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Posté le 06/10/2004 à 09h31 par La B.

LA STRUCTURE. Gwénaël Vigot a créé la SARL Athlé Team International Management. Il en est le gérant et son père détient des parts. Le manager brestois est agréé par la Fédération internationale d'athlétisme. 24 athlètes font partie de la structure : 7 femmes dont une Française (Carmen Oliveras) et 17 hommes dont deux Français (le Brestois Benoît Nicolas et Laurent Vapaille). Gwénaël Vigot n'a qu'un seul « concurrent » en France : un manager parisien qui gère une quinzaine de Kenyans.
LE FONCTIONNEMENT. Les athlètes restent environ deux mois à Brest une fois au printemps, une fois en automne. Ils sont logés au centre de Keraudren. En dehors de ces périodes de compétitions, ils rentrent chez eux au Kenya.
LA JOURNÉE TYPE. A Brest, les Kenyans vivent entre eux. Vers 9 h, footing à jeun d'une heure suivi du petit-déjeuner. Sieste jusqu'à 15 h. Déjeuner vers 15-16 h puis balade et télévision. Le dernier repas est pris vers 22 h 30. Le week-end est réservé à la compétition. Au Kenya, après une période de coupure, ils s'entraînent trois fois par jour à 5 h 30, 11 h et 16 h.
L'ARGENT (1). Gwénaël Vigot fait prendre en charge par les organisateurs de course les frais de déplacement et d'hébergement de ses athlètes. Le manager prélève 15 % (*) des contrats et des gains. Les athlètes ont à leur charge le logement (150 € par mois) et l'avion pour le Kenya. Aujourd'hui, Isabella Ochichi, la vice-championne olympique, génère à elle seule 70% du chiffre d'affaire d'Athlé T.I.M qui a subi un contrôle fiscal l'an passé. Les impôts n'ont formulé aucun grief.

(*) Pour les athlètes français, la Fédération impose de ne pas dépasser 10 % de prélèvement.
L'ARGENT (2). Au Kenya, le salaire moyen est de 100 € par mois. Les athlètes de Vigot ramènent chez eux 3.000 à 4.000 € en moyenne par voyage.
UN CAMP D'ENTRAÎNEMENT AU KENYA. Pour recruter ses athlètes, Gwénaël Vigot finance depuis trois ans un « camp d'entraînement » à Kisii au Kenya. Le Brestois s'y rend une fois par saison. Il a confié la gestion de son centre à Evans Ogaro, un ancien de son groupe, et à Wesley Ochoro, un athlète de son groupe actuel. Les deux Kenyans ont en charge de détecter et former les futurs « stars du bitume ». Jairus Chanchima, le vainqueur d'Auray-Vannes est issu de ce camp.
PAS TOUJOURS PERFORMANTS. Il y a sept ans, Gwénaël Vigot s'est vu proposer « un gars très très fort ». Première course, le « champion » termine derrière la troisième féminine. Deuxième course idem. Le Brestois l'a poliment reconduit à l'aéroport et a subi une perte financière.