Le dopage en jamaique, un iceberg ?

Les contrôles positifs de plusieurs athlètes, dont Asafa Powell, ne sont que la « partie émergée de l'iceberg », selon un responsable jamaïcain de la lutte antidopage.

Les athlètes jamaïcains sont-ils contrôlés de manière efficace par l’agence jamaïcaine antidopage ? Après la visite de plusieurs experts de l’agence mondiale antidopage (AMA) sur l’île caribéenne, le docteur Paul Wright, chargé des contrôlés à la Jadco, s’est montré alarmiste auprès de la BBC. Pour lui, les contrôles positifs de plusieurs athlètes, dont l’ancien recordman du monde Asafa Powell et la championne olympique du 4 x 100 m Sherone Simpson, pourraient précéder d’autres affaires de dopage.

Athlé - JO 2016 L'AMA menace la Jamaïque d'exclusion
«Les résultats ne sont pas bons. Rien que cette année, les résultats sont significatifs. (...) Le problème, c’est que ces athlètes ont été contrôlés positifs en compétition. Cela veut dire que depuis des mois, ils connaissaient la date et l’heure approximative du contrôle, a expliqué le docteur Paul Wright. S’ils ont raté un contrôle en compétition, ils n’ont pas raté un contrôle antidopage, ils ont raté un test de QI. Tous ces cas positifs en compétition pourraient être seulement la partie émergée de l’iceberg. Je serai convaincu quand on annoncera des contrôles hors-compétition, avec des prélèvements sanguins et le dépistage de l’EPO. A ce moment-là, on pourra garder la tête haute et dire qu’il n’y a rien. »
«Je pense qu’il exagère énormément la situation», a réagi le président du comité olympique jamaïcain Mike Fennel. Rattrapés par les contrôles, Powell et Simpson s’étaient défendus en pointant la responsabilité de compléments alimentaires. L’ancienne directrice de la Jadco Renee Anne Shirley avait pourtant signalé en août qu’un seul contrôle hors compétition avait été effectué auprès des athlètes les six mois précédant les JO de Londres. A l’époque, la Jamaïque avait réalisé une razzia sur le sprint. Depuis la visite de l’AMA, la ministre des sports jamaïcaine a annoncé une hausse du budget antidopage : deux contrôleurs devraient être embauchés pour épauler les quatre contrôleurs qui composent l’équipe actuelle.

Et si Fraser refusait de courir ?

Shelly-Ann Fraser demande plus de soutien de la part de sa fédération face aux soupçons de dopage.

Shelly-Ann Fraser-Pryce n’a pas employé le mot grève. Elle a juste parlé de «refuser de courir». Mais tel est le sens des propos tenus par la Jamaïquaine, vendredi, lors d’une conférence de presse à Monaco à l’occasion du Gala de l’IAAF. Avec son compatriote Usain Bolt, elle a de bonnes chances, samedi, d’être désignée athlète de l’année. La championne du monde 2013 des 100m, 200m et 4x100m estime que les officiels jamaïquains n’en font pas assez pour défendre leurs athlètes face aux critiques internationales et aux soupçons de dopage.

Il faudrait, selon Fraser, que son pays fasse plus en matière d’éducation, de prévention et d’encadrement financier et médical. «Si ça ne bouge pas, nous devrons peut-être ne pas courir parce qu’ainsi, cela forcera les officiels à agir. Je pense que nous faisons de bonnes choses et ne méritons pas de voir nos noms salis.» La double championne olympique du 100m estime qu’elle est suivie sur ce terrain par nombre de ses compatriotes. Shelly-Ann Fraser-Pryce a déclaré que les récents cas de dopage révélés ces derniers mois (Campbell, Powell…) ne constituaient pas «la partie émergée de l’iceberg». «Il n’y a personne en Jamaïque cherchant à se doper intentionnellement pour courir vite», dit-elle.

Meeting de Shanghai, le 23 mai 2010, que Shelly-Ann Fraser est contrôlée positive à l'oxycodone.

Heuuuuuuuu... il est certain qu'elle est bien placée, Mdrrrrrrrrrrr (^_^)

olivier a écrit :

Et si Fraser refusait de courir ?

Shelly-Ann Fraser demande plus de soutien de la part de sa fédération face aux soupçons de dopage.

Shelly-Ann Fraser-Pryce n’a pas employé le mot grève. Elle a juste parlé de «refuser de courir». Mais tel est le sens des propos tenus par la Jamaïquaine, vendredi, lors d’une conférence de presse à Monaco à l’occasion du Gala de l’IAAF. Avec son compatriote Usain Bolt, elle a de bonnes chances, samedi, d’être désignée athlète de l’année. La championne du monde 2013 des 100m, 200m et 4x100m estime que les officiels jamaïquains n’en font pas assez pour défendre leurs athlètes face aux critiques internationales et aux soupçons de dopage.

Il faudrait, selon Fraser, que son pays fasse plus en matière d’éducation, de prévention et d’encadrement financier et médical. «Si ça ne bouge pas, nous devrons peut-être ne pas courir parce qu’ainsi, cela forcera les officiels à agir. Je pense que nous faisons de bonnes choses et ne méritons pas de voir nos noms salis.» La double championne olympique du 100m estime qu’elle est suivie sur ce terrain par nombre de ses compatriotes. Shelly-Ann Fraser-Pryce a déclaré que les récents cas de dopage révélés ces derniers mois (Campbell, Powell…) ne constituaient pas «la partie émergée de l’iceberg». «Il n’y a personne en Jamaïque cherchant à se doper intentionnellement pour courir vite», dit-elle.

Le comité de direction de la commission jamaïcaine chargée de la lutte contre le dopage (JADCO) a démissionné. La décision prendra effet le 31 décembre prochain et a été motivé selon les membres par une volonté de facilité la restructuration de la commission.

Les responsables nationaux sont dans la tourmente depuis les révélations faites sur la quasi absence de contrôles hors compétition avant les derniers Jeux Olympiques de Londres. Une ancienne responsable du JADCO avait parlé, en août dernier à Sports Illustrated, d'un seul contrôle de ce type réalisé. Depuis l'AMA a envoyé des officiels en octobre pour évaluer le système de tout le pays, et ceci alors que plusieurs athlètes jamaïcains ont récemment été contrôlé positifs (Asafa Powell, Veronica Campbell-Brown, Sherone Simpson).

L'AMA a déjà prévenu que des sanctions pourraient être prises s'il était démontré que les instances du pays ne respectaient pas son code mais a précisé que pour le moment ce n'était pas le cas. Le gouvernement jamaïcain s'est lui lancé dans une révision de sa législation afin de renforcer la lutte contre le dopage et d'assurer le respect du code de l'AMA.

olivier a écrit :

(article presse)

Morceaux choisis :

Shelly-Ann Fraser demande plus de soutien de la part de sa fédération face aux soupçons de dopage.
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La championne du monde 2013 des 100m, 200m et 4x100m estime que les officiels jamaïquains n’en font pas assez pour défendre leurs athlètes face aux critiques internationales et aux soupçons de dopage.
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Il faudrait, selon Fraser, que son pays fasse plus en matière d’éducation, de prévention et d’encadrement financier et médical. «Si ça ne bouge pas, nous devrons peut-être ne pas courir parce qu’ainsi, cela forcera les officiels à agir. Je pense que nous faisons de bonnes choses et ne méritons pas de voir nos noms salis.»

Position un peu curieuse et drôle aussi...
U. Bolt a-t-il la même position ? Pas sûr que son compte en banque accepte.
Pour elle, même si çà ne doit pas être marrant d'être soupçonnée, à tort selon elle, refuser de courir ne serait qu'un coup d'épée dans l'eau. Non, elle devrait plutôt faire face et garder la tête haute vu ce qu'elle dit sur le non-dopage en Jamaïque. Je comprends l'alerte plus que le chantage fait aux dirigeants mais quand même çà ressemble plus à un énième coup de com. Perso en coup de com je préfère l'inégalable Lance qui avait lorsqu'il était à son apogée (et non en pleine descente médiatique ) fait faire un beau documentaire sur son entraînement avant le TDF, à faire pleurer dans les chaumières j'vous le dis !!