JAMES NE VEUT PAS ALLER A EDIMBOURG...

SOPHIE JAMES (Avon SEC), bien que junior 2 e année, a réalisé l'exploit de rivaliser avec les athlètes kenyanes et éthiopiennes, dimanche dernier à Choisy-le-Roi, lors de l'épreuve internationale du Val-de-Marne. Classée sixième de l'épreuve remportée par la Portugaise Clarys Cruz, la Seine-et-Marnaise a laissé éclater une nouvelle fois toute sa classe en terminant meilleure Française même chez les seniors. « Elle a couru d'une manière fort intelligente », n'hésite pas à annoncer Gérard Sautret, son entraîneur. D'ailleurs, Jean-François Pontier, le coordonnateur du demi-fond français, l'a sélectionnée directement à la vue de sa prestation. Il est rare il est vrai de voir des Françaises, qui plus est des juniors, tenir la dragée haute aux Africaines. Pourtant, Sophie James, nullement impressionnée par cette sixième place au milieu du gratin mondial, reste fidèle à sa réputation. « Il n'est pas question que je participe aux Championnats d'Europe juniors le 14 décembre à Edimbourg avec l'équipe de France, lâche-t-elle à l'issue de l'arrivée. Ce n'est pas prévu à mon programme. » Déception dans le camp du staff tricolore qui doit ainsi se passer de la meilleure Française du moment. « Je ne comprends pas trop pourquoi elle ne souhaite pas honorer sa sélection, lance Jean-François Pontier. Il est bon de se frotter au gratin européen surtout en juniors. C'est là que l'on commence à se former. » En tout cas, côté Gérard Sautret, il garde la ligne directrice décidée depuis longtemps avec son athlète. « Il est bien trop tôt de lancer ces jeunes dans le grand bain international. On a déjà vu que la plupart d'entre eux n'atteignaient jamais le haut niveau par la suite », insiste l'entraîneur rebelle. Du coup, Sophie James, qui prépare d'autre part un BTS diététique par correspondance, va se consacrer de nouveau aux entraînements. « Elle effectuera les Championnats départementaux, régionaux et Lifa de cross avec le club, indique Gérard Sautret. Histoire de rester dans le milieu du club. » Un cas unique que seul l'avenir pourra dire si Sophie James a eu raison de se ménager chez les juniors.

Donc si je comprends bien son entraineur veux que Sophie ne cours pas avec des des juniors comme elle car c'est trop tot et c'est trop épuisant.
Par contre ça course de dimanche avec des kenianes seniors ça ne l'était pas.
Je respecte ce choix mais je ne le comprends pas ...
Celle qui est repechée doit etre contente en tous cas.
Bon courage à elle

Effectivement, il n'y a pas grand chose a comprendre sauf un exces d'autorité d'un coach qui avait déjà quqelues soucis avec le staff tricolore lors des Europe sur piste. C'est de la provocation de venir courir le cross de sélection et, ensuite, d'y renoncer. Je crois que si le coach a peur des compétitions internationales, c'est d'abord pour lui car il a peur de laisser un peu de champ à son athlète....
En soi, le championnat d'europe n 'a rien de traumatisant pour l'athlète c'est bien la façon de la préparer physiquement et psychologiquement qui peut poser probléme. Les autres françaises vont être déçues sauf la 6° qui, espérons le, sera repêchée.

Refusé d sélections c fort même moi je ferai la même chose, combien de sélections g pu refusé moi je vs assure :
le 1er tour d interclub 2002
et le 2ème tour d régionnaux de cross FFA en 2002 aussi!!

Chui un petit fou ds ma tête moi!!!

Biz tt le monde!!

chony king de l'aquajogging

Refuser une selection ca ne se refuse pas!Je pense que l'on devrait radié de l'equipe de france tout ceux qui n'ont pas un motif valable pour refuser une selection!Et vous qu'en pensez vous

Fab

Personne n'est dans les chaussures de cette athlète ni dans celles de son coach. Aprés tout si elle pense que ses objectifs à long terme justifient de renoncer à telle ou telle competition c'est son problème et c'est sa décision. Contraindre quelqu'un à honorer une séléction c'est liberticide et contre-productif. Quelqu'un qui n'a pas envie de courir ne le fera pas bien...Mieux vaut laisser la place à ceux qui bien que moins bons ont envie de mouiller le maillot.
Enfin si on regarde la trajectoire de nos meilleurs juniors ces dernières 15 années, on n'est pas loin de penser qu'elle à raison....

Dans c't'histoire y'a plusieurs trucs qui me chiffonnent : On lit des phrases du genre "le coach sait c'qu'il faut pour son athlète" (je sais tu n'as pas dit ça Tonton, mais en fait je réponds à plusieurs messages en même temps) J'suis pas d'accord. Paske le coach ne possède pas d'athlète. C'est pas SON athlète. La Sophie elle s'appartient à elle, pas à quelqu'un d'autre. Les coachs possessif-gourous j'aime pas trop. T'ention j'ai pas dit que le coach de Sophie James était de ceux là...j'en sais rien, j'le connais pas ! C'était une remarque générale ! Pour en revenir à Edimbourg directement, j'suis convaincue qu'elle n'y laisserait aucune plume, moins qu'à rivaliser avec des seniors Kenyanes par exemple. Mais surtout, humainement, elle passe à côté d'un truc énorme ! Supposons qu'elle termine dans les 5 premières (j'suis pas trop ambitieuse sur ce coup, non ?) Quel souvenir colossal pour elle dans quelques années ! Quelle satisfaction intérieure elle pourrait en retirer. J'trouve dommage de passer à côté d'une occasion de se faire plaisir !
Pis moi j'trouve qu'il faut pas hésiter à prendre du plaisir partout où y'en a (si c'est pas au détriment d'autres personnes bien entendu ! )
Bisous, bisous !

Justinne la plus preneuse de plaisir des copines

Dison kel va raté cette sélection mais si elle est encore la en sénior (ce ki é fort à parier) elle aura tt le tps d'honorer d sélections à moins kel les refuse à nouvo et a ce moment c a n'y rien comprendre!!!

chony king de l'aquachoning

Il est certain que je ne comprend pas trop sa manière de préserver.
Car au lieu qu'elle suive une scolarité normale, désormais la demoiselle s'entraine 2 fois par jour en junior. Alors je ne vois vraiment pas en quoi ça l'épargne de ne pas participer à ce championnat !

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Tu as raison Justinne au sujet de la relation athlète-entraineur, c'est comme ça que je l'ai vécu comme athlète et c'est comme ça que j'essaye de le pratiquer comme entraineur (même si je n'hesite pas à botter les fesses, pour parler imagé, de ceux qui courrent à côté de leurs pointes, demande à Eddy).

Le problème c'est que la relation est délicate avec des ados. Tu n'es pas là pour les manipuler, mais tu es là pour essayer de leur éviter les galères. Tu les influences forcément ne serait-ce qu'en affirmant tes valeurs fondées, construites sur ton vécu face à des jeunes en construction pas encore bien stables dans leurs convictions profondes.
Tu es en position d'éducateur avec tous ce que cela comporte de paradoxal et d'ambigu : Eduquer etymologiquement c'est "rendre droit", cela fait un peu peur, et on voit le genre de droiture que cela pourrait vouloir dire. Former c'est aussi déformer et conformer, déformer le naturel (l'enfant egocentré guidé par ses besoins) pour le rendre conforme aux exigences du groupe social. L'idée d'éducation porte en elle à la fois la possibilité d'une aliénation et celle d'une émancipation etc...
Il est trés difficile de juger cette relation de l'extérieur, on a connu des athlètes de trés haut niveau ayant une relation quasi-fusionnelle et infantile avec le coach, mais avec des résultats hors du commun.
On connait des entraineurs qui font marner les juniors avec des entrainements de furieux pour obtenir des résultats (séléctions, titres, records etc...) et justifient leur démarche en disant que ces jeunes auront des beaux souvenirs et que comme 90% d'entre eux disparaissent dans les etudes et la vie professionnelle par la suite autant leur faire atteindre le top au moment ou les conditions sont réunies.
De l'extérieur cela parait raide mais ce n'est pas totalement faux et n'oublions pas que les jeunes (et parfois les parents) sont souvent les premiers à vouloir s'entrainer plus pour briller en junior...
La démarche opposée (preserver les possibilités d'épanouissement en senior) se justifie aussi. Sauf que si les circonstances font que l'athlète arrete le sport il sera passé à coté...
Il existe aussi un chemin intermédiaire difficile et peut-être encore plus risqué...
J'échange volontiers un super crac angoissé et mal dans sa peau, contre un coureur plus modeste mais bien dans sa vie et accessoirement dans ses pointes...