Bek a écrit :En même temps ce n'est pas évident de gérer une foule sur une ligne d'arrivée.
Surtout que ça ne doit pas être loin d'être une première, tu veux faire quoi, mettre un vigile tout les 2mètres...
Bon, cet incident est quand même moins grave que l'agression du leader brésilien lors du marathon d'Athènes 2004, ou, plus récemment, de ce qui s'est passé lors de l'arrivée du dernier marathon de Boston 
Il y a 41 ans, l'américain Franck Shorter, vainqueur du marathon des JO de Munich 1972, a aussi été victime d'un plaisantin - là aussi, encore en Allemagne - mais un incident sans commune mesure avec les 11 otages israéliens assassinés 
Un imposteur reçoit les honneurs
A quelques centaines de mètres de l'arrivée, c'est un jeune allemand qui est en tête. Il rentre dans le stade sous les acclamations des 80000 spectateurs présents et persuadés d'ovationner Shorter. Au lieu d'un athlète, il s'agit en fait d'un imposteur.
Norbert Südhaus fait partie d'un camp de jeunes organisé à l'occasion des jeux olympiques. Agé de 16 ans, il trouve que l'ambiance est bien triste après les malheureux événements qui ont eu lieu au village olympique quelques jours plus tôt. Pour s'amuser, il décide sans trop y réfléchir de prendre part à la fin du marathon olympique. Adossé aux barrières de sécurité, il les franchit sans aucun mal et commence alors à courir en direction du stade, un dossard sur le dos. Après son entrée triomphale dans le stade, spectateurs et officiels découvrent la supercherie. Sitôt la ligne passée, il est emmené auprès du président du comité d'organisation pour quelques explications. Südhaus n'eut aucune sanction suite à son imposture. Quand Franck Shorter, vrai vainqueur de ce marathon entra dans le stade, il n'eut pas droit aux ovations espérées. Il fut bien sur acclamé mais pas autant que ne l'avait été Südhaus. Ce dernier écrivit par la suite une lettre d'excuses à Shorter mais ne reçut pas de réponse en retour. Shorter eu du mal à digérer cet incident et déclara lors des jeux de 1976 qu'on le verrait entrer en tête sur le stade à moins d'un autre plaisantin. Ironie du sort, c'est un autre allemand qui le devança à Montréal, mais pas un plaisantin cette fois.