Imprimer les messages du sujet "Jeux Olympiques de Tokyo (JPN) 24 juillet au 9 août 2020"


Imprimer cette page Fermer cette fenêtre

Posté le 19/04/2019 à 20h52 par candide

Bon courage aux candidats ''prioritaires'' pour Tokyo

Pour l'instant, seule Clémence Calvin a répondu au critère (2h23'41'' pour NPR 2h25'00'')

Niveau de performance demandé par la Fédération Française d’Athlétisme pour intégrer prioritairement la sélection :

Date de réalisation entre :
- le 1er janvier 2019 et le 6 octobre 2019 inclus pour la marche et le marathon
- le 1er mai 2019 et le 6 octobre 2019 inclus pour les autres épreuves

Hommes Epreuves Femmes

9''93 100m 10''95
20''00 200m 22''24
44''50 400m 50''30
13''18 110m / 100m Haies 12''64
48''40 400m Haies 54''40
1'44''10 800m 1'58''50
3'33''00 1 500m 4'00''00
13'05''00 5 000m 14'45''00
27'15''00 10 000m 31'10''00
8'14''00 3 000m Steeple 9'15''00
2m34 Hauteur 1m97
5m85 Perche 4m78
8m35 Longueur 6m88
17m35 Triple Saut 14m53
21m50 Poids 19m10
67m00 Disque 64m50
78m00 Marteau 74m45
87m00 Javelot 65m70
Heptathlon 6500 pts
8450 pts Décathlon
2h08'00 Marathon 2h25'00
1h19'10 20km Marche 1h27'00
3h44'00 50km Marche

Posté le 19/04/2019 à 21h02 par ivalo

Trop tôt pour Bigot...

Posté le 19/04/2019 à 21h12 par lp2814

Et bien

Posté le 19/04/2019 à 21h40 par vlabas

Tu as quand même oublié de donner aussi cela:
Minima IAAF :
Périodes de réalisation des performances en plein air, à savoir entre :
- le 1er janvier 2019 et le 3 février 2020 inclus pour le marathon
- le 1er janvier 2019 et le 05 avril 2020 inclus pour le 50km marche
- le 1er janvier 2019 et le 03 mai 2020 inclus pour les 20km marche
- le 1er mai 2019 et le 21 juin 2020 inclus pour toutes les autres épreuves
Hommes Epreuves Femmes
10''05 100m 11''15
20''24 200m 22''80
44''90 400m 51''35
13''32 110m / 100m Haies 12''84
48''90 400m Haies 55''40
1'45''20 800m 1'59''50
3'35''00 1 500m 4'04''20
13'13''50 5 000m 15'10''00
27'28''00 10 000m 31'25''00
8'22''00 3 000m Steeple 9'30''00
2m33 Hauteur 1m96
5m80 Perche 4m70
8m22 Longueur 6m82
17m14 Triple Saut 14m32
21m10 Poids 18m50
66m00 Disque 63m50
77m50 Marteau 72m50
85m00 Javelot 64m70
Heptathlon 6420 pts
8350 pts Décathlon
2h11'30 Marathon 2h29'30
1h21'00 20km Marche 1h31'00
3h50'00 50km Marche

Posté le 20/04/2019 à 13h19 par bruno

vlabas a écrit : Tu as quand même oublié de donner aussi cela:
Minima IAAF :
Périodes de réalisation des performances en plein air, à savoir entre :
- le 1er janvier 2019 et le 3 février 2020 inclus pour le marathon
- le 1er janvier 2019 et le 05 avril 2020 inclus pour le 50km marche
- le 1er janvier 2019 et le 03 mai 2020 inclus pour les 20km marche
- le 1er mai 2019 et le 21 juin 2020 inclus pour toutes les autres épreuves
Hommes Epreuves Femmes
10''05 100m 11''15
20''24 200m 22''80
44''90 400m 51''35
13''32 110m / 100m Haies 12''84
48''90 400m Haies 55''40
1'45''20 800m 1'59''50
3'35''00 1 500m 4'04''20
13'13''50 5 000m 15'10''00
27'28''00 10 000m 31'25''00
8'22''00 3 000m Steeple 9'30''00
2m33 Hauteur 1m96
5m80 Perche 4m70
8m22 Longueur 6m82
17m14 Triple Saut 14m32
21m10 Poids 18m50
66m00 Disque 63m50
77m50 Marteau 72m50
85m00 Javelot 64m70
Heptathlon 6420 pts
8350 pts Décathlon
2h11'30 Marathon 2h29'30
1h21'00 20km Marche 1h31'00
3h50'00 50km Marche

même ceux la ne rigolent pas trop....

bruno

Posté le 20/04/2019 à 19h34 par Serra

Heureusement que le mot "prioritaire" est cité car si c'était le niveau de performance exigé, il n'y aurait pas grand monde à emmener à Tokyo.

Posté le 21/04/2019 à 07h52 par ALAIN25

candide a écrit : Bon courage aux candidats ''prioritaires'' pour Tokyo

Pour l'instant, seule Clémence Calvin a répondu au critère (2h23'41'' pour NPR 2h25'00'')

Niveau de performance demandé par la Fédération Française d’Athlétisme pour intégrer prioritairement la sélection :

Date de réalisation entre :
- le 1er janvier 2019 et le 6 octobre 2019 inclus pour la marche et le marathon
- le 1er mai 2019 et le 6 octobre 2019 inclus pour les autres épreuves

Hommes Epreuves Femmes

9''93 100m 10''95
20''00 200m 22''24
44''50 400m 50''30
13''18 110m / 100m Haies 12''64
48''40 400m Haies 54''40
1'44''10 800m 1'58''50
3'33''00 1 500m 4'00''00
13'05''00 5 000m 14'45''00
27'15''00 10 000m 31'10''00
8'14''00 3 000m Steeple 9'15''00
2m34 Hauteur 1m97
5m85 Perche 4m78
8m35 Longueur 6m88
17m35 Triple Saut 14m53
21m50 Poids 19m10
67m00 Disque 64m50
78m00 Marteau 74m45
87m00 Javelot 65m70
Heptathlon 6500 pts
8450 pts Décathlon
2h08'00 Marathon 2h25'00
1h19'10 20km Marche 1h27'00
3h44'00 50km Marche

On demande quand même sur les 46 épreuves (hors relais) aux athlètes d'approcher, battre voir pulvériser une douzaine de record de France, c'est le prix pour un podium. Courage à vous (sans oublier les potentiels 2024) après plus s'étonner qu'ils virent sport "co" - trail - triathlon - duathlon...

Posté le 21/04/2019 à 08h02 par candide

ALAIN25 a écrit : On demande quand même sur les 46 épreuves (hors relais) aux athlètes d'approcher, battre voir pulvériser une douzaine de record de France, c'est le prix pour un podium. Courage à vous (sans oublier les potentiels 2024) après plus s'étonner qu'ils virent sport "co" - trail - triathlon - duathlon...

Ou, pour certains bi-nationaux, choisissent de représenter un autre pays que la France aux JO

Posté le 21/04/2019 à 13h23 par Eole

ALAIN25 a écrit :
candide a écrit : Bon courage aux candidats ''prioritaires'' pour Tokyo

Pour l'instant, seule Clémence Calvin a répondu au critère (2h23'41'' pour NPR 2h25'00'')

Niveau de performance demandé par la Fédération Française d’Athlétisme pour intégrer prioritairement la sélection :

Date de réalisation entre :
- le 1er janvier 2019 et le 6 octobre 2019 inclus pour la marche et le marathon
- le 1er mai 2019 et le 6 octobre 2019 inclus pour les autres épreuves

Hommes Epreuves Femmes

9''93 100m 10''95
20''00 200m 22''24
44''50 400m 50''30
13''18 110m / 100m Haies 12''64
48''40 400m Haies 54''40
1'44''10 800m 1'58''50
3'33''00 1 500m 4'00''00
13'05''00 5 000m 14'45''00
27'15''00 10 000m 31'10''00
8'14''00 3 000m Steeple 9'15''00
2m34 Hauteur 1m97
5m85 Perche 4m78
8m35 Longueur 6m88
17m35 Triple Saut 14m53
21m50 Poids 19m10
67m00 Disque 64m50
78m00 Marteau 74m45
87m00 Javelot 65m70
Heptathlon 6500 pts
8450 pts Décathlon
2h08'00 Marathon 2h25'00
1h19'10 20km Marche 1h27'00
3h44'00 50km Marche

On demande quand même sur les 46 épreuves (hors relais) aux athlètes d'approcher, battre voir pulvériser une douzaine de record de France, c'est le prix pour un podium. Courage à vous (sans oublier les potentiels 2024) après plus s'étonner qu'ils virent sport "co" - trail - triathlon - duathlon...

parce qu autrement les mecs resteraient a l'athle ? Deja combien de coureurs HN sont passes reellement au duathlon depuis yann millon ? (Il y en a mais a ce qui parait le duathlon est tres sympa aussi.. et pas aux jo non plus ...)

Sinon c est vrai que c est raide la selection pour l'athle aux jo maintenant et faudra peut etre ""repenser "" l'athle sport de competition autrement maintenant pour ne pas faire trop de frustres sur ce critere jo-pas jo dorenavant (??)

.

Posté le 22/04/2019 à 22h28 par philathle

Serra a écrit : Heureusement que le mot "prioritaire" est cité car si c'était le niveau de performance exigé, il n'y aurait pas grand monde à emmener à Tokyo.

Oui tu fais bien de préciser "prioritaire", car j'ai l'impression que certains aimeraient bien mettre le doute sur ce NPR, simplement pour râler une nouvelle fois sur les critères de sélection !

En réalité, c'est juste un moyen de sélectionner "à l'avance" ceux et celles qui ont une vraie chance de finale et plus, et c'est tout. Pour le reste, les critères sont à peu près identiques à ceux des années précédentes, notamment la perf dans les 16 à 3 athlètes par nation. De toute façon, les minimas IAAF sont déjà très hauts et il n'y aura pas des dizaines d'athlètes français capables de les réaliser.

Enfin, s'agissant des JO, la fédé ne peut que proposer une liste de sélectionnés que le CNOF doit ensuite valider en dernier ressort.

Posté le 23/04/2019 à 08h15 par philathle

.

Posté le 23/04/2019 à 10h49 par ALAIN25

philathle a écrit :
Serra a écrit : Heureusement que le mot "prioritaire" est cité car si c'était le niveau de performance exigé, il n'y aurait pas grand monde à emmener à Tokyo.

Oui tu fais bien de préciser "prioritaire", car j'ai l'impression que certains aimeraient bien mettre le doute sur ce NPR, simplement pour râler une nouvelle fois sur les critères de sélection !

En réalité, c'est juste un moyen de sélectionner "à l'avance" ceux et celles qui ont une vraie chance de finale et plus, et c'est tout. Pour le reste, les critères sont à peu près identiques à ceux des années précédentes, notamment la perf dans les 16 à 3 athlètes par nation. De toute façon, les minimas IAAF sont déjà très hauts et il n'y aura pas des dizaines d'athlètes français capables de les réaliser.

Enfin, s'agissant des JO, la fédé ne peut que proposer une liste de sélectionnés que le CNOF doit ensuite valider en dernier ressort.

Et Paris...2024....ça devrait coûter moins cher étant sur place... si les critère sont encore plus haut...on devrait prévenir les "potentiels" ciblés.
Certains vont ils sacrifier une partie de leur jeunesse pour ne rien obtenir au bout ! Peut-être se consacrer à leurs études ou se contenter du plaisir à évoluer en club avec les copains/ines.

Posté le 23/04/2019 à 21h48 par Eole

ALAIN25 a écrit :
philathle a écrit :
Serra a écrit : Heureusement que le mot "prioritaire" est cité car si c'était le niveau de performance exigé, il n'y aurait pas grand monde à emmener à Tokyo.

Oui tu fais bien de préciser "prioritaire", car j'ai l'impression que certains aimeraient bien mettre le doute sur ce NPR, simplement pour râler une nouvelle fois sur les critères de sélection !

En réalité, c'est juste un moyen de sélectionner "à l'avance" ceux et celles qui ont une vraie chance de finale et plus, et c'est tout. Pour le reste, les critères sont à peu près identiques à ceux des années précédentes, notamment la perf dans les 16 à 3 athlètes par nation. De toute façon, les minimas IAAF sont déjà très hauts et il n'y aura pas des dizaines d'athlètes français capables de les réaliser.

Enfin, s'agissant des JO, la fédé ne peut que proposer une liste de sélectionnés que le CNOF doit ensuite valider en dernier ressort.

Et Paris...2024....ça devrait coûter moins cher étant sur place... si les critère sont encore plus haut...on devrait prévenir les "potentiels" ciblés.
Certains vont ils sacrifier une partie de leur jeunesse pour ne rien obtenir au bout ! Peut-être se consacrer à leurs études ou se contenter du plaisir à évoluer en club avec les copains/ines.

bin si c'est ce qu'on leur conseille faute de JO , moi je les encouragerai alors a se mettre au break dance des maintenant ...

Posté le 24/04/2019 à 10h42 par forumiste

Il faut voir, ce sont des chiffres et des lettres, mais c'est vrai que même les minima IAAF sont rudes. Il est vrai aussi qu'être sélectionné aux JO n'a jamais été facile.

Bref, pour Tokyo 2020, au niveau français, hauteur, javelot, poids, marathon femmes, on peut oublier je crois.

On peut rêver quand même, I have a dream, de Trials pour le 110m haies .

Sinon, ma chouchoute Justine Fédronic, a toutes ses chances. Et Victor Coroller, avec des minima IAAF à 48"90, a toutes ses chances aussi.

Posté le 24/04/2019 à 12h12 par candide

forumiste a écrit : ... marathon femmes, on peut oublier je crois...

On peut aussi envisager que, dans sa grande bonté, l'AFLD fasse preuve de clémence pour Clémence en ne prononçant par exemple qu'1 an de suspension, ce qui la priverait de Doha 2019, mais lui permettrait de courir à Tokyo 2020, en tant qu'athlète ''prioritaire'' ayant déja réalisé le NPR

Posté le 24/04/2019 à 14h26 par philathle

ALAIN25 a écrit : Et Paris...2024....ça devrait coûter moins cher étant sur place... si les critère sont encore plus haut...on devrait prévenir les "potentiels" ciblés.
Certains vont ils sacrifier une partie de leur jeunesse pour ne rien obtenir au bout ! Peut-être se consacrer à leurs études ou se contenter du plaisir à évoluer en club avec les copains/ines.

Je crois qu'il faut voir les choses en face. D'abord, aussi difficile soit la situation des athlètes français devant ces minimas très élevés, ceux de l'IAAF l'étant presque autant que ceux de la fédé elle ne l'est pas donc pas beaucoup plus que celle des athlètes étrangers, et même beaucoup moins que celles d'autres sportifs (Boxe, judo, haltérophilie...) où un seul représentant par pays/catégorie est autorisé, et de surcroit après que chaque pays ait gagné sa place lors de compétitions ciblées.

Les compétitions internationales et le sport en général ont beaucoup changé en quelques dizaines d’années. Comment comparer les JO d’aujourd’hui avec ceux d’il y a 50-60 ans quand des continents entiers étaient quasi étrangers au sport de haut niveau ? Comment comparer le sport essentiellement amateur d’alors avec celui de plus en plus pro de notre époque ? L’organisation des JO par une ville coûtait énormément moins cher qu’aujourd’hui, mais en revanche ne rapportait pas grand chose…

A cause de tout cela aujourd’hui on limite forcément la participation, et le grand rassemblement fraternel du sport a de plus en plus tendance à être supplanté par de supers championnats du monde où seul le top de l’élite est convié. Et la tendance ira, je pense, en s’accentuant avec resserrement des épreuves et du temps, suppression d’épreuves pour les grands sports traditionnels et remplacement des « vieux petits sports » par d’autres plus « fun »… et nettement plus bankable.

Alors comment se situent les sportifs au milieu de tout ça ? Là encore je crois qu'il faut éviter les anachronismes et considérer que leur mentalité s’adapte plus ou moins à la situation. Il ne faut pas oublier que beaucoup de ceux qui peuvent ambitionner d’être sélectionnés aux JO sont des pros ou des semi-pros. Alors le rêve de gloire olympique, ou de simple participation, existe bien entendu toujours (avec d’ailleurs les retombées financières directes et indirectes qui vont avec... ), mais je pense que ce n’est plus comme hier l'unique objectif d’une carrière, en tout cas pas de nature à faire abandonner prématurément le sport de haut niveau si l’espoir est déçu. Et beaucoup devront apprendre à se passer de ce Graal désormais presque inaccessible.

Les JO-spectacle réservés à une super élite, tout le monde s’y habituera, même les athlètes. Après on peut évidemment regretter la tournure des choses.

Posté le 26/04/2019 à 11h12 par ALAIN25

philathle a écrit :
ALAIN25 a écrit : Et Paris...2024....ça devrait coûter moins cher étant sur place... si les critère sont encore plus haut...on devrait prévenir les "potentiels" ciblés.
Certains vont ils sacrifier une partie de leur jeunesse pour ne rien obtenir au bout ! Peut-être se consacrer à leurs études ou se contenter du plaisir à évoluer en club avec les copains/ines.

Je crois qu'il faut voir les choses en face. D'abord, aussi difficile soit la situation des athlètes français devant ces minimas très élevés, ceux de l'IAAF l'étant presque autant que ceux de la fédé elle ne l'est pas donc pas beaucoup plus que celle des athlètes étrangers, et même beaucoup moins que celles d'autres sportifs (Boxe, judo, haltérophilie...) où un seul représentant par pays/catégorie est autorisé, et de surcroit après que chaque pays ait gagné sa place lors de compétitions ciblées.

Les compétitions internationales et le sport en général ont beaucoup changé en quelques dizaines d’années. Comment comparer les JO d’aujourd’hui avec ceux d’il y a 50-60 ans quand des continents entiers étaient quasi étrangers au sport de haut niveau ? Comment comparer le sport essentiellement amateur d’alors avec celui de plus en plus pro de notre époque ? L’organisation des JO par une ville coûtait énormément moins cher qu’aujourd’hui, mais en revanche ne rapportait pas grand chose…

A cause de tout cela aujourd’hui on limite forcément la participation, et le grand rassemblement fraternel du sport a de plus en plus tendance à être supplanté par de supers championnats du monde où seul le top de l’élite est convié. Et la tendance ira, je pense, en s’accentuant avec resserrement des épreuves et du temps, suppression d’épreuves pour les grands sports traditionnels et remplacement des « vieux petits sports » par d’autres plus « fun »… et nettement plus bankable.

Alors comment se situent les sportifs au milieu de tout ça ? Là encore je crois qu'il faut éviter les anachronismes et considérer que leur mentalité s’adapte plus ou moins à la situation. Il ne faut pas oublier que beaucoup de ceux qui peuvent ambitionner d’être sélectionnés aux JO sont des pros ou des semi-pros. Alors le rêve de gloire olympique, ou de simple participation, existe bien entendu toujours (avec d’ailleurs les retombées financières directes et indirectes qui vont avec... ), mais je pense que ce n’est plus comme hier l'unique objectif d’une carrière, en tout cas pas de nature à faire abandonner prématurément le sport de haut niveau si l’espoir est déçu. Et beaucoup devront apprendre à se passer de ce Graal désormais presque inaccessible.

Les JO-spectacle réservés à une super élite, tout le monde s’y habituera, même les athlètes. Après on peut évidemment regretter la tournure des choses.

Merci pour cette réponse. J'ose espérer que pour 2024 on aura des sportifs (athlètes) un peu partout sinon à quoi bon les faire. Comme je disais certains jetterons l'éponge avant car loin, très loin même du monde semi-pro ne serait ce que pouvoir entrer dans les gros meetings pour arriver à tutoyer les minimas surtout demi-fond. A quoi bon !

Posté le 26/04/2019 à 14h19 par Eole

ALAIN25 a écrit :
philathle a écrit :
ALAIN25 a écrit : Et Paris...2024....ça devrait coûter moins cher étant sur place... si les critère sont encore plus haut...on devrait prévenir les "potentiels" ciblés.
Certains vont ils sacrifier une partie de leur jeunesse pour ne rien obtenir au bout ! Peut-être se consacrer à leurs études ou se contenter du plaisir à évoluer en club avec les copains/ines.

Je crois qu'il faut voir les choses en face. D'abord, aussi difficile soit la situation des athlètes français devant ces minimas très élevés, ceux de l'IAAF l'étant presque autant que ceux de la fédé elle ne l'est pas donc pas beaucoup plus que celle des athlètes étrangers, et même beaucoup moins que celles d'autres sportifs (Boxe, judo, haltérophilie...) où un seul représentant par pays/catégorie est autorisé, et de surcroit après que chaque pays ait gagné sa place lors de compétitions ciblées.

Les compétitions internationales et le sport en général ont beaucoup changé en quelques dizaines d’années. Comment comparer les JO d’aujourd’hui avec ceux d’il y a 50-60 ans quand des continents entiers étaient quasi étrangers au sport de haut niveau ? Comment comparer le sport essentiellement amateur d’alors avec celui de plus en plus pro de notre époque ? L’organisation des JO par une ville coûtait énormément moins cher qu’aujourd’hui, mais en revanche ne rapportait pas grand chose…

A cause de tout cela aujourd’hui on limite forcément la participation, et le grand rassemblement fraternel du sport a de plus en plus tendance à être supplanté par de supers championnats du monde où seul le top de l’élite est convié. Et la tendance ira, je pense, en s’accentuant avec resserrement des épreuves et du temps, suppression d’épreuves pour les grands sports traditionnels et remplacement des « vieux petits sports » par d’autres plus « fun »… et nettement plus bankable.

Alors comment se situent les sportifs au milieu de tout ça ? Là encore je crois qu'il faut éviter les anachronismes et considérer que leur mentalité s’adapte plus ou moins à la situation. Il ne faut pas oublier que beaucoup de ceux qui peuvent ambitionner d’être sélectionnés aux JO sont des pros ou des semi-pros. Alors le rêve de gloire olympique, ou de simple participation, existe bien entendu toujours (avec d’ailleurs les retombées financières directes et indirectes qui vont avec... ), mais je pense que ce n’est plus comme hier l'unique objectif d’une carrière, en tout cas pas de nature à faire abandonner prématurément le sport de haut niveau si l’espoir est déçu. Et beaucoup devront apprendre à se passer de ce Graal désormais presque inaccessible.

Les JO-spectacle réservés à une super élite, tout le monde s’y habituera, même les athlètes. Après on peut évidemment regretter la tournure des choses.

Merci pour cette réponse. J'ose espérer que pour 2024 on aura des sportifs (athlètes) un peu partout sinon à quoi bon les faire. Comme je disais certains jetterons l'éponge avant car loin, très loin même du monde semi-pro ne serait ce que pouvoir entrer dans les gros meetings pour arriver à tutoyer les minimas surtout demi-fond. A quoi bon !

Pour venir (encore) te contrarier on a aujourd hui des dirigeants (clubs, ligues, fede) pour qui organiser des evenements est plus important (et interessant pour eux ) qu'encadrer leurs ouailles dans leur pratique competitive (et ce tout sports confondus)
De fait pour ceux la Paris 2024 pourra se passer de bons resultats francais sois en quasi sur...

Posté le 27/04/2019 à 09h14 par ALAIN25

Eole a écrit :
ALAIN25 a écrit :
philathle a écrit :
ALAIN25 a écrit : Et Paris...2024....ça devrait coûter moins cher étant sur place... si les critère sont encore plus haut...on devrait prévenir les "potentiels" ciblés.
Certains vont ils sacrifier une partie de leur jeunesse pour ne rien obtenir au bout ! Peut-être se consacrer à leurs études ou se contenter du plaisir à évoluer en club avec les copains/ines.

Je crois qu'il faut voir les choses en face. D'abord, aussi difficile soit la situation des athlètes français devant ces minimas très élevés, ceux de l'IAAF l'étant presque autant que ceux de la fédé elle ne l'est pas donc pas beaucoup plus que celle des athlètes étrangers, et même beaucoup moins que celles d'autres sportifs (Boxe, judo, haltérophilie...) où un seul représentant par pays/catégorie est autorisé, et de surcroit après que chaque pays ait gagné sa place lors de compétitions ciblées.

Les compétitions internationales et le sport en général ont beaucoup changé en quelques dizaines d’années. Comment comparer les JO d’aujourd’hui avec ceux d’il y a 50-60 ans quand des continents entiers étaient quasi étrangers au sport de haut niveau ? Comment comparer le sport essentiellement amateur d’alors avec celui de plus en plus pro de notre époque ? L’organisation des JO par une ville coûtait énormément moins cher qu’aujourd’hui, mais en revanche ne rapportait pas grand chose…

A cause de tout cela aujourd’hui on limite forcément la participation, et le grand rassemblement fraternel du sport a de plus en plus tendance à être supplanté par de supers championnats du monde où seul le top de l’élite est convié. Et la tendance ira, je pense, en s’accentuant avec resserrement des épreuves et du temps, suppression d’épreuves pour les grands sports traditionnels et remplacement des « vieux petits sports » par d’autres plus « fun »… et nettement plus bankable.

Alors comment se situent les sportifs au milieu de tout ça ? Là encore je crois qu'il faut éviter les anachronismes et considérer que leur mentalité s’adapte plus ou moins à la situation. Il ne faut pas oublier que beaucoup de ceux qui peuvent ambitionner d’être sélectionnés aux JO sont des pros ou des semi-pros. Alors le rêve de gloire olympique, ou de simple participation, existe bien entendu toujours (avec d’ailleurs les retombées financières directes et indirectes qui vont avec... ), mais je pense que ce n’est plus comme hier l'unique objectif d’une carrière, en tout cas pas de nature à faire abandonner prématurément le sport de haut niveau si l’espoir est déçu. Et beaucoup devront apprendre à se passer de ce Graal désormais presque inaccessible.

Les JO-spectacle réservés à une super élite, tout le monde s’y habituera, même les athlètes. Après on peut évidemment regretter la tournure des choses.

Merci pour cette réponse. J'ose espérer que pour 2024 on aura des sportifs (athlètes) un peu partout sinon à quoi bon les faire. Comme je disais certains jetterons l'éponge avant car loin, très loin même du monde semi-pro ne serait ce que pouvoir entrer dans les gros meetings pour arriver à tutoyer les minimas surtout demi-fond. A quoi bon !

Pour venir (encore) te contrarier on a aujourd hui des dirigeants (clubs, ligues, fede) pour qui organiser des evenements est plus important (et interessant pour eux ) qu'encadrer leurs ouailles dans leur pratique competitive (et ce tout sports confondus)
De fait pour ceux la Paris 2024 pourra se passer de bons resultats francais sois en quasi sur...

Pour avoir lu le bouquin "Périls sur les Jeux Olympiques" la place du sportif est devenu accessoire. Business business...
Entre les lignes si une grande marque de soda et les américains n'étaient pas omniprésents ces JO existerait-il encore !

Posté le 20/03/2020 à 23h59 par candide

Félicitations aux 7 premiers officiellement heureux élus