L'EPO n'améliore pas les performances !


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Maurin GUAY
Boss d'Athled

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Date du message : jeudi 6 décembre 2012 à 19h36


Voir ici

Quand je pense à tous les pauvres sportifs qu'on a suspendu pour ça

Ils sont forts ces anglais !

Maurin GUAY

http://www.mauringuay.com
https://www.facebook.com/pg/teamlapinathletisme/
http://earv.athle.com/

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Missa
Visiteur


Date du message : jeudi 6 décembre 2012 à 20h05


Maurin GUAY a écrit :

Voir ici

Quand je pense à tous les pauvres sportifs qu'on a suspendu pour ça

Ils sont forts ces anglais !

Il faudrait demander à Hassan ce qu'il en pense, à moins qu'il soit déja trop occupé à préparer les prochains JO...

Message

Eole
Visiteur


Date du message : jeudi 6 décembre 2012 à 20h19


Maurin GUAY a écrit :

Voir ici

Quand je pense à tous les pauvres sportifs qu'on a suspendu pour ça

Ils sont forts ces anglais !

Un coup a se faire du mauvais sang pour rien.

Tu l'as lu précisément l'article (la flemme de m'y pencher de suite)

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alizee
Boulimique du forum!

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Date du message : jeudi 6 décembre 2012 à 23h00


Maurin GUAY a écrit :

Voir ici

Quand je pense à tous les pauvres sportifs qu'on a suspendu pour ça

Ils sont forts ces anglais !

il faut lire tout ça et en anglais : lien c'est une revue de littérature. Et ç'est dans le cadre du cyclisme
Message

Maurin GUAY
Boss d'Athled

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Date du message : jeudi 6 décembre 2012 à 23h22


en fait l'article dis surtout que cette étude n'aurai pas permis de mettre en oeuvre que l'EPO permettrai d'améliorer la VO2max sur des test de 20'

Bref comme quoi on peut faire dire n'importe quoi à des chiffres

Maurin GUAY

http://www.mauringuay.com
https://www.facebook.com/pg/teamlapinathletisme/
http://earv.athle.com/

Message

Eole
Visiteur


Date du message : vendredi 7 décembre 2012 à 08h12


Maurin GUAY a écrit :

en fait l'article dis surtout que cette étude n'aurai pas permis de mettre en oeuvre que l'EPO permettrai d'améliorer la VO2max sur des test de 20'

Bref comme quoi on peut faire dire n'importe quoi à des chiffres

Surprenant vu comme ça effectivement.

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philathle
Pilier de bar du forum

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Date du message : vendredi 7 décembre 2012 à 09h27


Alors Il faut immédiatement rendre ses 7 tours de France à Lance Armstrong.
Quelle injustice ! Finalement cet homme est un martyr du sport, il faudra que l'UCI demande sa béatification quand il mourra...

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cross4hsteeple
Boulimique du forum!

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Date du message : vendredi 7 décembre 2012 à 10h56


Maurin GUAY a écrit :

Ils sont forts ces anglais !

Juste pour le plaisir de chipoter ... envoyer un lien vers un média australien, faisant écho d´une étude menée par des chercheurs aux Pays-Bas (et en apparence tous néerlandais), et publiée dans une revue anglaise mais appartenant à un éditeur américain... c´est un peu rapide de faire porter le chapeau aux anglais :-)

Plus sérieusement, il s´agit d´une revue qui reprend, compile des résultats d´études précédentes, n´y ajoute pas de nouveaux résultats, et en tire une conclusion qui, moi aussi, me laisse perplexe.

Message

thomas
Boulimique du forum!

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Date du message : vendredi 7 décembre 2012 à 12h17


cross4hsteeple a écrit :

Maurin GUAY a écrit :

Ils sont forts ces anglais !

Juste pour le plaisir de chipoter ... envoyer un lien vers un média australien, faisant écho d´une étude menée par des chercheurs aux Pays-Bas (et en apparence tous néerlandais), et publiée dans une revue anglaise mais appartenant à un éditeur américain... c´est un peu rapide de faire porter le chapeau aux anglais :-)

Plus sérieusement, il s´agit d´une revue qui reprend, compile des résultats d´études précédentes, n´y ajoute pas de nouveaux résultats, et en tire une conclusion qui, moi aussi, me laisse perplexe.

Non moi je ne suis aucunement surpris de cette interprétation qui est très honnête intellectuellement (cela ne veut pas dire qu'elle correspond à la réalité, mais qu'elle est cohérente par rapport aux données présentées).

Un résultat de test sur vélo de 20 min ne présage en rien d'un résultat après 5h de vélo comme cela ne présage rien d'un résultat de test en course à pied sur différentes durées. Les effets mesurés seront probablement tous différents car les tests sont tous réalisés en conditions différentes et ne mesurent pas la même chose.
Cet article ne fait que dire " un résultat mesuré dans certaines conditions ne présage en rien du résultat mesuré dans d'autres conditions". Ce qui me fait dire que le titre de ce topic est également un raccourcis hasardeux.

Bien entendu on peut fortement suspecter que pour 5h de vélo il y ait des améliorations liées à l'EPO mais ce ne sont que des suspicions. Les qualités demandées pour des efforts de 5h ou 20 min étant très différentes.

De même qu'en est-il des échantillons testés?

Encore une fois ce n'est qu'une suspicion mais il est très probable que le bénéfice lié au dopage soit beaucoup plus fort sur des athlètes peu entraînés (et c'est toujours le cas dans ce type d'étude). Tandis que pour des athlètes déjà entraînés au maximum, le gain sera forcément plus faible car le stimulus appliqué sur le métabolisme de l'athlète est déjà colossal. Gain plus faible certes, mais gain qui peu avoir un impact bien plus important : une qualification ou non, une prime ou non, une médaille ou non, un record ou non.

Message modifié le vendredi 7 décembre 2012 à 12h22 par thomas

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bruno
Membre historique

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Date du message : vendredi 7 décembre 2012 à 18h45


Maurin GUAY a écrit :

Voir ici

Quand je pense à tous les pauvres sportifs qu'on a suspendu pour ça

Ils sont forts ces anglais !

c'est le premier avril dans quel calendrier ?

bruno

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grillon
Visiteur


Date du message : vendredi 7 décembre 2012 à 22h40


........dangereuse



Les sportifs qui se dopent à l'EPO (erythropoïétine) mettent leur vie en danger, sans être certains de pouvoir améliorer leurs performances, selon une étude de chercheurs européens publiée hier.

Ce qui est certain, en revanche, c'est que la substance fait courir de sérieux risques à ceux qui l'utilisent, en raison d'un épaississement du sang qui peut aboutir à la constitution de caillots pouvant entraîner des infarctus et des accidents vasculaires cérébraux, écrivent les auteurs de l'article publié dans le British Journal of Clinical Pharmacology.

L'érythropoïétine est une hormone naturelle, produite par les reins, qui agit sur la moelle osseuse pour stimuler la production des globules rouges et améliorer ainsi le transport de l'oxygène dans le corps.

Elle est apparue sur la liste des produits interdits par le Comité olympique international au début des années 1990, lorsque les premiers soupçons de dopage d'athlètes par cette substance se sont fait jour.

Le scandale de l'EPO a surtout frappé le cyclisme, éclaboussant notamment le Tour de France et Lance Armstrong, dépouillé cette année de ses 7 victoires au Tour après des accusations de dopage.

L'équipe de chercheurs dirigée par Adam Cohen, professeur au centre de recherche sur les médicaments aux Pays-Bas, a passé en revue les données existantes sur les effets de l'EPO sur des cyclistes en bonne santé, mais dont aucun n'avait participé à des compétitions de très haut niveau.

Mais aucune preuve d'amélioration de l'endurance n'a été apportée chez les cyclistes dont la VO2 max a été testée pendant une durée de 20 minutes, alors qu'une course de haut niveau peut durer 5 à 6 heures.

Pour les auteurs de l'étude, la VO2 max ne jouerait d'ailleurs qu'un rôle mineur dans la capacité d'endurance des cyclistes professionnels, car peu de courses sont d'une intensité telle que la VO2 max puisse être décisive. «Alors qu'il n'existe aucune preuve convaincante de l'efficacité d'un médicament dans ce contexte, l'inscription de l'EPO sur la liste des médicaments interdits a pu faire croire à tort qu'il existerait un effet bénéfique prouvé sur les performances des cyclistes professionnels» relèvent encore les auteurs qui espèrent que leur étude va conduire les cyclistes et leurs entraîneurs à renoncer au dopage.

Ils réclament également de nouvelles études, portant plus spécialement sur les cyclistes de haut niveau.

La Nouvelle République des Pyrénées

i

La Gloire ne peut être où la vertu n'est pas /Lamartine

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grillon
Visiteur


Date du message : dimanche 9 décembre 2012 à 23h14


DES CHERCHEURS QUI SE CONTREDISENT ? de VOLODALEN.com

ette date et jusqu'à aujourd'hui, l'EPO a été plébiscitée par les sportifs pratiquant les activités d'endurance. Cet engouement s'explique par une efficacité ressentie par les sportifs ("sentiment d'avoir un turbo") et prouvée par de nombreuses expérimentations scientifiques.
Le médecin suédois, Bjorn Ekblom, celui là même qui avait mis au moins la technique de l'autotransfusion, fut un des premiers scientifiques à prouver l'efficacité de l'EPO. L'amélioration trouvée au niveau de la performance était de l'ordre de 10% en trois semaines. Depuis, ce chiffre a été confirmé plusieurs fois. Après 6 semaines de traitement, l'augmentation de la consommation d'oxygène serait de 8% et celle de la performance de 16%.
Le fameux Ekblom a même été jusqu'à comparer l'utilisation d'EPO avec l'autotransfusion pour trouver que dans les deux cas la hausse de VO2max est comparable.
Même si tel est effectivement le cas, l'utilisation d'EPO présente de multiples avantages sur l'autotransfusion :
la méthodologie des injections est infiniment plus simple
les injections peuvent être répétées à intervalles contrôlés et adaptées en fonction des réactions du sportif.
l'hormone disparaît rapidement du sang (en 48h les taux sont revenus à la normale) alors que ses effets se prolongent plusieurs semaines. Remarquons que ce simple constat rend dérisoire toute tentative de contrôle sanguin direct lors des compétitions.

Ces prérogatives ont contribué à faire de l'EPO, le produit des sports de durée. Aux dires de certains spécialistes, c'est le processus d'entraînement en entier qui serait géré à partir de l'EPO et de l'évolution du taux de globules rouges qu'elle engendre. Chez un sujet lambda le taux d'hématocrite (% exprimant la concentration des globules rouges dans le sang) se situe dans une fourchette comprise entre 40 et 50% (un peu moins pour une femme). Une première période de prise d'EPO amène ce taux aux alentours de 50-55%. Un entraînement de type longues sorties à allures modérées est effectué conjointement. Dans un deuxième temps, la prise d'EPO amène l'hématocrite aux alentours de 55-60% ; l'entraînement fractionné peut alors donner toute sa mesure.

Si nous reprenons notre planification du parfait dopeur, nous obtenons un programme du type :
période 1 : produits anabolisants
période 2 : corticoïdes
période 3 : hormone de croissance et IGF-1
période 4 : EPO
Bien évidemment toutes les variations sont possibles, tous les "cocktails" sont envisageables autour de cette base incertaine.

Mais revenons à l'EPO. Là encore, s'agissant d'une hormone, son utilisation n'est pas sans dangers pour le sportif.
Tout d'abord, signalons que sa prise doit être couplée avec celle de fer qui entre dans la composition de l'hémoglobine (le pigment transporteur d'oxygène) contenu dans les globules rouges. Etant donné que les doses sont données de manière empirique (pour ne pas dire farfelues) de nombreux cas de surdosage en fer ont été détectés. Les coureurs surdosés risquent de nombreuses lésions cellulaires (cirrhose, diabète, accidents cardiaques…).
Par ailleurs, l'EPO peut conduire à des embolies. Si elle est injectée trop rapidement, elle peut engendrer un syndrome grippal avec fièvre, frissons, douleurs musculaires…. Autant de symptômes ressentis par les coureurs ...d'une certaine affaire cycliste
i

La Gloire ne peut être où la vertu n'est pas /Lamartine

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thomas
Boulimique du forum!

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Date du message : dimanche 9 décembre 2012 à 23h56


grillon a écrit :

DES CHERCHEURS QUI SE CONTREDISENT ? de VOLODALEN.com

ette date et jusqu'à aujourd'hui, l'EPO a été plébiscitée par les sportifs pratiquant les activités d'endurance. Cet engouement s'explique par une efficacité ressentie par les sportifs ("sentiment d'avoir un turbo") et prouvée par de nombreuses expérimentations scientifiques.
Le médecin suédois, Bjorn Ekblom, celui là même qui avait mis au moins la technique de l'autotransfusion, fut un des premiers scientifiques à prouver l'efficacité de l'EPO. L'amélioration trouvée au niveau de la performance était de l'ordre de 10% en trois semaines. Depuis, ce chiffre a été confirmé plusieurs fois. Après 6 semaines de traitement, l'augmentation de la consommation d'oxygène serait de 8% et celle de la performance de 16%.
Le fameux Ekblom a même été jusqu'à comparer l'utilisation d'EPO avec l'autotransfusion pour trouver que dans les deux cas la hausse de VO2max est comparable.
Même si tel est effectivement le cas, l'utilisation d'EPO présente de multiples avantages sur l'autotransfusion :
la méthodologie des injections est infiniment plus simple
les injections peuvent être répétées à intervalles contrôlés et adaptées en fonction des réactions du sportif.
l'hormone disparaît rapidement du sang (en 48h les taux sont revenus à la normale) alors que ses effets se prolongent plusieurs semaines. Remarquons que ce simple constat rend dérisoire toute tentative de contrôle sanguin direct lors des compétitions.

Ces prérogatives ont contribué à faire de l'EPO, le produit des sports de durée. Aux dires de certains spécialistes, c'est le processus d'entraînement en entier qui serait géré à partir de l'EPO et de l'évolution du taux de globules rouges qu'elle engendre. Chez un sujet lambda le taux d'hématocrite (% exprimant la concentration des globules rouges dans le sang) se situe dans une fourchette comprise entre 40 et 50% (un peu moins pour une femme). Une première période de prise d'EPO amène ce taux aux alentours de 50-55%. Un entraînement de type longues sorties à allures modérées est effectué conjointement. Dans un deuxième temps, la prise d'EPO amène l'hématocrite aux alentours de 55-60% ; l'entraînement fractionné peut alors donner toute sa mesure.

Si nous reprenons notre planification du parfait dopeur, nous obtenons un programme du type :
période 1 : produits anabolisants
période 2 : corticoïdes
période 3 : hormone de croissance et IGF-1
période 4 : EPO
Bien évidemment toutes les variations sont possibles, tous les "cocktails" sont envisageables autour de cette base incertaine.

Mais revenons à l'EPO. Là encore, s'agissant d'une hormone, son utilisation n'est pas sans dangers pour le sportif.
Tout d'abord, signalons que sa prise doit être couplée avec celle de fer qui entre dans la composition de l'hémoglobine (le pigment transporteur d'oxygène) contenu dans les globules rouges. Etant donné que les doses sont données de manière empirique (pour ne pas dire farfelues) de nombreux cas de surdosage en fer ont été détectés. Les coureurs surdosés risquent de nombreuses lésions cellulaires (cirrhose, diabète, accidents cardiaques…).
Par ailleurs, l'EPO peut conduire à des embolies. Si elle est injectée trop rapidement, elle peut engendrer un syndrome grippal avec fièvre, frissons, douleurs musculaires…. Autant de symptômes ressentis par les coureurs ...d'une certaine affaire cycliste
i

Augmentation de perf de 16%? Désolé mais même si l'EPO fonctionne, c'est à des années lumières de ce niveau.
ça revient à faire des série de 400 en 1min au lieu de 1min 12 grossomodo. Soit passer d'un niveau tout juste régional à international.

Message

Missa
Visiteur


Date du message : lundi 10 décembre 2012 à 08h24


thomas a écrit :

Augmentation de perf de 16%? Désolé mais même si l'EPO fonctionne, c'est à des années lumières de ce niveau.
ça revient à faire des série de 400 en 1min au lieu de 1min 12 grossomodo. Soit passer d'un niveau tout juste régional à international.

On doit pas en être loin tu sais. J'ai en mémoire Ramzi qui devait avoir un record proche des 3'43 avant sa fulgureuse progression qu'on lui connait, et les exemples ne manquent pas. D'ailleurs j'avais bien aimé le livre de Fouad Chouki parce qu'il traite le sujet ouvertement alors qu'il est tabou. Les athlètes qui se font prendre à l'EPO perdent tous la mémoire, sont atteints de déni ou de mauvaise foi évidente, il faudrait voir si ce ne seraient pas des effets secondaires d'ailleurs.

J'ai le souvenir d'une discussion que j'avais eue avec un ami, parti bien trop tôt, qui avait eu des cures d'EPO pour traiter son cancer. Sportif, il me disait que l'EPO te changes en surhomme. Il avait la capacité d'être remis sur pied dans des périodes où il se disait être une loque, terrassé par la maladie. Alors le même traitement sur un athlète déja bien entrainé...

Message

thomas
Boulimique du forum!

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Date du message : lundi 10 décembre 2012 à 11h14


Missa a écrit :

thomas a écrit :
Augmentation de perf de 16%? Désolé mais même si l'EPO fonctionne, c'est à des années lumières de ce niveau.
ça revient à faire des série de 400 en 1min au lieu de 1min 12 grossomodo. Soit passer d'un niveau tout juste régional à international.

On doit pas en être loin tu sais. J'ai en mémoire Ramzi qui devait avoir un record proche des 3'43 avant sa fulgureuse progression qu'on lui connait, et les exemples ne manquent pas. D'ailleurs j'avais bien aimé le livre de Fouad Chouki parce qu'il traite le sujet ouvertement alors qu'il est tabou. Les athlètes qui se font prendre à l'EPO perdent tous la mémoire, sont atteints de déni ou de mauvaise foi évidente, il faudrait voir si ce ne seraient pas des effets secondaires d'ailleurs.

J'ai le souvenir d'une discussion que j'avais eue avec un ami, parti bien trop tôt, qui avait eu des cures d'EPO pour traiter son cancer. Sportif, il me disait que l'EPO te changes en surhomme. Il avait la capacité d'être remis sur pied dans des périodes où il se disait être une loque, terrassé par la maladie. Alors le même traitement sur un athlète déja bien entrainé...

Les lieux communs ont malheureusement la vie dure.

Quand une voiture de course a un pneu crevé et qu'on le change, elle va nettement plus vite après. Par contre si elle n'a pas de soucis et qu'on lui change ses pneus, y aura-t-il une amélioration de perf?

L'effet d'un médicament sur un malade n'a rien (mais alors vraiment absolument rien) à voir avec l'effet de ce même médicament sur un sujet sain. C'est juste indiscutable.

Pour les améliorations de perf, passer de 3'43" à 3'30" représente une amélioration de 6,1% "seulement". C'est déjà plus que monumental comme chacun le sais ici. Tellement monumental qu'il est raisonnablement impensable de l'attribuer à un facteur unique et donc qu'elle soit due à l'EPO seule. Pour info une amélioration de 16% représente un passage de 4'10" à 3'30", ce qui relève de la science fiction pure (même chargé a bloc avec tout ce que tu peux trouver). Ce chiffre me fait donc avoir de sérieux doutes (pour ne pas dire "rires") sur l'étude qui l'annonce (mais c'est cool, car je vais pouvoir gagner l'or à Rio du coup ).

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grillon
Visiteur


Date du message : mardi 11 décembre 2012 à 10h00


Ecrive
Quand une voiture de course a un pneu crevé et qu'on le change, elle va nettement plus vite après. Par contre si elle n'a pas de soucis et qu'on lui change ses pneus, y aura-t-il une amélioration de perfi

quans une voiture de course a un pneu crevé , elle est obligée de stopper sinon c'est la mort assurée , par contre si elle n'a pasde soucis et qu'on lui change ses pneus contre des pneus antidérapants dernière génération , rebondissants , adaptés à la configuration de la route et au climat , OUI elle ira beaucoup plus vite car le pilote n'aura plus peur de la pousser au maximum...

Si NOUS on part d' exemples d'athlètes , déjà , de haut niveau , cela ne fausse t'il pas cette histoire de pourcentage ?
il est bien évident que l'homme est comme cette voiture de course il ne pourra pas aller plus vite que son moteur génétique ne le lui permet , mais il exploitera avec l'epo les quelques palliers qui lui manquent au niveau VMA..pas qu'avec l'epo
Si on prend un athlète régional de valeur , peu entrainé par rapport à un athlète formé haut niveau (par l'entrainement ) , qu'on le bourre d'EPO et du RESTE (parce qu'il y a le RESTE :anabolisants , corticoides , hormonne de croissance ) ne pensez vous pas que le pourcentage de progression de la perf peut avoisiner ce qui est annoncé dans Voloden ?
Je me pose juste la question car personne à ce jour ne peut dire comment ces athlètes s'entrainent en réalité lors de leurs prises de dope , les gens parlent mais rien de concret , l'epo aurait sans doute une autre fonction que celle d'améliorer directement la performance , je pense à une récupération qui permettrait à l'individu d'être au sommet de sa forme en compétition comme si il prenait les commandes d'une voiture de course toute neuve par rapport aux autres concurrents.Enfin ce sont des réflexions tirées de ce que l'on sait de l'action de l'EPO , pour moi il est evident qu'elle n'entre pas seule dans le processus de dopage , que sait t'on du reste ? ( Julie coulaud n'avait pas que de l'EPO en sa possession )
Dopage = trucage de la performance , après je crois que je m'en contrebalance du pourcentage ,c'est un truc de chercheur ça , il n'y a que le résultat qui compte = ils vont beaucoup plus vite , ils durent plus longtemps que pépé Grillon

La Gloire ne peut être où la vertu n'est pas /Lamartine

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grillon
Visiteur


Date du message : mardi 11 décembre 2012 à 10h06


dans cet article on nous apprend l'origine de l'expression appliquée aux dopés "rat de laboratoire " EN FAIt ce sont des HAMSTERS

Ecrifabriquée chez l’homme bien évidemment on s’en serait doutée !!! et l’EPO recombinante ? Et bien elle est fabriquée en utilisant des cellules CHO qui sont des cellules ovariennes de hamster. Vous allez me dire mais comment des cellules de HAMSTERS peuvent fabriquer de l’EPO recombinante humaine ? C’est simple, les protéines sont codées au niveau des gènes (je ne vous apprend rien), il suffit d’isoler la séquence en acides nucléiques codant pour la l’EPO humaine, et de l’intégrer aux cellules hôtes (dans le cas de l’EPO c’est les cellules CHO de hamster). Cette cellule fabrique des protéines pour sa propre survie et va donc synthétiser dans la foulée de l’EPO humaine (puisque je le rappelle on lui a transféré la séquence codant pour l’EPO humaine). Il est alors logique que l’EPO fabriquée chez l’homme et l’EPO fabriquée par l’hôte aient la même séquence en acides amines. Cependant l'EPO est une protéine glycosylée c'est à dire que des enzymes vont ajouter des sucres sur certains acides aminés de la protéines. (voir la figure ci-dessous)


L’EPO humaine ne contient que des mono di et tri oligosaccharides acides mais ne contient pas de structures tétra acidique qui ne sont présentes que sur l’EPO recombinante (rhEPO). D’autre part certains motifs ne sont pas synthétisés par les cellules CHO car elles ne possèdent pas certaines enzymes présentes chez l’homme, notamment la sialyl α 2-6 transférase, la N-acétyl glucosamine transférase et la 1-3/4 fructosyl transférase

Des lors le profil en sucres de l’EPO humaine et de l’EPO recombinante sont différents.

Ce sont ces différences qui vont permettre de savoir si un sportif c’est dopé. Comment ? En comparant le point isoélectrique des deux protéines. En effet, l’EPO naturelle stoppe sa migration à un pH compris entre 3,92 et 4,42 tandis que l’EPO recombinante est arrêtée à un pH compris entre 4,42 et 5,11.


Autrement dit on demande au Monsieur de faire un petit pipi et on fait une analyse du point isoélectrique de la manière suivante : l'échantillon d'urine à analyser est installé sur une plaque électrique recouverte d'un gel plus acide à l'une des extrémités et plus basique à l'autre. En appliquant un courant électrique aux bornes de la plaque, l’EPO naturelle et recombinante avancent dans le gel, entraînées par leurs charges. Mais elles n'évoluent pas à la même vitesse et pas dans le même sens sur la plaque. L’EPO naturelle stoppe sa migration à un pH compris entre 3,92 et 4,42 tandis que l’EPO recombinante est arrêtée à un pH compris entre 4,42 et 5,11 (voir figure ci-dessus). Pour visualiser les différentes bandes correspondantes aux molécules d’EPO, la technique utilise un procédé immunologique, autrement dit une batterie d'anticorps qui peut être ensuite révélée comme un film photo. Avec cette méthode, on peut donc identifier l’EPO naturelle de l’EPO reco


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forumiste
Pilier de bar du forum

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Date du message : mardi 11 décembre 2012 à 13h09


Merci pour l'info et la mise au point grillon dans ce drôle de monde où tout les contrôlés positifs à l'EPO crient à l'erreur d'analyse.
Heureusement que pour les contrôles d'alcoolémie ce n'est pas le cas. Bonjour le bordel !

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philathle
Pilier de bar du forum

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Date du message : mardi 11 décembre 2012 à 13h32


forumiste a écrit :

Merci pour l'info et la mise au point grillon dans ce drôle de monde où tout les contrôlés positifs à l'EPO crient à l'erreur d'analyse.

Cela dit, dans ce genre d'analyse complexe, le risque d'erreur, même s'il est faible, est toujours possible. c'est pour cela qu'il y a un échantillon B et donc une seconde analyse effectuée en cas de positivité de la première.

Ce n'est d'ailleurs pas le seul domaine où les risques d'erreurs d'analyse sont possibles. Par exemple, les cas de séro positivité déclarés par une première analyse, puis démentis par une seconde, ne sont certes pas courants mais pas rarissimes non plus.

Message

forumiste
Pilier de bar du forum

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Date du message : mardi 11 décembre 2012 à 13h37


Bien sûr philathle vous avez raison.
On peut alors se demander pourquoi un "certain" échantillon B n'a apparemment pas été analysé.