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Posté le 17/01/2017 à 18h43 par forumiste
Enfin bon si la finalité des France Minimes est d'arrêter le gagne terrain vortex on est mal ...
La carotte poussera toujours à trop forcer à l'entraînement. Je pense qu'on a le temps à partir de cadet, cadet 2 surtout pour se mettre en mode championnat, en mode warrior .
Posté le 17/01/2017 à 21h06 par schpountz
forumiste a écrit : |
Enfin bon si la finalité des France Minimes est d'arrêter le gagne terrain vortex on est mal ... ![]() La carotte poussera toujours à trop forcer à l'entraînement. Je pense qu'on a le temps à partir de cadet, cadet 2 surtout pour se mettre en mode championnat, en mode warrior |
A partir du moment où y'a un chrono qui définit ta perf, ou une distance, avec au final un bilans qui recense toutes les perfs, alors il y a compétition
En primaire, tu prends des gosses et tu leur dis " premier arrivé à l'arbre gagne ", ils vont se donner à fond pour gagner. Et pourquoi ça ?? Parce que c'est dans notre nature, on veut gagner, on veut la perf, et pour arriver à en dégager une satisfaction il faut de la rivalité.
Dans énormément de sport, y'a des frances minimes, ou du moins dans ce groupe d'âge. Je serai totalement contre des France pour les benjamins par contre, ça serait beaucoup trop tôt. La pire des décisions c'est celle qui a été prise il me semble, faire un france minime, mais uniquement pour les minimes 2... ça rime à quoi sérieux ??
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" On m'a dit que les meilleurs partent en premier. Du coup je suis pas prêt de partir " - Schpountz pour vous servir... ou pas
Posté le 17/01/2017 à 21h11 par Yoyo
Pour alimenter le débat et en espérant qu'il soit constructif, ci-dessous, dans son exhaustivité, le rapport que j'ai rédigé pour la dernière AG de la Ligue du Limousin en tant que Président de la CRJ :
"Je me sens un peu gêné aux entournures de devoir rédiger un rapport d’une commission pour laquelle mon activité, comme à celle de ses membres, a été réduite à sa portion congrue.
En effet, les seules interventions de la CRJ pour cette saison ont concerné la mise en place, un peu compliquée au demeurant, des étapes du Challenge régional des Ecoles d’Athlétisme, dernier du nom, avec des difficultés à établir un calendrier pertinent, les épreuves pour les licenciés « découverte » n’étant malheureusement toujours programmées qu’après avoir géré le calendrier athlétique classique.
L’initiative consistant à mettre en place, pour les championnats régionaux de cross-country, un dispositif collectif basé sur la durée et l’utilisation de bouchons, selon les préconisations fédérales, a connu un résultat mitigé et une « opposition de générations » entre des animateurs jeunes plutôt intéressés par la nouveauté, et des plus anciens sensibles à la notion de championnat, donc de confrontation directe. Ces derniers n’ont pas forcément tort sur un point : si toute la saison de cross, et notamment le championnat départemental, offre à nos plus jeunes adhérents des courses en ligne avec classement individuel, il est normal que le rendez-vous de l’année sous une autre formule crée une frustration.
Ce que j’ai du mal à admettre néanmoins, c’est qu’on n’appuie pas sur les valeurs formatrices des épreuves par équipes, et ce dès le plus jeune âge, et du coup je m’explique difficilement que lors de l’épreuve hors stade représentant la quintessence de cet esprit collectif, l’Ekiden, rien ne soit fait pour ces catégories, ou que cette option ne soit proposée sur aucune échéance du calendrier.
Les vertus du collectif : demandez aux athlètes minimes et cadets de l’EBTA ce qu’ils en pensent. Passons sur les résultats exceptionnels lors des interclubs cadets organisés à domicile, et mettons en lumière le formidable titre, que les résultats aux Pointes d’Or pouvaient laisser entrevoir, remporté par les minimes garçons à la finale nationale Equip’Athlé : cette génération exceptionnelle n’aurait pas eu ce résultat si elle n’avait pas forgé sa confiance dans un esprit d’équipe indéniable lors de tous les rendez-vous régionaux, symbolisé par un dernier relais victorieux à Dreux. Raison pour laquelle je ne peux que souhaiter que l’équipe soit la dominante de la formation athlétique, et ce dès les premières approches de notre discipline.
Un autre souhait aussi : que la formation pluridisciplinaire qui est la formule privilégiée jusqu’à la catégorie minime incluse, soit non seulement préservée, mais aussi renforcée. Je sais que certains adeptes notamment de demi-fond ne sont pas très favorables à cet aspect des choses, mais le rayonnement de l’athlétisme français, malgré les soucis de dopage et de corruption qui gangrènent les instances internationales et le haut niveau, s’est cet été largement maintenu grâce à la performance et la personnalité exceptionnelles d’un médaillé d’argent du décathlon qui n’a de réel concurrent à ce niveau d’excellence… que son vainqueur.
Alors, s’il vous plaît : les championnats de France minimes 2 en individuels sur deux épreuves… Non.
Un dernier mot sur l’esprit collectif : si chacun s’accorde à dire que ses vertus sont indéniables et indispensables à la fidélisation et l’émulation de nos jeunes, alors on ne s’affranchira pas d’une réflexion sur le registre de ces épreuves, leur accès par des clubs à effectif réduit, et le positionnement des finales dans le calendrier. On a beau nous expliquer qu’Equip’Athlé est ouvert à tous les clubs, et que sa formule permet à tous de participer, force est de constater qu’en Limousin seuls les 4 clubs à effectif les plus fournis y participent… Voilà une des missions primordiale à confier à la future commission régionale de Nouvelle Aquitaine, au même titre qu’une formation concertée et au plus près du territoire pour les jeunes athlètes comme pour les jeunes juges."
Le progrès est la réalisation des utopies.
Posté le 17/01/2017 à 22h08 par Franckche
Yoyo a écrit : |
Pour alimenter le débat et en espérant qu'il soit constructif, ci-dessous, dans son exhaustivité, le rapport que j'ai rédigé pour la dernière AG de la Ligue du Limousin en tant que Président de la CRJ :
"Je me sens un peu gêné aux entournures de devoir rédiger un rapport d’une commission pour laquelle mon activité, comme à celle de ses membres, a été réduite à sa portion congrue. En effet, les seules interventions de la CRJ pour cette saison ont concerné la mise en place, un peu compliquée au demeurant, des étapes du Challenge régional des Ecoles d’Athlétisme, dernier du nom, avec des difficultés à établir un calendrier pertinent, les épreuves pour les licenciés « découverte » n’étant malheureusement toujours programmées qu’après avoir géré le calendrier athlétique classique. L’initiative consistant à mettre en place, pour les championnats régionaux de cross-country, un dispositif collectif basé sur la durée et l’utilisation de bouchons, selon les préconisations fédérales, a connu un résultat mitigé et une « opposition de générations » entre des animateurs jeunes plutôt intéressés par la nouveauté, et des plus anciens sensibles à la notion de championnat, donc de confrontation directe. Ces derniers n’ont pas forcément tort sur un point : si toute la saison de cross, et notamment le championnat départemental, offre à nos plus jeunes adhérents des courses en ligne avec classement individuel, il est normal que le rendez-vous de l’année sous une autre formule crée une frustration. Ce que j’ai du mal à admettre néanmoins, c’est qu’on n’appuie pas sur les valeurs formatrices des épreuves par équipes, et ce dès le plus jeune âge, et du coup je m’explique difficilement que lors de l’épreuve hors stade représentant la quintessence de cet esprit collectif, l’Ekiden, rien ne soit fait pour ces catégories, ou que cette option ne soit proposée sur aucune échéance du calendrier. Les vertus du collectif : demandez aux athlètes minimes et cadets de l’EBTA ce qu’ils en pensent. Passons sur les résultats exceptionnels lors des interclubs cadets organisés à domicile, et mettons en lumière le formidable titre, que les résultats aux Pointes d’Or pouvaient laisser entrevoir, remporté par les minimes garçons à la finale nationale Equip’Athlé : cette génération exceptionnelle n’aurait pas eu ce résultat si elle n’avait pas forgé sa confiance dans un esprit d’équipe indéniable lors de tous les rendez-vous régionaux, symbolisé par un dernier relais victorieux à Dreux. Raison pour laquelle je ne peux que souhaiter que l’équipe soit la dominante de la formation athlétique, et ce dès les premières approches de notre discipline. Un autre souhait aussi : que la formation pluridisciplinaire qui est la formule privilégiée jusqu’à la catégorie minime incluse, soit non seulement préservée, mais aussi renforcée. Je sais que certains adeptes notamment de demi-fond ne sont pas très favorables à cet aspect des choses, mais le rayonnement de l’athlétisme français, malgré les soucis de dopage et de corruption qui gangrènent les instances internationales et le haut niveau, s’est cet été largement maintenu grâce à la performance et la personnalité exceptionnelles d’un médaillé d’argent du décathlon qui n’a de réel concurrent à ce niveau d’excellence… que son vainqueur. Un dernier mot sur l’esprit collectif : si chacun s’accorde à dire que ses vertus sont indéniables et indispensables à la fidélisation et l’émulation de nos jeunes, alors on ne s’affranchira pas d’une réflexion sur le registre de ces épreuves, leur accès par des clubs à effectif réduit, et le positionnement des finales dans le calendrier. On a beau nous expliquer qu’Equip’Athlé est ouvert à tous les clubs, et que sa formule permet à tous de participer, force est de constater qu’en Limousin seuls les 4 clubs à effectif les plus fournis y participent… Voilà une des missions primordiale à confier à la future commission régionale de Nouvelle Aquitaine, au même titre qu’une formation concertée et au plus près du territoire pour les jeunes athlètes comme pour les jeunes juges." |
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Posté le 17/01/2017 à 22h12 par Franckche
schpountz a écrit : |
Et donc que penses tu des pointes d'or ?? On est d'accord que c'est une appelation cachée de " Championnat de France de triathlon minimes ".
Je vois ce que tu veux dire quand tu parles des entrainements qui seraient...forcés dans cet axe d'ultra performance. Mais on doit quand même pouvoir réussir à trouver une entente entre ce dont tu parles et faire des éperviers ou de gagne terrain au vortex à chaque entrainement |
Les pointes d'Or ont au moins le mérite de maintenir une "obligation" de travailler tous les secteurs pour y être performant : Aérobie, Vitesse, Coordination.
La formule n'est pas parfaite, mais s'en rapproche.
Par contre, je ne vois pas où tu as vu qu'il était préconisé des balles au prisonniers et du gagne terrain aux Minimes
Posté le 17/01/2017 à 22h31 par Eole
Franckche a écrit : |
Eole a écrit : Par exemple la régression ou progression limitée provoque le choix (ou la nécessité ou la prise de conscience) de s'investir davantage sur les études . Et apres oui c'est souvent difficile de bien comprendre pourquoi exactement l'athlète en est là
Enfin moi c'est ce qui me fait dire comme toi qu'il n'est pas inutile de se poser des questions assez jeune y compris pour atteindre une sorte de minimum requis de performances à partir duquel l'athlete sera suffisamment au dessus pour tenter sa chance dans de bonnes conditions et avec succes ou échec mais au moins avec une réflexion en amont sur ce qui lui sera possible de faire (enfin c'est ni plus ni moins de l'orientation comme pour l'école et les études quelques part) Mais bon si déjà on te raconte avec insistance que jusqu'à 15 ans faut pas te presser et te spécialiser , c'est sûr que tu risques pas de t'orienter avec beaucoup de factualité sur ton supposé potentiel (sur ou sous-estimé pour le coup) On en parle des autres sports chez les jeunes sinon ? . + 1000 Et cela se passe grosso modo en Juniors, car après, ça devient compliqué de s'en sortir. Dans le domaine scolaire, c'est pareil. Pour l'orientation en classe prépa pour ceux qui visent une école d'ingénieur, ça se passe avant la fin du second trimestre de première. Après, ça devient galère même si tu as travaillé pour avoir le dossier qu'il faut !!! |
Oui alors moi je te pose la question qui tue: penses tu aujourd'hui que ce qui est préconisé en benjamin minime permette cela en demi-fond ?
(sachant que je n'ai rien contre les pointes d'or pour les disciplines sauts-sprints où globalement le travail de formation qu'elles permettent me semble bien fait au vu des bons résultats qu'on a globalement ensuite sur ces disciplines en séniors)
Accessoirement penses tu comme j'ai cru le lire des écrits de Charles Gozzoli sur le sujet du forum fédéral que "vouloir" désormais des entraineurs de spécialités pour les U16 est une régression pour la bonne formation de ces jeunes ?
.
Posté le 18/01/2017 à 00h01 par cfc
ALAIN25 a écrit : |
forumiste a écrit : Il a du vécu, " petit rigolo " est excessif ![]() ![]() ![]() Sans entrer dans le débat (mais j'y suis et en sors vite) vaut-il mieux avoir des ado. de moins de 16 ans de niveau N2 en longueur pendant que les meilleures françaises 2016 plafonnent tout juste à un peu plus de 6m50 ! |
A propos de TT Jeunes, je viens de terminer le bilan des épreuves autres que celles en vigueur sur le dernier championnat de France chez les moins de 18 et moins de 20 ans.
Il me reste à mettre en page le tout, parution sur le site CDH d'ici la fin du mois. Cela concerne le plein air.
Il me restera les moins de 23 ans, encore une paire de mois pour une mise en ligne.
Infos de parution sur les prochaines lettres mensuelles.
Plus tard ce sera le tour de la salle mais sur un nombre réduit par épreuves par rapport à ce qui est actuellement sur le site.
Avis ! mes dernières compilations m'ont fait rajouter pas de performances oubliées.
A l'impossible nul n'est tenu.
Posté le 18/01/2017 à 09h03 par forumiste
schpountz a écrit : |
forumiste a écrit : Enfin bon si la finalité des France Minimes est d'arrêter le gagne terrain vortex on est mal ... ![]() La carotte poussera toujours à trop forcer à l'entraînement. Je pense qu'on a le temps à partir de cadet, cadet 2 surtout pour se mettre en mode championnat, en mode warrior A partir du moment où y'a un chrono qui définit ta perf, ou une distance, avec au final un bilans qui recense toutes les perfs, alors il y a compétition Dans énormément de sport, y'a des frances minimes, ou du moins dans ce groupe d'âge. Je serai totalement contre des France pour les benjamins par contre, ça serait beaucoup trop tôt. La pire des décisions c'est celle qui a été prise il me semble, faire un france minime, mais uniquement pour les minimes 2... ça rime à quoi sérieux ?? |
Les entraîneurs entraînent, les dirigeants dirigent. Bon tu me suis jusqu'à là ? Ce que je pense tout simplement c'est qu'avant de vouloir changer un système qui marche pas trop mal il y a du boulot, il y a de quoi s'occuper. Et c'est valable en dehors du sport
. Des France Minimes seraient, seront même puisque c'est dans les tuyaux de la fédé profitables aux jeunes ? Question.
CQFD, j'dis ça j'dis rien, posé, oklm .
Posté le 18/01/2017 à 09h46 par philathle
forumiste a écrit : |
Des France Minimes seraient, seront même puisque c'est dans les tuyaux de la fédé profitables aux jeunes ? Question. |
A mon avis ni vraiment profitable, ni vraiment néfaste. Les vraies questions et problèmes sont ailleurs.
Posté le 18/01/2017 à 10h08 par forumiste
philathle a écrit : |
forumiste a écrit : Des France Minimes seraient, seront même puisque c'est dans les tuyaux de la fédé profitables aux jeunes ? Question.
A mon avis ni vraiment profitable, ni vraiment néfaste. Les vraies questions et problèmes sont ailleurs. |
Où ? C'est des France dont on parle. Règle ce problème et tu pourras en créer un autre après
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Posté le 18/01/2017 à 11h00 par philathle
forumiste a écrit : |
philathle a écrit : forumiste a écrit : Des France Minimes seraient, seront même puisque c'est dans les tuyaux de la fédé profitables aux jeunes ? Question.
A mon avis ni vraiment profitable, ni vraiment néfaste. Les vraies questions et problèmes sont ailleurs. Où ? C'est des France dont on parle. Règle ce problème et tu pourras en créer un autre après |
Ben par exemple, je rebondis sur la question d'Eole à laquelle il n'a pas été répondu. Pour les demi-fondeurs, cas à part, est ce que la façon d'entraîner chez les BE-MI et même d'aborder "frileusement" la spécialité prépare vraiment à perfer en junior ? Le gros travail d'endurance, primordial à ces âges pour l'avenir, est-il toujours bien accompli ?
Qu'est ce que les championnats de France minimes changeront à ça en bien ou en mal ? Peut être pousseront-ils certains entraîneurs à encore plus forcer sur la résistance pour obtenir le titre national sur 1000m, mais nul doute que ceux là sont capables de le faire actuellement pour un titre régional. Et d'un autre côté, actuellement, même sans ces championnats nationaux, le travail de fond d'endurance est rarement assez consistant.
N'y a t-il donc que les triathlètes et les transfuges du foot pour acquérir de bonnes bases en demi-fond ? Bon j'exagère évidemment, mais tu m'a compris...
Posté le 18/01/2017 à 12h22 par Franckche
Eole a écrit : |
Oui alors moi je te pose la question qui tue: penses tu aujourd'hui que ce qui est préconisé en benjamin minime permette cela en demi-fond ? |
Je ne connaît pas les préconisations du demi-fond pour ces catégories (ou pas suffisamment pour avoir un jugement) et je ne parle pas d'entrainement, car rien ne t'empêche de travailler majoritairement ce que tu souhaites. Mais l'intérêt des pointes d'Or est d'imposer de fait, de ne pas négliger les autres secteurs sous peine de ne pas y être performant. Cela permet d'avoir un développement de l'ensemble des qualités INDISPENSABLES pour tirer son épingle à haut niveau.
Eole a écrit : |
Accessoirement penses tu comme j'ai cru le lire des écrits de Charles Gozzoli sur le sujet du forum fédéral que "vouloir" désormais des entraîneurs de spécialités pour les U16 est une régression pour la bonne formation de ces jeunes ? |
Laisser penser qu'il faille être spécialisé en Minime pour être performant est une erreur. Rien n'empêchait les entraîneurs de se former dans les disciplines qui les intéressaient. Là, on parle d'une démarche initiée par LA fédération. Il s'agit donc d'un message fédéral subliminal que l'on envoie à nos entraîneurs.
Et si tu lis bien l'interview de l’entraîneur de la toute jeune Heather : "Le Jeudi, elle n'a pas le droit de s’entraîner. Je suis obligé de la freiner ... Aucune séance de Longueur depuis le 10 Décembre ..." (Soit 4 semaines sans entrainement spécifique à la discipline). La formation prime sur la performance car ce n'est pas en Minime qu'il faut qu'elle soit forte (même si quand le travail est bien fait, il n'y a pas ...) !!!
Posté le 18/01/2017 à 12h27 par Chrysalide
Franckche a écrit : |
Et si tu lis bien l'interview de l’entraîneur de la toute jeune Heather : "Le Jeudi, elle n'a pas le droit de s’entraîner. Je suis obligé de la freiner ... Aucune séance de Longueur depuis le 10 Décembre ..." (Soit 4 semaines sans entrainement spécifique à la discipline). La formation prime sur la performance car ce n'est pas en Minime qu'il faut qu'elle soit forte (même si quand le travail est bien fait, il n'y a pas ...) !!! |
Faudrait vérifier ce que fait cette jeune fille dans son salon ou dans son jardin ! 6m57 sans entrainement, ça va, qu'elle continue à ne pas s'entrainer
Posté le 18/01/2017 à 12h38 par Franckche
philathle a écrit : |
Ben par exemple, je rebondis sur la question d'Eole à laquelle il n'a pas été répondu. Pour les demi-fondeurs, cas à part, est ce que la façon d'entraîner chez les BE-MI et même d'aborder "frileusement" la spécialité prépare vraiment à perfer en junior ? Le gros travail d'endurance, primordial à ces âges pour l'avenir, est-il toujours bien accompli ? |
Qu'est-ce qui t'empêche aujourd'hui de ne pas aborder "frileusement" la spécialité ?
La fédération, dans la règle de compétitions qu'elle proposait, imposait de fait un travail de l'ensemble des secteurs INDISPENSABLES (je me répète, mais c'est la base de la pédagogie ) à la performance d'avenir pour nos meilleurs jeunes pour aller au delà du travail exclusif d'un secteur.
Ce ne sera plus les cas !!!
En aparté, les jeunes hurdleurs (haies hautes) que j’entraîne son soumis à un travail de VMA qui en amène certain à développer une VMA supérieur à 18Kms/h. Je n'oublie pas que certains bifurqueront peut être vers le 4H un jour ou l'autre et auront impérativement besoin de cette qualité.
Posté le 18/01/2017 à 12h41 par Franckche
Chrysalide a écrit : |
Franckche a écrit : Et si tu lis bien l'interview de l’entraîneur de la toute jeune Heather : "Le Jeudi, elle n'a pas le droit de s’entraîner. Je suis obligé de la freiner ... Aucune séance de Longueur depuis le 10 Décembre ..." (Soit 4 semaines sans entrainement spécifique à la discipline). La formation prime sur la performance car ce n'est pas en Minime qu'il faut qu'elle soit forte (même si quand le travail est bien fait, il n'y a pas ...) !!! Faudrait vérifier ce que fait cette jeune fille dans son salon ou dans son jardin ! 6m57 sans entrainement, ça va, qu'elle continue à ne pas s'entrainer |
Probablement les bases de l'athlétisme que sont le travail des appuis, les alignements, la préparation physique et le gainage, la vitesse, l'aérobie et la coordination.
A cet âge, ce travail suffit dejà à faire progresser, pour peu qu'elle ait quelques qualités de vitesse et d'intelligence motrice (ce qui semble être le cas)
Posté le 18/01/2017 à 13h01 par Chrysalide
Franckche a écrit : |
En aparté, les jeunes hurdleurs (haies hautes) que j’entraîne son soumis à un travail de VMA qui en amène certain à développer une VMA supérieur à 18Kms/h. Je n'oublie pas que certains bifurqueront peut être vers le 4H un jour ou l'autre et auront impérativement besoin de cette qualité. |
C'est un peu HS mais ton aparté m'interpelle quelque part
Franckche, j'aimerai bien savoir quand (a quel moment) la filière aérobie intervient sur un 400.
Et donc pourquoi le travail de la VMA va faire progresser sur la distance en opposition à la résistance/vitesse par ex.
Il me semble que certains de nos meilleurs champions ont des VMA très faibles pour ne pas dire des VMA de sédentaires... et ça ne les empêchent pas d'être performants.
Après tout c'est surement mieux d'augmenter son seuil aérobie, je suis d'accord avec ça mais est-ce qu'on a des travaux sérieux qui prouvent qu'on fait baisser le chrono ?
On parle de 400m bien entendu mais aussi sur tout effort violent qui nécessite de la vitesse pure de moins d'une minute.
Posté le 18/01/2017 à 13h11 par lp2814
Chrysalide a écrit : |
Franckche, j'aimerai bien savoir quand (a quel moment) la filière aérobie intervient sur un 400. Et donc pourquoi le travail de la VMA va faire progresser sur la distance en opposition à la résistance/vitesse par ex. Il me semble que certains de nos meilleurs champions ont des VMA très faibles pour ne pas dire des VMA de sédentaires... et ça ne les empêchent pas d'être performants. Après tout c'est surement mieux d'augmenter son seuil aérobie, je suis d'accord avec ça mais est-ce qu'on a des travaux sérieux qui prouvent qu'on fait baisser le chrono ? |
Bah je dirais que le travail de VMA permet de retarder l'apparition de l'acide lactique


Posté le 18/01/2017 à 13h14 par Chrysalide
lp2814 a écrit : |
Bah je dirais que le travail de VMA permet de retarder l'apparition de l'acide lactique ![]() ![]() |
Non, l'acide lactique faut savoir vivre avec, c'est ça qui fait progresser un coureur de 4
Posté le 18/01/2017 à 13h15 par forumiste
Quand t'as pas révisé ta physio et que tu demandes à Franckche un petit cours de rattrapage ...
De mémoire la part de l'aérobie est de 20 à 30 % dans la production d'énergie sur 400.
Posté le 18/01/2017 à 13h19 par Chrysalide
forumiste a écrit : |
Quand t'as pas révisé ta physio et que tu demandes à Franckche un petit cours de rattrapage ... ![]() De mémoire la part de l'aérobie est de 20 à 30 % dans la production d'énergie sur 400. |
Ah quand même ! Si c'est ça, c'est beaucoup et ça justifie le travail. Je suis étonné pour tout dire. Et oui je prends le cours mais n'ayant jamais commencé les études ça ne sera pas un cours de rattrapage