LES AMBITIONS FRANCAISES


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STATHLED
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Date du message : Saturday 21 June 2003 à 08h49


Les athlètes français se retrouvent dans la position inédite de favoris de la Coupe d'Europe, aujourd'hui et demain à Florence, alors que leurs homologues...


Les athlètes français se retrouvent dans la position inédite de favoris de la Coupe d'Europe, aujourd'hui et demain à Florence, alors que leurs homologues féminines, abonnées à la troisième place depuis 1998, ont les moyens de poursuivre leur série.

Sur le nouveau stade Luigi Ridolfi, les Français, qui n'ont jamais remporté l'épreuve inaugurée en 1965, doivent confirmer leurs performances de début de saison.

« La position de favori est dangereuse. Mais c'est aussi l'occasion d'apprendre à gérer une forme de pression, remarque le DTN Robert Poirier, premier Français vainqueur d'une épreuve de Coupe d'Europe (sur 400 m haies en 1965 à Stuttgart). Ca change beaucoup de choses, ça matérialise un souhait que j'exprime depuis longtemps : les autres nations doivent compter avec la France ».

En dépit des absences

Mais l'athlétisme ne se résume pas à une compilation de chiffres, surtout dans le cadre d'une compétition par équipes qui fait référence à l'esprit collectif au sein d'un sport individuel. L'an dernier, le zéro à la perche de Jean Galfione avait plombé la performance des Bleus, troisièmes à 6 points des Britanniques et à 2 des Allemands.

Le leadership virtuel est d'autant plus symbolique que les Français ont fait le voyage en Toscane sans leurs deux figures emblématiques et champions d'Europe, Mehdi Baala (1.500 m), par choix de préparation, et Stéphane Diagana (400 m haies), qui effectuera sa rentrée le 26 juin à Strasbourg sur le tour de piste mais sans haies.

Marc Raquil, auteur il y a deux semaines à Séville d'un nouveau record de France sur 400 m (44''80), illustre l'esprit conquérant. Il défiera en Toscane les trois médaillés des Championnats d'Europe 2002.

Chez les dames, le trophée, comme c'est le cas depuis 1997, est dévolu aux Russes, impressionnantes avec, entre autres, Anastasia Kapachinskaya (22''48 sur 200 m), Marina Kuptsova (2,02 m à la hauteur) et la discobole Natalya Sadova (69,38 m).

Si la France aborde avec le sourire les joutes florentines, la Grèce, dont les équipes viennent d'accéder à la Super Ligue, risque d'effectuer le chemin inverse cette année. Chez les messieurs, le pays hôte, qui court après les fastes d'il y a un quart de siècle, est également menacé de relégation.


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A savoir :
¤ Aujourd'hui, à partir de 17 h 10, sur France 2 ; demain, à partir de 15 h 35, sur France 3.