Imprimer les messages du sujet "Reportage de Stade 2 sur l'anorexie..."


Imprimer cette page Fermer cette fenêtre

Posté le 02/02/2015 à 10h51 par olivier

Vous l'avez vu ?

Qu'en avez vous pensé ?

Posté le 02/02/2015 à 10h55 par olivier

le lien

Posté le 02/02/2015 à 14h17 par alizee

olivier a écrit :
le lien

Je l'ai vu.
Finalement le reportage (ciblant l'athlétisme) n'était que des témoignages assemblés.
Nous n'avons rien vu de ce qui était actuellement entrepris pour lutter contre.

Ou se trouve la doc pour les entraineurs, les athlètes ? Ou trouve t'on le sujet sur le site fédéral? ( + de 3000 résultats sur le dopage, 6 pour le mot "anorexie" avec la fonction rechercher.)

Qui avait connaissance de cet outil sincèrement ? guide

Posté le 02/02/2015 à 15h10 par ivalo

alizee a écrit :
olivier a écrit : le lien

Je l'ai vu.
Finalement le reportage (ciblant l'athlétisme) n'était que des témoignages assemblés.
Nous n'avons rien vu de ce qui était actuellement entrepris pour lutter contre.

Ou se trouve la doc pour les entraineurs, les athlètes ? Ou trouve t'on le sujet sur le site fédéral? ( + de 3000 résultats sur le dopage, 6 pour le mot "anorexie" avec la fonction rechercher.)

Qui avait connaissance de cet outil sincèrement ? guide

Pas moi, je n'avais jamais pensé à regarder sur le site de la fédé pour apprendre sur cette maladie. C'est bien qu'il y ait ça, mais il faudrait en faire de la publicité. Une fois encore le site de la fédé est très riche mais on ne sait pas tout ce qu'il y a.
Pour l'instant je n'ai fait que survoler ce "guide" dont tu viens de donner le lien. je vais le regarder plus en détail, mais j'ai tiqué sur deux détails sans importance mais j'espère que le reste est plus réfléchi, car même si ce sont des petits détails sans absolument aucune incidence sur le sujet traité (mon pinaillage habituel que tu connais), l'a priori en prend un petit coup. Mais je vais lire tout ça.

Posté le 02/02/2015 à 20h49 par jaime_sam

De la comm ok ...
après je pense que n'importe quel entraineur ayant un minimum de bon sens et d'attention pour ses athlètes, a déjà été confronté à ce problème au moins une fois dans sa carrière ...
C'est une maladie tout de même très répandue et qui n'est pas très compliqué (généralement bien sur, il y a toujours des exceptions) à déceler en connaissant un minimum les individus qu'on a à gérer.

Posté le 02/02/2015 à 21h22 par ivalo

jaime_sam a écrit :
De la comm ok ...
après je pense que n'importe quel entraineur ayant un minimum de bon sens et d'attention pour ses athlètes, a déjà été confronté à ce problème au moins une fois dans sa carrière ...
C'est une maladie tout de même très répandue et qui n'est pas très compliqué (généralement bien sur, il y a toujours des exceptions) à déceler en connaissant un minimum les individus qu'on a à gérer.

Ah là tu m'épates ! T'es vraiment fort ! Chapeau !

Posté le 02/02/2015 à 22h01 par alizee

jaime_sam a écrit :
De la comm ok ...
après je pense que n'importe quel entraineur ayant un minimum de bon sens et d'attention pour ses athlètes, a déjà été confronté à ce problème au moins une fois dans sa carrière ...
C'est une maladie tout de même très répandue et qui n'est pas très compliqué (généralement bien sur, il y a toujours des exceptions) à déceler en connaissant un minimum les individus qu'on a à gérer.

et ils font quoi de beau ces entraineurs une fois confrontés?

Posté le 03/02/2015 à 00h00 par jaime_sam

j'en sais rien, je ne peux parler que pour moi.
Le mieux qu'ils peuvent j'espere
et dans tous les cas, ce ne sont "que" des entraineurs, pas des psychologues ou spécialistes des TCA

Et ivalo j'aime les compliments, mais je ne vois pas en quoi je suis trop fort...
Je me trompe peut etre mais je pense que globalement, avec un peu d'attention, ce sont des troubles qui sont décelables par un entraineur ... Après je n'ai pas dit que c'est pour autant qu'il allait les régler

Posté le 03/02/2015 à 08h04 par ivalo

jaime_sam a écrit :

Et ivalo j'aime les compliments, mais je ne vois pas en quoi je suis trop fort...
Je me trompe peut etre mais je pense que globalement, avec un peu d'attention, ce sont des troubles qui sont décelables par un entraineur ... Après je n'ai pas dit que c'est pour autant qu'il allait les régler

C'est ton assurance face à cette maladie qui m'a fait réagir de cette façon un provocatrice. Mais tes réponses sont plus pondérées et ça me rassure un peu.
Car si dans certains cas je t'accorde volontiers qu'on peut le remarquer facilement, il y a aussi beaucoup de situations où le (ou la) malade joue parfaitement son rôle de simulateur et où on ne remarque rien.
Il est vrai (et je ne parle pas pour toi puisqu'on ne se connait pas) qu'on peut suspecter tout le monde et se faire ses propres films comme on peut suspecter tout le monde de dopage, etc. Mais on ne s'en sort pas ainsi.

Une chose est sûre, il faut faire de l'information à tous les niveaux ! Ca peut être évoqué en AG de club avec quelques pistes de vie "équilibrée", pourquoi pas. La santé vaut mieux que n'importe quelle sélection ! Et le lien proposé par Alizée est très bien malgré quelques petites imperfections. Une maladie quelle qu'elle soit ne doit jamais être tabou. Il faut en parler que se soit une maladie "organique" ou une maladie mentale, il n'y a pas de différence. Si en parler ne permet pas forcément de guérir, ça aide absolument à mieux appréhender cette maladie et donc à mieux la supporter, la soigner et on l'espère en sortir ! Et je suis convaincu que les entraîneurs doivent être aussi des psychologues (pas nécessairement des cliniciens patentés), d'ailleurs ils le sont par nécessité, sinon je doute fort qu'ils puissent obtenir des résultats.

Posté le 03/02/2015 à 12h52 par jaime_sam

Bin on est d'accord, je n'ai jamais dit le contraire.
Je disais que la plupart des coachs de demi fond y ont été confrontés avec au moins un de LEURS athlètes.
Pas qu'en regardant les athlètes des AUTRES il était évident de savoir qui était malade ou pas.

Quand tu suis un athlète qui se transforme physiquement (encore une fois je précise, GLOBALEMENT, il y a forcément des exceptions), tu peux légitimement te poser des questions je pense ...

Pour la relation à la psychologie, je pense qu'on sera également tous d'accord

Posté le 03/02/2015 à 14h58 par Maurin GUAY

J'ai pas encore pu regarder le reportage (d'ailleurs si quelqu'un a un lien vers un fichier téléchargeable, ça m'intéresserait ou un lien youtube)

Mais pour y avoir été confronté, c'est vraiment une sal....

L'entraîneur doit être au premier rang et faire très attention au choix des mots

Combien de fois j'ai entendu un tu es trop grosse pour courir si dévastateur quand en plus il n'est pas pondéré

Combien de fois, j'ai entendu un athlète dire qu'il n'avait pas mangé à midi (pour un pb d'emploi du temps ou de maladie peut importe) sans que l'entraineur intervienne directement sur la notion de récupération

que le corps a besoin de nutriment pour bien récupérer

Par contre, c'est vrai que c'est un sujet qui intéresse pas ou peu les entraineurs en majorité

Peut-être parce qu'il touche à l'intime, un ou une athlète anorexique est avant tout un malade...

C'est souvent "facile" à détecter mais trouver les mots, les bons mots, ça c'est difficile de l’équilibriste même

Maurin GUAY

http://www.mauringuay.com
https://www.facebook.com/pg/teamlapinathletisme/
http://earv.athle.com/

Posté le 03/02/2015 à 15h24 par ivalo

Maurin GUAY a écrit :
J'ai pas encore pu regarder le reportage (d'ailleurs si quelqu'un a un lien vers un fichier téléchargeable, ça m'intéresserait ou un lien youtube)

Mais pour y avoir été confronté, c'est vraiment une sal....

L'entraîneur doit être au premier rang et faire très attention au choix des mots

Combien de fois j'ai entendu un tu es trop grosse pour courir si dévastateur quand en plus il n'est pas pondéré

Combien de fois, j'ai entendu un athlète dire qu'il n'avait pas mangé à midi (pour un pb d'emploi du temps ou de maladie peut importe) sans que l'entraineur intervienne directement sur la notion de récupération

que le corps a besoin de nutriment pour bien récupérer

Par contre, c'est vrai que c'est un sujet qui intéresse pas ou peu les entraineurs en majorité

Peut-être parce qu'il touche à l'intime, un ou une athlète anorexique est avant tout un malade...

C'est souvent "facile" à détecter mais trouver les mots, les bons mots, ça c'est difficile de l’équilibriste même

Entraineur peut (doit ?) signifier humble, à l'écoute, avoir de l'affection aussi, de la compréhension... Un entraineur n'est pas un "robot-technicien" (sinon tu vas nous le filer dans un concathled !)

Posté le 03/02/2015 à 16h21 par Maurin GUAY

ivalo a écrit :

Entraineur peut (doit ?) signifier humble, à l'écoute, avoir de l'affection aussi, de la compréhension... Un entraineur n'est pas un "robot-technicien" (sinon tu vas nous le filer dans un concathled !)

Ca dépends lesquels

Maurin GUAY

http://www.mauringuay.com
https://www.facebook.com/pg/teamlapinathletisme/
http://earv.athle.com/

Posté le 03/02/2015 à 16h34 par jaime_sam

Franchement, l'échantillon n'est peut etre pas représentatif, mais les différents coachs que je peux cotoyer ou observer n'ont pas l'air de s'en foutre des gros problèmes persos. Il me parait même difficile de considérer que l'entrainement est quelque chose d'à part, et que les athlètes, lorsqu'ils sont au stade, ne pensent qu'à l'athlé, quelque soit leur vie (positive ou négative) à l'extérieur ...
Et je n'ai pas l'impression d'entendre ce discours (ou plus que rarement) de la bouche de coachs ...

Après vous semblez tous d'accord sur le fait que "les coachs s'en foutent des soucis des athlètes" donc j'ai surement tort ... mais effectivement l'anorexie est une maladie terrible (10% des malades décèdent si mes souvenirs sont bons ...) et il ne faudrait pas confondre le fait qu'un coach s'en foute d'une maladie avec le fait qu'il n'arrive pas à la soigner ...
Dans le 1er cas, j'ai franchement beaucoup de mal à l'admettre (à part quelques inhumains techniciens), dans le 2nd cas, ca ne me parait pas incroyable vue la mortalité de la maladie ... si elle était facile à traiter, les chiffres seraient différents.

Posté le 03/02/2015 à 16h36 par ivalo

Maurin GUAY a écrit :
ivalo a écrit :

Entraineur peut (doit ?) signifier humble, à l'écoute, avoir de l'affection aussi, de la compréhension... Un entraineur n'est pas un "robot-technicien" (sinon tu vas nous le filer dans un concathled !)

Ca dépends lesquels

Oui tout à fait ! Mais je reformule en disant que c'est ma conception de l'entraîneur, plus Urtebise que Durand-Saint-Omer (qui n'était pas forcément le plus "robot" d'ailleurs mais je n'en ai pas d'autres en tête).

Posté le 03/02/2015 à 17h20 par Maurin GUAY

Moi dans les différents coach que j'ai connu, beaucoup étaient incapable de déceller ce genre de choses

Soit par manque d'investissement relationel avec la majorité des athlètes

Soit tout simplement parce que le groupe était bien trop gros pour pouvoir aller à ce point là dans l'analyse individuelle

C'est d'ailleurs je pense beaucoup plus simple à détecter pour les partenaires d'entrainement que pour le coach

Maurin GUAY

http://www.mauringuay.com
https://www.facebook.com/pg/teamlapinathletisme/
http://earv.athle.com/

Posté le 03/02/2015 à 17h30 par jaime_sam

je suis contre les "gros" groupes toute facon ^^
je pense que ca n'est profitable à personne au final ...

Posté le 03/02/2015 à 17h31 par demi-fondeur59

Maurin GUAY a écrit :
Moi dans les différents coach que j'ai connu, beaucoup étaient incapable de déceller ce genre de choses

Soit par manque d'investissement relationel avec la majorité des athlètes

Soit tout simplement parce que le groupe était bien trop gros pour pouvoir aller à ce point là dans l'analyse individuelle

C'est d'ailleurs je pense beaucoup plus simple à détecter pour les partenaires d'entrainement que pour le coach

lien Stade 2 en replay

blog perso: http://www.ced481.skyrock.com

Posté le 03/02/2015 à 17h44 par philathle

Bien difficile de trouver la distance optimale entre un entraîneur et son athlète. Il y a bien entendu les cas extrêmes caricaturaux, soit d'un côté le pro qui ne voit que la technique et rien d'autre, soit, aux antipodes, l'entraîneur qui s'immisce carrément dans la vie de l'athlète (j'en ai connu un qui surveillait les fréquentations amoureuses de sa jeune athlète !).

Au milieu il y a une multitude d'attitudes et de cas différents, sans compter que dans une relation quelle qu'elle soit, on est deux, et on peut donc se poser la question du rôle de l'athlète dans la relation avec son entraîneur. Est ce toujours ce dernier qui en trace les contours ? Dans certains cas, l'entraîneur ne cède t-il pas plus ou moins aux attentes qu'il croit deviner chez son "élève" ?

Bon... Cela étant il est bien entendu évident que dans des problèmes aussi graves que l'anorexie l'entraîneur a (devrait avoir) toujours un rôle à jouer, que ce soit dans la prévention, dans le repérage des signes de la maladie le plus tôt possible, ou malheureusement quand elle déjà bien avancée, l'accompagnement vers la guérison, même si, tout comme pour l'entourage encore plus direct du malade, on se sent souvent décontenancé et quelque part impuissant, hors les marques d'amour et d'amitié que l'on peut prodiguer.

Posté le 03/02/2015 à 18h00 par ivalo

philathle a écrit :

Bon... Cela étant il est bien entendu évident que dans des problèmes aussi graves que l'anorexie l'entraîneur a (devrait avoir) toujours un rôle à jouer, que ce soit dans la prévention, dans le repérage des signes de la maladie le plus tôt possible, ou malheureusement quand elle déjà bien avancée, l'accompagnement vers la guérison, même si, tout comme pour l'entourage encore plus direct du malade, on se sent souvent décontenancé et quelque part impuissant, hors les marques d'amour et d'amitié que l'on peut prodiguer.

Tout à fait, mais c'est bigrement important ça ! Que celui qui est mal sache qu'autour de lui il y a des gens qui l'apprécient, qu'il n'est pas seul, même s'il n'arrive pas à parler de son mal, savoir qu'on ne laisse pas les autres insensibles et que l'on compte pour eux, peut être une sacrée belle bouée !