même bassin un record sur cette distance le 22 décembre 2007, en 3'08"29, avec Romain Caffet à la place de Meynard. Mais la Fédération internationale n'avait pas homologué le temps car il avait été battu au départ d'un 10X100 m. Cette fois, il n'y a pas eu de contestation possible, le quatuor a toujours été en dessous de la meilleure marque mondiale. «Les Américains risquent de passer un mauvais Noël», a plaisanté Bousquet, qui a conclu le relais marseillais. «On entre dans l'histoire. Battre le record du monde d'une équipe nationale en club, c'est très rare!», s'est réjoui Gilot, tandis que Mallet précisait : «Pour un problème de règlement, notre record n'avait pas été homologué l'an dernier. On avait à coeur de le refaire, en moins de 3'05"».
De son côté, à Mulhouse, Amaury Levaux a retrouvé les bassins sans forcer, après une semaine de réceptions et d'émissions télévisées. Le quadruple champion d'Europe en petit bassin (50m, 100m nage libre, 50m papillon et 4x100m), et multiple recordman du monde, a signé un temps de 46"30 lors du relai 4x100. En solo, sur le 100 m papillon, Levaux a terminé en 52"14. Selon lui, la faute revient en partie aux infrastructures : «On plonge sans la moindre impulsion, sur une surface glissante, et cela coûte au moins deux dixièmes de seconde au départ», explique-t-il, avant de quand même faire part de son plaisir d'être présent. «Mais pour les Interclubs, l'intérêt est collectif. Et je m'amuse bien à nager ainsi au milieu des petits du club». Après avoir battu le record de France du 200 m brasse petit bassin lors des Championnats de France à Angers, deux semaines auparavant, Sophie de Ronchi a récidivé, à Paris, en améliorant son chrono : 2'22"67, contre 2'22"90 précédemment. (Avec AFP)