Dans le fond, les journalistes du Matin, ils en pensent quoi, des résultats du Maroc athlétique ?
JO-2008 - La presse critique les gestionnaires du sport marocain 25.08.2008 12:11 La presse marocaine s'est montrée lundi très critique vis-à vis des "contre-performances" des athlètes marocains à Pékin et a montré du doigt les gestionnaires des fédérations sportives du pays.
Le Maroc a remporté deux médailles aux jeux Olympiques de Pékin, le bronze de Hasna Benhassi (800 m dames) et l'argent du marathonien Jawad Gharib.
"Echec olympique national", titrait Libération (gauche). Les deux médailles marocaines ne doivent pas cacher "une forêt par paquets de misères", ajoute ce quotidien, jugeant "légitime de se demander s'il fallait dépêcher 47 athlètes à Pékin, partis en fin de compte pour faire de la figuration".
"Les raisons de toutes nos contre-performances sportives, il faut aller les chercher au niveau des gestionnaires des fédérations sportives et du comité olympique", écrit de son côté Al Bayane.
"Nous avons pu constater combien était criarde l'absence de relève dans toutes les disciplines", ajoute ce journal.
Najib Salmi, commentateur sportif du quotidien L'Opinion, a particulièrement salué le marathonien Jawad Gharib, "Grâce à lui, les JO de Pékin se termineront pour nous dans la lumière et les lueurs d'espoir", écrit-il.
Aux JO d'Athènes en 2004, le Maroc avait gagné deux médailles d'or grâce à Hicham El Guerrouj (1.500 m et 5.000 m). (AFP) Auteur Message Date du message : Monday 25 August 2008 à 16h40
Pour faire simple il y à juste la Chine , les USA et la Jamaique qui sont satisfait aprés ces JO ...  La vie n'est pas un long fleuve tranquille Auteur Message Date du message : Monday 25 August 2008 à 17h33
9Miler3 a écrit : | Pour faire simple il y à juste la Chine , les USA et la Jamaique qui sont satisfait aprés ces JO ...
Les anglais doivent être satisfait aussi Auteur Message Yoyo Boulimique du forum! 
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Date du message : Monday 25 August 2008 à 18h46
En fait, j'espérais secrètement que dans d'autres pays on trouve des journalistes objectifs et mesurés dans leurs propos...
Raté.  Le progrès est la réalisation des utopies. Auteur Message Date du message : Tuesday 26 August 2008 à 12h06
Yoyo a écrit : | Dans le fond, les journalistes du Matin, ils en pensent quoi, des résultats du Maroc athlétique ?
Voici ce que penses les journalistes du Matin
Une de bronze au 800 m dames et une d'argent au marathon messieurs ; tel est donc le bilan de la participation marocaine à ce grand rendez-vous sportif. Dans les autres disciplines (boxe, judo, taekwondo…), nos athlètes sont revenus bredouilles. Avec ces deux médailles remportées par deux vétérans, le Maroc a occupé la 65e place au classement général. Aux Jeux d'Athènes, notre pays a été pourtant classé 36e grâce à deux médailles d'or (Hicham El Guerrouj) et une d'argent (Hasnaa Benhassi). On est donc loin du compte ! Peut-on ainsi parler d'un échec? A première vue, et en ne tenant compte que du nombre de médailles, il est évident qu'il s'agit là bel et bien d'une déception. Celle-ci n'est pas seulement liée au manque de médailles, mais également à leur nature. Hasnaa Benhassi et Jaouad Gharib font, en effet, partie de ces athlètes aguerris aux Olympiades. Ils ont côtoyé d'anciennes stars comme Hicham El Guerrouj ou encore Brahim Boulami.
Ces deux athlètes, bénéficiant d'une longue expérience, en sont à leur fin de carrière. Spécialiste du 800 m, Hasna Benhassi a, tout au long de son parcours, joué les seconds plans. Ce n'est qu'après le départ des anciens que Hasna a tenu les rôles principaux sans pour autant atteindre les premières marches du podium. Aux derniers championnats du monde d'athlétisme, la Kenyane Janeth Jepkosgei a remporté facilement la finale du 800 m montrant au passage que l'athlète marocaine est dépassée. A Pékin, une autre Kenyane Pamela Jelimo, âgée à peine de 18 ans, a confirmé ce constat. Et c'est uniquement l'expérience de la championne marocaine qui lui a permis de décrocher la troisième place de l'épreuve du 800 m dames. Pour sa part, Jaouad Gharib s'est totalement concentré sur les Jeux de Pékin faisant l'impasse sur les Mondiaux d'Osaka.
Malgré son expérience, Gharib n'a pas pu venir à bout du jeune Kenyan Samuel Kamau Wanjiru (22 ans). Quant aux jeunes athlètes, sensés être le noyau de la relève, ils ont presque tous déçu. Des éliminations prématurées, des finales mal négociées, des prestations en deçà des attentes…Bref, la déception est cuisante. Le directeur technique national, Mustapha Aouchar, connaissant le potentiel de ces athlètes, s'est fixé comme objectif de qualifier le plus grand nombre d'entre eux aux phases finales. Même ce pari n'a pas été tenu. Sur les vingtaines d'athlètes en lice, seuls cinq ont atteint ce stade de la compétition : Hasna Benhassi sur le 800m, Abdelâati Iguider sur le 1500m, Abdelkader Hachelaf sur le 3000 m steeple, Siham Hilali et Btissam Lakhouad sur le 1500 m ! Si nos jeunes athlètes regorgent, comme on dit, de talents, alors comment expliquer ce fiasco? Est-ce le manque de préparation? Possible.
C'est d'ailleurs le cas de Meriem Alaoui Salsouli. Après sa belle prestation sur le 1500 m aux mondiaux d'Osaka, cette athlète a, sans pour autant donner des raisons convaincantes, décidé d'opter pour le 5000m. Mais il s'est avéré qu'elle n'avait guère le niveau pour courir cette distance. Eliminée dès le premier tour, Meriem a donc raté son premier passage aux Olympiades à cause d'une erreur de casting. Qui en est le responsable ? Et pourquoi ne lui a-t-on pas fourni les bons conseils? En tout cas, l'heure n'est pas aux procès. La déception de Pékin n'est autre que le résultat de ces dernières années au cours desquelles l'athlétisme national a été laissé à l'abandon. L'heure est plutôt à la réflexion. Les responsables de ce sport doivent désormais tenir compte des résultats de chaque athlète. Et puis préparer un vrai travail de fond pour remédier aux lacunes. Si la «maladie» dont souffre notre athlétisme ne date pas d'aujourd'hui, il est temps d'en trouver les bons remèdes. Auteur Message Date du message : Thursday 28 August 2008 à 12h55
Yoyo a écrit : | Yoyo a écrit : Dans le fond, les journalistes du Matin, ils en pensent quoi, des résultats du Maroc athlétique ?
Détails du fiasco En judo, en boxe et en taekwondo on s'attendait à des médailles... Publié le : 27.08.2008 | 15h44 La ministre de la Jeunesse et des Sports, Nawal El Moutawakil, avait déclaré, façon de se consoler, qu'«arriver à Pékin, c'est déjà une victoire». Ce qui n'est pas faux, mais seulement s'il s'agissait de disciplines comme l'escrime, le tir à l'arc et la natation. Le niveau olympique est beaucoup plus élevé que le niveau national. Et pour se qualifier aux Jeux Olympiques, les athlètes marocains ont fourni un grand effort. Arriver à Pékin est donc déjà, pour eux, synonyme de victoire. Mais cela ne s'applique pas sur les disciplines telles que le judo, la boxe et le taekwondo.
Dans la boxe, le Maroc a participé avec dix pugilistes. Un nombre record pour notre pays. Il s'est toutefois avéré que la plupart de ces boxeurs n'avaient pas le niveau pour disputer une telle compétition. Nos pugilistes ont vite mordu la poussière, l'un après l'autre ! Seulement deux d'entre eux ont pu atteindre un stade assez avancé de la compétition : Hicham Mesbahi et Mohamed Arjaoui.
S'ils n'ont malheureusement pas pu monter sur le podium, ils ont au moins fait preuve d'un esprit compétitif donnant le maximum d'effort. «J'étais déçu par l'arbitrage. Je tenais le match en main : 8 contre 3. Et il ne restait qu'un seul round. En raison d'une blessure au nez, l'arbitre a arrêté le match et il a offert la victoire à mon adversaire. Un vrai massacre ! », s'indigne Hicham Mesbahi. Les boxeurs marocains qui ont fait le voyage pour Pékin ont été qualifiés aux J.O. à seulement trois mois de ce rendez-vous sportif mondial. Un stage en Europe et une participation au trophée international Mohammed VI de boxe constituent l'essentiel de leur préparation.
Largement insuffisant. Car pour préparer un athlète aux Jeux Olympiques, il fallait un travail de longue haleine. Nos pugilistes devaient au moins affronter des boxeurs ayant le niveau olympique pour avoir une idée sur ce qui les attend. Or, lors du trophée Mohammed VI, ils ont affronté des boxeurs appartenant aux équipes B des pays participants, comme la France. En taekwondo, par contre, seulement trois athlètes ont représenté le Maroc : Mouna Benabderrassoul, Ghizlane Toutdali et Abdelkader Zrouri. Après l'élimination des deux Marocaines, Zrouri, considéré alors comme le dernier espoir marocain pour une médaille en taekwondo, a finalement abandonné en quarts de finale dans la catégorie des supers lourds, suite à une blessure.
En judo, la déception a été totale. Aucun des quatre judokas marocains engagés aux J.O. n'a pu franchir les premières phases de la compétition. En Afrique, le judo est un sport en plein essor. Le continent noir n'est plus une seconde zone. D'ailleurs, l'Afrique a même eu un champion du monde en la personne de Anis Lounifi, un judoka tunisien, premier Africain et Arabe à accéder à la plus haute marche du podium dans une discipline dominée par les Européens et les Asiatiques. Les deux médailles, l'argent et le bronze, remportées par l'Algérie, témoignent également de cet essor. Malheureusement, nos judokas, eux, ont montré qu'ils étaient en deçà du niveau espéré. Quand le Maroc décrochera-t-il des médailles olympiques dans des disciplines autres que l'athlétisme ? -------------------------------------------
Disciplines collectives L'édition de Pékin a été marquée, pour le Maroc, par l'absence des nationaux dans les épreuves collectives : football, handball et volley-ball. On se demande pourquoi notre pays n'a pas su qualifier une de ses équipes aux J.O. Jusqu'à quand devons-nous nous contenter de l'athlétisme pour remporter des médailles olympiques ? Il est temps pour que nos fédérations revoient leur politique en vue de hausser le niveau du sport national. Combien faut-il d'échecs avant que nos responsables chargés de ce secteur ne prennent conscience de la chute vertigineuse du sport national ?… Auteur Message candide Pilier de bar du forum 
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Date du message : Thursday 28 August 2008 à 14h32
Nos amis marocains auront le Seat DécaNation, une forme de minis-JO pour se consoler  Message modifié le Thursday 28 August 2008 à 14h32 par candide Auteur Message Date du message : Thursday 28 August 2008 à 15h59
candide a écrit : | Nos amis marocains auront le Seat DécaNation, une forme de minis-JO pour se consoler
ou pour voir l'étendu de leur retard Auteur Message Date du message : Wednesday 3 September 2008 à 13h29
La Fédération marocaine d'athlétisme a nommé directeur technique national, Saïd Aouita, l'ancien roi du demi-fond. L'instance souhaite ainsi : «insuffler une nouvelle dynamique à l'athlétisme national». Cette nomination intervient après les mauvais résultats des athlètes marocains aux Jeux Olympiques puisque seuls le marathonien Jawad Gharib (argent) et Hasna Benhassi (bronze au 800 m femmes) ont tiré leur épingle du jeu.
Le champion olympique du 5.000 m en 1984 et du monde en 1987, sera notamment chargé : «d'améliorer les performances des athlètes marocains susceptibles d'aboutir au statut de médaillés internationaux». Aouita avait dans les années 1980 battu les records du monde du 1.500 m et du 5.000 m. Auteur Message maelstrom77 Boss d'Athled 
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Date du message : Thursday 4 September 2008 à 10h01
FredA a écrit : | ...sera notamment chargé : «d'améliorer les performances des athlètes marocains
houlà ça me fait peur maintenant quand je lis ça  Auteur Message maelstrom77 Boss d'Athled 
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Date du message : Thursday 4 September 2008 à 10h02
Le Marocain Jaouad Gharib, médaillé d’argent du marathon aux Jeux Olympiques 2008, s’est dit capable, à l’âge de 36 ans, de courir encore et de viser davantage de titres.
"Malgré mes 36 ans, je sens que je suis encore capable de courir. L’âge n’est pas un obstacle pour moi", a affirmé Gharib mercredi à la presse, à son arrivée à l’aéroport de Rabat-Salé en provenance de Pékin. Evoquant ses projets après les JO 2008, le double médaillé d’or des Mondiaux en 2003 (Paris) et 2005 (Helsinki), a indiqué qu’il consultera son manager "pour examiner la possibilité de participer à des courses et, pourquoi pas, viser une médaille lors des Mondiaux d’athlétisme en 2009 (à Berlin) si les conditions sont bonnes". Revenant sur le marathon de dimanche dernier, Gharib a expliqué que "les conditions étaient difficiles, notamment le climat. En plus, je souffrais de douleurs dans mon estomac et mon pied, mais Dieu merci j’ai pu surmonter toutes ces difficultés".
"J’ai tâché de contre-carrer les manœuvres de mes adversaires, notamment kenyans et éthiopiens, et j’ai pu coller au peloton de tête jusqu’aux derniers mètres. Mais je n’ai pas pu suivre le rythme du Kenyan (Samuel Kamau Wanjiru, vainqueur du marathon, ndlr) et je suis entré deuxième", a-t-il expliqué. "J’aurai aimé que l’hymne national retentisse à Pékin. Toutefois le drapeau marocain a flotté dans le ciel de la capitale chinoise", a dit le champion marocain, assurant que "la Fédération nous a assuré tous les moyens nécessaires pour disputer ces joutes dans les meilleures conditions". Gharib a été accueilli à son arrivée, notamment, par Karim Akari, secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports et Abdeslam Ahizoune, président de la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA). La performance de Gharib, qui intervient 48 ans après un exploit similaire de feu Abdeslam Radi au marathon olympique de 1960 à Rome, est de nature à attirer davantage l’attention sur cette discipline, qui peut devenir un important pourvoyeur de médailles pour le Maroc.
"Le marathon peut devenir une spécialité marocaine. Nous avons près de 15 marathoniens qui disposent du minima. En plus les plus prestigieux marathons du monde sont souvent marqués par une bonne présence des Marocains", a indiqué à la MAP Mr Mustapha Aouchar, directeur technique national. Lors de la préparation des JO 2008, "les trois meilleurs marathoniens ont été sélectionnés pour défendre les couleurs nationales sur la base de leurs performances en 2007", a souligné Mr Aouchar. Pour la première fois dans l’histoire des participations marocaines aux jeux olympiques, a-t-il affirmé, "une stratégie a été mise en œuvre par la Fédération dès le début de cette année afin de permettre aux marathoniens de se préparer tôt". Cette démarche coupe avec le passé "où la désignation des représentants du Maroc au marathon se faisait seulement quelques mois avant les JO", a-t-il affirmé.
"Cette stratégie a donné ses fruits, à savoir une médaille d’argent très précieuse", a dit Mr Aouchar, ajoutant que Gharib "méritait mieux eu égard à son palmarès". Trois marathoniens marocains étaient engagés dans les JO 2008, à savoir Abderrahime Bouramdane, Gharib et Abderrahim Goumri. En plus de l’argent de Gharib, la récolte marocaine aux JO 2008 comprend une médaille de bronze remportée par Hasna Benhassi au 800 m. Après Pékin 2008, le bilan total de la participation du Maroc aux Jeux Olympiques a atteint 21 médailles, dont 6 en or, 5 en argent et 10 en bronze.
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