IAAF - Diack pour un dernier tour de piste
OSAKA (Japon), 21 août 2007 /Source : AFP
Le Sénégalais Lamine Diack, candidat unique à sa succession à la présidence de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) mercredi à Osaka, entend pour son ultime mandat léguer un héritage "aux générations futures".
C'est le dernier défi, à 74 ans, du "lion" sénégalais et tout le sens de sa profession de foi. Foi dans le premier sport olympique intransigeant face aux tricheurs et le plus attrayant auprès des jeunes.
Ayant accédé à la fonction en 1999 à la suite du décès de l'Italien Primo Nebiolo, Lamine Diack avait été plébiscité en 2001, lors du congrès d'Edmonton (Canada), et n'avait déjà pas trouvé d'adversaire en 2003. "Son grand mérite, c'est d'avoir rassemblé la famille de l'athlétisme", souligne Aboubacar Camara, président de la Fédération guinéenne.
Le milliardaire et président du comité national olympique grec Minos Kyriakou avait fait savoir l'an dernier qu'il était volontaire pour défier Diack, au nom de l'Europe, mais la Fédération grecque d'athlétisme n'a pas donné suite.
Secrétaire général de l'IAAF, Pierre Weiss, souligne la volonté de Lamine Diack de porter à son terme le Plan mondial pour l'athlétisme qu'il avait présenté lors des Mondiaux 2003 à Paris/Saint-Denis. Dix ans, c'est le délai fixé pour l'oeuvre par l'ancien sauteur en longueur et on ne s'arrête pas au milieu du gué, ce qui tombe bien puisque l'IAAF fêtera ses 100 ans en 2012.
Si l'athlétisme est le premier sport olympique, avec notamment 213 fédérations et un record de pays engagés (203 contre 202 en 1999 à Séville) aux Mondiaux d'Osaka qui débutent samedi, il a perdu la première place à l'école.
Ecole de la vie, l'athlétisme doit, selon le président de l'IAAF, être reconsidéré comme aussi indispensable que les maths et les langues.
Ligne dure
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Sur le front du dopage, l'IAAF n'a pas quitté la première ligne. Elle veut depuis plusieurs années fixer la barre haut, avec une suspension ferme de quatre ans pour la première infraction, contre deux actuellement, quitte à réduire la punition an cas de circonstance(s) atténuante(s). L'Agence mondiale antidopage (AMA) préconise un cheminement inverse, avec une peine plancher de deux ans qu'on pourrait éventuellement porter à quatre pour certains cas extrêmes.
Par tradition, les congrès électifs se déroulent dans un climat très diplomatique. On ne prend pas de décision importante, l'ojectif étant d'assurer une réélection ou une élection qui s'obtiennent aussi sur des consensus et des compromis.
Justement, dans ce cadre, les postes de vice-présidents attisent les ambitions de quelques grands champions des dernières décennies qui ont déjà leurs places au conseil de l'IAAF. Le Britannique Sebastian Coe, l'Ukrainien Serguei Bubka et le Cubain Alberto Juantorena vont donc en découdre. D'une certaine façon, la succession de Lamine Diack a déjà commencé.
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lolo_le_coach
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Date du message : Tuesday 21 August 2007 à 17h05
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