Une question me taraudait depuis quelques semaines. Pourquoi cette explosion des contrôles à la testostérone, tant dans le cyclisme, que dans l'athlé?
Ce produit a été un des premiers produits détectables dans les années 60, au même titre que les amphétamines. Dès la loi sur le Sport de 1965 en fait.
Le test de base se basait sur un rapport entre testo et épitestostérone. Ce rapport varie normalement aux alentours de 1. Etait considéré positifs, ceux dont le rapport dépassait 6! Vous imaginez bien la fenêtre enorme qu'il restait pour se charger, entre le rapport de 1 et le rapport de 6!
Petit à petit la recherche a donc développé un test très pointu permettant de détecter toute prise de testostérone exogène (non produite par le corp). Ce test est basé sur le taux de carbone 13 présent dans les urines.
Ce nouveau test est infaillible. Il coûte cher, mais appremment les instances qui veulent faire du ménage (l'AMA notammnent) investissent le maximum pour que soit effectuer ce test dans le plus possible de contrôle.
Les sports d'endurance sont donc de plus en plus touchés par ce dopage "musculaire" et non plus seulement sanguin (qui joue sur la globulie comme l'epo). Tout comme il est débile de penser que les sprinters ne peuvent pas prendre d'epo, il est inconséquent de croire que les demi-fondeurs ne prennent pas d'anabolisants, de testo, d'hormone de croissance, de nandrolone,etc...
En résumé, on peut dire qu' actuellement, un demi-fondeur doit éviter l'epo classique et la testo. Mais qu'il peut encore prendre de la DynEpo (epo non détectable encore) et des hormoners de croissance.
Mais je crois que désormais les urines sont conservées (comme pour le Tour de France depuis 2000) et que donc d'ici 5 ans, tous les tricheurs à ses deux produits seront confondus. A priori pour la DynEpo, le test devrait être prêt pour Pékin.
La course du gendarme et du voleur continue...