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Posté le 20/03/2020 à 16h29 par Eole
Sa nouvelle orientation competitive , a 29 ans
On l'envierait presque
.
Posté le 21/03/2020 à 14h40 par silvio
chrono de 23 secondes et 49 centièmes . la semaine derniere .
Posté le 21/03/2020 à 15h19 par forumiste
Pour préparer les JO ? Elle n'a pas de chance …
Elle ne doit pas avoir une grosse marge de progression, une coureuse de 800m bossant déjà bien sa vitesse. Enfin je dis ça par rapport à ce que je connais, ma grand-mère fait souvent du sprint court, avec même départs supersoniques en starts façon Mobylette !
Posté le 22/03/2020 à 01h10 par philathle
forumiste a écrit : Pour préparer les JO ? Elle n'a pas de chance …Elle ne doit pas avoir une grosse marge de progression, une coureuse de 800m bossant déjà bien sa vitesse. Enfin je dis ça par rapport à ce que je connais, ma grand-mère fait souvent du sprint court, avec même départs supersoniques en starts façon Mobylette !
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En d'autres temps, Kratochvilova était très performante du 200 au 800, ce qui était déjà un profil extraordinaire, mais elle n'a jamais tenté le 1500m alors que Semenya est réellement devenue l'une des meilleures sur la distance !
Alors je ne crois pas trop au succès de la reconversion "forcée" de Semenya. Bien entendu qu'elle ne sera pas "mauvaise" sur 200m, et qu'elle peut certainement un peu progresser en s'y consacrant, mais je pense aussi qu'elle sera toujours limitée dans le sprint pur.
Posté le 23/03/2020 à 19h51 par Juantorena
philathle a écrit : En d'autres temps, Kratochvilova était très performante du 200 au 800, ce qui était déjà un profil extraordinaire, mais elle n'a jamais tenté le 1500m alors que Semenya est réellement devenue l'une des meilleures sur la distance !Alors je ne crois pas trop au succès de la reconversion "forcée" de Semenya. Bien entendu qu'elle ne sera pas "mauvaise" sur 200m, et qu'elle peut certainement un peu progresser en s'y consacrant, mais je pense aussi qu'elle sera toujours limitée dans le sprint pur.
C'est mécanique... Physiologiquement, même un profil de quart-miler endurant (type Kratochvilova) ne peut pas atteindre sur 200 un niveau de perf équivalant à sa gamme de prédilection.
De fait, Semenya ayant plutôt un pur profil de half-miler (tirant d'avantage vers le 1500 que le 400), elle a à peu près aussi peu de chance de performer sur 200 que sur 5000.
Quant-à l'impression de largesse exceptionnelle de sa gamme, c'est un peu une illusion d'optique induite par la marge peu commune dont elle dispose sur 800 par rapport à ses suivantes (elle vaut bien 1'53), en plus du fait d'avoir été contrainte de s'aventurer aux lisières de son registre naturel, expérimentations qu'on observait encore assez couramment chez les demi-fondeurs jusque dans les années 80, mais qui sont devenus tellement rares depuis qu'on tend à manquer de points de comparaison.
Toutefois, dans un contexte athlétique moins hyper-spécialisé où ces repères nous seraient donnés de manière empirique, on s’apercevrait qu'en réalité les perfs de semenya du 200 au 5000 sont tout ce qu'il y a de plus prévisibles.
Par ailleurs, je me suis toujours demandé pourquoi les profils mixtes de sprinteurs endurants (400-800) se sont à ce point raréfiés au fil du temps...
En effet, des débuts de l'athlé moderne (fin XIXème) jusqu'aux années 50, il n'était pas rare de voir de robustes quarter-milers rivaliser sur 800 - au plus haut niveau - avec de graciles demi-fondeurs (Ted Meredith, John Woodruff, Rudolf Harbig, Mal Whitfield, Tom Courtney, etc).
J'imagine que sur cette distance bâtarde, l'évolution des méthodes d'entrainement a finit par avantager de façon significative les plus rapides parmi les endurants sur les plus résistants parmi les rapides, mais ça reste à étayer...
Posté le 24/03/2020 à 09h32 par philathle
Juantorena a écrit : Par ailleurs, je me suis toujours demandé pourquoi les profils mixtes de sprinteurs endurants (400-800) se sont à ce point raréfiés au fil du temps...
En effet, des débuts de l'athlé moderne (fin XIXème) jusqu'aux années 50, ils n'étaient pas rare de voir de robustes quarter-milers rivaliser sur 800 - au plus haut niveau - avec de graciles demi-fondeurs (Ted Meredith, John Woodruff, Rudolf Harbig, Mal Whitfield, Tom Courtney, etc).
J'imagine que sur cette distance bâtarde, l'évolution des méthodes d'entrainement a finit par avantager de façon significative les plus rapides parmi les endurants sur les plus résistants parmi les rapides, mais ça reste à étayer...
Je me suis un peu posé la même question que toi, et je crois que ton explication est tout à fait plausible. Il y a toutefois un contre exemple ô combien notoire de coureur type 400-800 contemporain très performant, il s'agit du recordman du monde David Rudisha qui ne s'est jamais aventuré plus loin que le 1000m, et encore en toute fin de carrière, avec à la clé un temps bien peu en rapport avec ceux qu'il produisait sur 600 et 800 !
Posté le 24/03/2020 à 11h54 par Juantorena
philathle a écrit : Il y a toutefois un contre exemple ô combien notoire de coureur type 400-800 contemporain très performant, il s'agit du recordman du monde David Rudisha qui ne s'est jamais aventuré plus loin que le 1000m, et encore en toute fin de carrière, avec à la clé un temps bien peu en rapport avec ceux qu'il produisait sur 600 et 800 !
Bien sûr, on en trouve encore de ces spécimens hybrides, mais beaucoup plus rarement que dans les années 50 (où pourtant les méthodes d'entrainement avaient déjà atteint un certain degré d'efficience scientifique).
Et encore, tu cites Rudisha en contre-exemple, mais les cas illustres que j'ai cité présentaient la particularité d'être au plus haut niveau mondial à la fois sur 400 et 800, ce qui est très loin d'être le cas du Kenyan.
Actuellement, le seul coureur dont j'ai connaissance qui illustre rigoureusement ce cas de figure au niveau mondial, c'est son compatriote Emmanuel Korir (44"21 et 1'42"05).
Ce n'est pas le sujet mais, dans le même ordre d'idée, je me suis toujours demandé quelles seraient les distances qui coïncideraient le plus objectivement avec la réalité physiologique des mécanismes sous-tendant - en moyenne - la bascule entre sprint court, sprint long, demi-fond court, etc...
En effet, il faut garder à l'esprit que la gamme classique des distances a été établie arbitrairement sur la base du mile à une époque où on ignorait pratiquement tout de ces mécanismes physiologiques.
Combien de spécialistes du 800 ou du 400 sont en réalité "conçu" pour performer optimalement sur 600 ? Idem pour des milers dont l'optimum se situerait éventuellement entre 1000 et 1200 ?...
J'ai dans l'idée qu'une étude statistique de ces optimums sur un très grand nombre de cas mettrait en évidence par normalisation des paliers métriques qui ne correspondent pas forcément à la gamme classique.
Bien évidement, il faudrait que ces cas ne soient pas des spécialistes, puisque leur entrainement est paramétré pour performer précisément sur une distance cible arbitrairement fixée.
Mais, l'espace/temps étant relatif, je me demande si c'est moins une affaire de "distance parcourue" que de "temps d'effort". De l'un à l'autre, ce qui est sûr, c'est que la variance est grande selon les individus...
Pour certains, 800 m, c'est presque une course d'endurance, quand pour d'autres, c'est quasiment du sprint.
A tout hasard, si quelqu'un a connaissance d'études scientifiques relatives à ce sujet, je suis grave preneur...
Posté le 24/03/2020 à 12h40 par Eole
Juantorena a écrit :philathle a écrit : Il y a toutefois un contre exemple ô combien notoire de coureur type 400-800 contemporain très performant, il s'agit du recordman du monde David Rudisha qui ne s'est jamais aventuré plus loin que le 1000m, et encore en toute fin de carrière, avec à la clé un temps bien peu en rapport avec ceux qu'il produisait sur 600 et 800 !Bien sûr, on en trouve encore de ces spécimens hybrides, mais beaucoup plus rarement que dans les années 50 (où pourtant les méthodes d'entrainement avaient déjà atteint un certain degré d'efficience scientifique).
Et encore, tu cites Rudisha en contre-exemple, mais les cas illustres que j'ai cité présentaient la particularité d'être au plus haut niveau mondial à la fois sur 400 et 800, ce qui est très loin d'être le cas du Kenyan.
Actuellement, le seul coureur dont j'ai connaissance qui illustre rigoureusement ce cas de figure au niveau mondial, c'est son compatriote Emmanuel Korir (44"21 et 1'42"05).Ce n'est pas le sujet mais, dans le même ordre d'idée, je me suis toujours demandé quelles seraient les distances qui coïncideraient le plus objectivement avec la réalité physiologique des mécanismes sous-tendant - en moyenne - la bascule entre sprint court, sprint long, demi-fond court, etc...
En effet, il faut garder à l'esprit que la gamme classique des distances a été établie arbitrairement sur la base du mile à une époque où on ignorait pratiquement tout de ces mécanismes physiologiques.
Combien de spécialistes du 800 ou du 400 sont en réalité "conçu" pour performer optimalement sur 600 ? Idem pour des milers dont l'optimum se situerait éventuellement entre 1000 et 1200 ?...
J'ai dans l'idée qu'une étude statistique de ces optimums sur un très grand nombre de cas mettrait en évidence par normalisation des paliers métriques qui ne correspondent pas forcément à la gamme classique.
Bien évidement, il faudrait que ces cas ne soient pas des spécialistes, puisque leur entrainement est paramétré pour performer précisément sur une distance cible arbitrairement fixée.Mais, l'espace/temps étant relatif, je me demande si c'est moins une affaire de "distance parcourue" que de "temps d'effort". De l'un à l'autre, ce qui est sûr, c'est que la variance est grande selon les individus...
Pour certains, 800 m, c'est presque une course d'endurance, quand pour d'autres, c'est quasiment du sprint.
A tout hasard, si quelqu'un a connaissance d'études scientifiques relatives à ce sujet, je suis grave preneur...
Oui c est le temps plus que la distance qui est a prendre en compte pour ces limites barrieres.. et bien que les physio sont a peu pres tous d'accord pour dire aussi qu'il n'y a pas un passage donné entre utilisation principale de l anaerobie vers l'aerobie.
Apres simple remarque, tres majoritairement on a un peu partout des groupes d entrainement sprint qui engloblent le 4 vs des groupes d entrainements 1/2 fond qui embarquent le 800. Pas simple d etre coureur de 400-800 expert dans les 2 courses avec ces entrants en tout cas, meme si a mon avis la difficulte de ces profils a exister sur la duree peut relever aussi d'une moins grande variete tactique pour triompher la ou (peut etre) jadis l'effet de surprise et de fulgurance pouvait davantage prevaloir (a moins que ce ne soit l exces de sciences et certitudes scientifiques qui aujourd hui rendent les coureurs plus "timorés" .. autre debat bien sur)
Posté le 24/03/2020 à 18h51 par philathle
Eole a écrit : Oui c est le temps plus que la distance qui est a prendre en compte pour ces limites barrieres..
Ah ben voilà… Je comprends mieux maintenant pourquoi les rares fois où j'ai essayé de faire un 400m sérieusement "pour voir", j'ai toujours été lactique au bout de 150m...



Posté le 24/03/2020 à 20h32 par Chrysalide
philathle a écrit :Eole a écrit : Oui c est le temps plus que la distance qui est a prendre en compte pour ces limites barrieres..
Ah ben voilà… Je comprends mieux maintenant pourquoi les rares fois où j'ai essayé de faire un 400m sérieusement "pour voir", j'ai toujours été lactique au bout de 150m...![]()
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Te connaissant, j'aurais dit 120m, mais bon
Posté le 24/03/2020 à 23h35 par philathle
Chrysalide a écrit :philathle a écrit :Eole a écrit : Oui c est le temps plus que la distance qui est a prendre en compte pour ces limites barrieres..
Ah ben voilà… Je comprends mieux maintenant pourquoi les rares fois où j'ai essayé de faire un 400m sérieusement "pour voir", j'ai toujours été lactique au bout de 150m...![]()
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Te connaissant, j'aurais dit 120m, mais bon
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Bah… T'as peut-être raison… quand on est bien lactique on n'a plus une perception bien lucide des choses…

Posté le 25/03/2020 à 11h08 par Chrysalide
philathle a écrit :Chrysalide a écrit :philathle a écrit :Eole a écrit : Oui c est le temps plus que la distance qui est a prendre en compte pour ces limites barrieres..
Ah ben voilà… Je comprends mieux maintenant pourquoi les rares fois où j'ai essayé de faire un 400m sérieusement "pour voir", j'ai toujours été lactique au bout de 150m...![]()
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Te connaissant, j'aurais dit 120m, mais bon
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Bah… T'as peut-être raison… quand on est bien lactique on n'a plus une perception bien lucide des choses…![]()
Non ! Ca, c'est l'âge
Bon allez j'arrête. Le confinement ça me donne envie de déconner ! Déjà que d'habitude...
Posté le 25/03/2020 à 11h14 par ivalo
Chrysalide a écrit :philathle a écrit :Chrysalide a écrit :philathle a écrit :Eole a écrit : Oui c est le temps plus que la distance qui est a prendre en compte pour ces limites barrieres..
Ah ben voilà… Je comprends mieux maintenant pourquoi les rares fois où j'ai essayé de faire un 400m sérieusement "pour voir", j'ai toujours été lactique au bout de 150m...![]()
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Te connaissant, j'aurais dit 120m, mais bon
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Bah… T'as peut-être raison… quand on est bien lactique on n'a plus une perception bien lucide des choses…![]()
Non ! Ca, c'est l'âge
Bon allez j'arrête. Le confinement ça me donne envie de déconner ! Déjà que d'habitude...
Ben si tu fais le con finement, c'est bien !
Posté le 25/03/2020 à 11h45 par Chrysalide
Magnifique Ivalo ! On ne fera pas mieux, on clôt le sujet
Posté le 25/03/2020 à 13h59 par philathle
Chrysalide a écrit : Magnifique Ivalo ! On ne fera pas mieux, on clôt le sujet![]()
C'est déjà fait depuis plus d'une semaine…
