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Posté le 01/04/2004 à 09h23 par Stathled
Sur le bitume parisien, le Lorrain tentera, à 36 ans, de décrocher son visa pour les Jeux. Un rêve olympique qu'il n'a jusque-là jamais pu toucher.
NANCY. « Ce 4 avril, j'y songe depuis que j'ai franchi la ligne d'arrivée des Mondiaux de Paris ». Hakim Bagy jouera gros, très gros dimanche dans les rues de la capitale. Un véritable quitte ou double, avec en toile de fond, une évidente intensité dramatique. Sur le bitume parisien, le Lorrain jouera en effet probablement plus qu'une saison. Presque une carrière ! Car, à 36 ans, celui qui est devenu un habitué des rendez-vous internationaux avec l'équipe de France (Mondiaux, championnats d'Europe) tentera une nouvelle fois (la dernière ? ) de s'ouvrir les portes du rêve olympique. Un bonheur suprême auquel il n'a jamais goûté.
Car Sydney, c'était encore trop tôt pour Bagy, qui commençait à apprivoiser le marathon et ses 42,195 km de souffrances : « En 2000, j'étais encore trop juste. Si les Jeux avaient eu lieu en 2001, j'y serais sans doute allé. Mais bon, c'est comme ça, j'ai été aux championnats du Monde d'Edmonton ». En 2004, souhaitons simplement qu'il ne soit pas trop tard... Car si on ne refera pas l'histoire, on constatera simplement qu'elle s'est montrée un brin ingrate avec le Lorrain.
« Aujourd'hui, le niveau du marathon en France est bien plus élevé qu'il y a quelques années. Alors, je relativise. Bien sûr que dimanche à Paris, ce sera important. Mais moi, contrairement à d'autres, je n'ai rien à perdre », explique Bagy, plus philosophe que jamais.
Cinq pour une place
Pour le Lorrain, les données seront simples et compliquées à la fois. Soit il réalise les minima dimanche et il aura ses chances de s'envoler pour Athènes en août prochain. Soit il échoue dans cette course contre le chronomètre et la sanction sera sans appel. Car il n'y aura pas de seconde chance.
Il faudra donc commencer par réaliser moins de 2 h 12'. « Je sais que c'est faisable. En 2001, j'avais approché les 2 h 11' (NDLR : 2 h 11'06, son record personnel). J'ai ce temps dans les jambes, j'en suis persuadé. Mais tout dépendra de la physionomie de la course. J'espère que ça ne partira pas aussi vite que l'an dernier. A la mi-course, les meilleurs étaient passés en 1 h 02''52. Ça avait explosé de toutes parts », se souvient Bagy, qui avait finalement coupé la ligne d'arrivée en 2 h 14'02.
Loin derrière Benoît « Z » sur une autre planète ce jour-là (2 h 06') et Driss El-Himer pointé un peu plus loin que le grand bonhomme de ce marathon 2003.
Ces deux-là ont leur billet pour Athènes quasiment en poche, ils ne fouleront pas, du reste, le bitume parisien dimanche. Reste, en définitive, une seule place à attribuer par la DTN. Une minuscule brèche dans laquelle ils seront cinq à vouloir s'engouffrer.
Dans la course à cet ultime strapontin pour Athènes, Bagy retrouvera de sérieux clients, Lahssini, Sgyhr, Lahrouane et Behar : « Tous ont des références chronométriques supérieures aux miennes. C'est pour cela, je le répète, que je n'ai rien à perdre. Behar, par exemple, a déjà couru en 2 h 09' ». Behar, dont ce sera, à 42 ans, sans doute la dernière occasion de s'inviter aux réjouissances olympiques. Quand on vous parlait d'intensité dramatique...
Stathled
Posté le 01/04/2004 à 16h14 par question
c'est qui Lahrouane?
Posté le 01/04/2004 à 17h34 par marc
Zeroual, je pense.
Posté le 02/04/2004 à 20h38 par Stathled
Il s'agit bien évidemment de LARBI ZEROUAL... qui courra le marathon de Paris en compagnie de Tarik BOUZID, Abdellah BEHAR, Ismail SGHYR, sans doute Mustapha ESSAID, Eric DUBUS, Hassan El-Ahmadi et bien entendu Hakim BAGY...
Stathled