Vainqueur de la dernière édition de la célèbre Corrida de la Saint Sylvestre à Sao Paolo, où s’était auparavant illustré à cinq reprises le recordman du monde du marathon Paul Tergat, Marilson Dos Santos a choisi de disputer son premier marathon à Paris.
Comment vous êtes-vous décidé à faire vos débuts sur marathon à Paris ?
J’ai bien examiné la question avant de faire mon choix et comme j’ai remarqué qu’il y a presque toujours eu de bons chronos réalisés ici, j’ai voulu venir. Je sais que je suis en très bonne forme en ce moment et les séances spécifiques que j’effectue depuis ces derniers mois me laissent penser que je peux courir en 2h09’ ou un peu mieux sur ce parcours.
Votre victoire à Sao Paolo doit vous donner des ailes…
Bien sûr, car cette course est très importante au Brésil et j’ai réussi à prouver que je suis un des meilleurs athlètes du pays. Désormais tout le monde va suivre mes résultats et attendre que je fasse quelque chose de grand.
Comme la meilleure performance mondiale de Ronaldo Da Costa (2h06’10’’) il y a six ans à Berlin, par exemple ?
D’abord je dois beaucoup travailler pour pouvoir progresser tout doucement. Ce n’est que mon premier marathon et Ronaldo a été recordman du monde. Il est unique, j’en suis encore très loin. Pour l’instant l’objectif c ‘est de réaliser une bonne performance et de pouvoir représenter mon pays aux Jeux Olympiques.
Aviez-vous suivi à la télévision la course de Da Costa ?
Non, à l’époque je participais à un Ekiden (course de marathon en relais) à Sao Paolo. Au même moment où se terminait notre course, nous entendions le speaker nous annoncer la victoire de Da Costa à Berlin. Personne ne pouvait y croire. Coïncidence ou pas, ce jour-là mon équipe a terminé première. Mais j’étais loin de penser que j’allais courir un marathon un jour. Ce n’est que deux ans plus tard que cette idée a pris forme pour moi.
Quelle sera votre tactique de course dimanche matin ?
C’est très simple, il faut que j’arrive à rester au contact du groupe de tête le plus longtemps possible, ou en tout cas que les premiers soient toujours dans mon champ de vision. Comme les temps de passage demandés prévoient une course en 2h08’, je sais que ce sera difficile mais on ne sait jamais.
Communiqué de presse du marathon de Paris