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Date du message : Wednesday 22 August 2007 à 11h39


Mondiaux-2007 - Longueur messieurs: Saladino et Howe à Kobe
OSAKA (Japon), 22 août 2007 (AFP)
Le Panaméen Irvin Saladino, favori du saut en longueur aux Mondiaux d'athlétisme d'Osaka (25 août/2 septembre), s'entraîne depuis une semaine à Kobe, à une trentaine de kilomètres d'Osaka, où il a notamment croisé le double champion d'Europe italien Andrew Howe.
"Nous nous préparons sur des stades différents, mais nous avons eu l'occasion de nous parler quelques fois", a déclaré Howe, 22 ans, arrivé depuis dix jours.
Champion continental en salle et en plein air, Howe ambitionne au moins une médaille. "J'ai bâti ma saison pour atteindre le maximum de ma forme à Osaka. La chaleur et l'humidité ne me gênent pas", a déclaré l'athlète né aux Etats-Unis d'un père allemand et d'une mère jamaïcaine.
En l'absence du Grec Louis Tsatumas, meilleur performeur de la saison (8,66 m) mais forfait aux Mondiaux pour blessure, Saladino (24 ans), lauréat l'an dernier de cinq victoires sur six en Golden League, possède cette année la mesure de référence avec un saut à 8,53 m.
Il est également la meilleure chance de médaille d'or aux Mondiaux pour l'Amérique latine.
asc/jgu

Dopage - Mondiaux-2007: les Américains ne font pas les malins (DOSSIER, ENCADRE)
Par Emmanuel PIONNIER
OSAKA (Japon), 22 août 2007 (AFP)
Encore traumatisée par les encombrants dossiers Marion Jones et Justin Gatlin, la délégation américaine arrive à Osaka en croisant les doigts pour que le maillot USA ne soit pas une nouvelle fois sali par le dopage lors de ces Mondiaux d'athlétisme.
Mondiaux-2003: Kelli White, championne du monde du 100 m et du 200 m, est la reine du Stade de France. Quelques mois plus tard, elle est emportée par l'affaire Balco et perd ses titres.
Mondiaux-2005: Justin Gatlin, champion du monde du 100 m et du 200 m, est le roi d'Helsinki. Un an plus tard, un contrôle positif ne le dépossède pas de ses titres mais jette une ombre éternelle sur ses victoires.
Alors, à qui le tour en 2007, serait-on tenté de se demander ? Que va-t-il se passer si Tyson Gay, favori du 100 et du 200 m, réussit le doublé ?
Et que se serait-il passé si le contrôle positif lors des Championnats nationaux fin juin du triple-sauteur Kenta Bell (3e) avait été annoncé pendant les Mondiaux ?
Plutôt que de se lamenter, Craig Masback, le patron de l'athlétisme américain, préfère insister sur le travail de l'Agence américaine antidopage (USADA).
"Termes positifs"
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"Nous devons vraiment parler en des termes plus positifs de ce que nous faisons, explique Masback. Les contrôles n'ont jamais été aussi omniprésents dans le reste du monde."
Contrôlés depuis 1989, les Américains semblent effectivement surveillés de près, surtout par leurs propres instances.
Ainsi cette année, l'USADA a déjà procédé à 5124 contrôles lors du premier semestre et plus de 25% d'entre eux (1335) ont concerné l'athlétisme: 470 au premier trimestre lors de la saison hivernale, généralement plus calme, 865 au deuxième trimestre qui marque le début de la saison estivale.
Uniquement lors de ce deuxième trimestre, 357 ont été des contrôles inopinés et 508 contrôles ont été effectués en compétition.
Mais le vrai souci des autorités sportives américaines n'est pas le nombre de résultats qui reviennent positifs des laboratoires et qui représentent un pourcentage ridicule, mais le nom des poissons.
Débarrassés de l'affaire Balco, qui n'a pas touché que l'athlétisme mais aussi et surtout le base-ball, débarrassé de Tim Montgomery, de Kelli White, les Américains traînent encore deux dossiers.
Liste noire
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Contrôlé positif en avril 2006, Justin Gatlin a vu son appel de la suspension de huit ans examiné fin juillet. Aucune décision définitive. En clair, 16 mois après le contrôle, le dossier est toujours perdu dans les procédures judiciaires.
Gatlin plaide le sabotage, tout en tentant de faire réduire sa peine en collaborant avec les instances qui essaient de prendre des poissons encore plus gros: l'entraîneur Trevor Graham, soupçonné d'être le dénominateur commun entre presque tous les cas positifs américains ces dernières années.
Le cas Marion Jones est un peu différent.
La triple championne olympique en 2000 est toujours passée à travers les mailles du filet, malgré les témoignages à charge de son ex-mari, CJ Hunter, lui-même contrôlé positif, et du patron de Balco, malgré le contrôle positif du père de son enfant, Tim Montgomery.
Les instances ont cru la tenir lorsqu'un échantillon A a été déclaré positif l'an passé lors de son retour. En vain. L'échantillon B l'a innocentée.
Sur la liste noire de tous les organisateurs, l'ancienne star retrouve maintenant son nom lié à des affaires d'escroqueries bancaires, de saisies de propriétés, de dettes. Bref, la déchéance.
Mais au moins elle ne sera pas à Osaka. Gatlin non plus.
ep/pp/chc

Lolo le coach
Neurone gauche d'Athled