Le 200m oui, le 400m non ...??

Imaginez vous êtes au bord de la piste à entraîner une jeune athlète, elle réalise des bons temps, des très bons temps même pour le 400m. En compétition cela se confirme, 48" sur le tour de piste ! En junior 1 en plus. Vous vous dites que vous tenez là la nouvelle Marie-Jo ! C'est parti pour la conquête de titres mondiaux et olympiques. Mais non ... World Athletics a décidé de priver Christine Mboma du 400m ... Pas de nouvelle Reine Christine donc. La Reine Christine dont c'était l'anniversaire lundi au passage, j'ai vu ça sur sa fiche FFA, la commission nationale des anniversaires a dû obtenir le droit de remettre les dates de naissance sur ces fiches.

Donc Christine Mboma a le droit seulement de courir le 200m. Quelle logique ? Comme si on n'avait pas besoin de puissance sur cette distance. Elle a quand même réussi à devenir vice-championne olympique du 200m, c'est peut-être la meilleure réponse qu'elle pouvait donner à World Athletics !

Déjà râlé dessus, et on continue encore et encore. Mais bon, ça changera pas grand chose.
De l'autre côté tu peux parler de Niyonsaba qui a battu le Record du monde du 2000m. Distance peu courue, mais des temps de références par O'Sullivan, G. Dibaba, Budd, Burka, Galkina... et record pas que battu, explosé dans un obscur meeting en Croatie !!!

schpountz a écrit :

obscur meeting en Croatie !!!

Continental Tour Gold level, 14e au classement mondial des meetings

Je ne sais pas si j’ai vraiment envie de relancer le débat là-dessus tant il est vain et impossible à solutionner de façon totalement satisfaisante, mais je suis toujours étonné de voir la polarisation de beaucoup sur ces quelques athlètes qui défraient la chronique, et seraient donc de fait « coupables » par leur seule existence de l’une des plus grandes inégalités et injustices que le sport ait connues ! Et pourtant Dieu sait que dans ce domaine, et de quelque côté on appréhende le sport, on n’a que l’embarras du choix !... Mais, signe des temps sans doute, il faut des boucs émissaires à tout et ces athlètes ont le profil idéal pour remplir ce rôle, l’idée, très machiste, que l’on a plus ou moins consciemment de « ce que doit être une femme » n’étant pas le dernier élément à entrer en ligne de compte.

A ce propos, il y a sur les réseaux sociaux des centaines d’interventions de gens courroucés et vindicatifs à l’extrême et qui mélangent allègrement, souvent sans rien connaître au sujet, hyperandrogénie, intersexuation, transidentité, voire simplement physique atypique pour en faire un « paquet cadeau » de tout ce qui n’est pas une « vraie femme », et d’où ne sort bien entendu que l’exclusion.

Et il ne manque même pas de « prophètes du catastrophisme » qui nous promettent pour les années qui viennent des sélections dès la naissance d’athlètes hyperandrogènes, voire la « fabrication » de telles athlètes, et pour bientôt des records du monde féminins pulvérisés genre 10"30 au 100m, 3’40 au 1500m, 8m en longueur et 25m au poids de 4 ! Et peu importe si l’hyperandrogénie a toujours existé dans le sport et ailleurs (5 à 10% des femmes en sont atteintes), si personne n’est foutu de quantifier l’avantage (que je ne remets pas en cause) qu’elle procure, et s’il y a bien d’autres facteurs, notamment génétiques, environnementaux, sociaux qui concourent à la performance.

Et par-dessus tout il y a bien entendu le dopage. D’ailleurs je crois que je rigolerai bien le jour où une athlète hyperandrogène performante sera contrôlée positive, et ça arrivera n’en doutons pas…

philathle a écrit :

Je ne sais pas si j’ai vraiment envie de relancer le débat là-dessus tant il est vain et impossible à solutionner de façon totalement satisfaisante, mais je suis toujours étonné de voir la polarisation de beaucoup sur ces quelques athlètes qui défraient la chronique, et seraient donc de fait « coupables » par leur seule existence de l’une des plus grandes inégalités et injustices que le sport ait connues ! Et pourtant Dieu sait que dans ce domaine, et de quelque côté on appréhende le sport, on n’a que l’embarras du choix !... Mais, signe des temps sans doute, il faut des boucs émissaires à tout et ces athlètes ont le profil idéal pour remplir ce rôle, l’idée, très machiste, que l’on a plus ou moins consciemment de « ce que doit être une femme » n’étant pas le dernier élément à entrer en ligne de compte.

A ce propos, il y a sur les réseaux sociaux des centaines d’interventions de gens courroucés et vindicatifs à l’extrême et qui mélangent allègrement, souvent sans rien connaître au sujet, hyperandrogénie, intersexuation, transidentité, voire simplement physique atypique pour en faire un « paquet cadeau » de tout ce qui n’est pas une « vraie femme », et d’où ne sort bien entendu que l’exclusion.

Et il ne manque même pas de « prophètes du catastrophisme » qui nous promettent pour les années qui viennent des sélections dès la naissance d’athlètes hyperandrogènes, voire la « fabrication » de telles athlètes, et pour bientôt des records du monde féminins pulvérisés genre 10"30 au 100m, 3’40 au 1500m, 8m en longueur et 25m au poids de 4 ! Et peu importe si l’hyperandrogénie a toujours existé dans le sport et ailleurs (5 à 10% des femmes en sont atteintes), si personne n’est foutu de quantifier l’avantage (que je ne remets pas en cause) qu’elle procure, et s’il y a bien d’autres facteurs, notamment génétiques, environnementaux, sociaux qui concourent à la performance.

Et par-dessus tout il y a bien entendu le dopage. D’ailleurs je crois que je rigolerai bien le jour où une athlète hyperandrogène performante sera contrôlée positive, et ça arrivera n’en doutons pas…

En fait si je lis bien ton propos, toi t as pas d'avis sur l'hyperandrogeneite dans le sport , mais plutot sur les cons en fait

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