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Posté le 05/12/2013 à 18h35 par Missa
Salut les amis,
bon si vous ne le savez pas, il existe des pointes de compression qu'on appelle les X-mas tree, pour faire simple ce sont celles que Nike mettaient avec les victory à un moment en forme de pyramide (avec les escaliers).
Par contre là où je suis embêté, c'est que je lis sur plusieurs forums qu'elles sont interdites sur certains stades (plutôt en mondo), qu'elles seraient interdites en italie, australie, états-unis et j'en passe...
Par contre je ne trouve aucune réglementation générale à ce sujet? Est-ce que certains d'entre vous auraient plus d'informations à ce sujet?
Perso je les utilise en France et Belgique depuis des années, j'en ai parlé avec Stéphane Diagana aussi et nous n'avons jamais eu le moindre problème, mais vous?
Merci!
Posté le 06/12/2013 à 13h21 par niquo
Missa a écrit : |
Salut les amis,
bon si vous ne le savez pas, il existe des pointes de compression qu'on appelle les X-mas tree, pour faire simple ce sont celles que Nike mettaient avec les victory à un moment en forme de pyramide (avec les escaliers). Par contre là où je suis embêté, c'est que je lis sur plusieurs forums qu'elles sont interdites sur certains stades (plutôt en mondo), qu'elles seraient interdites en italie, australie, états-unis et j'en passe... Par contre je ne trouve aucune réglementation générale à ce sujet? Est-ce que certains d'entre vous auraient plus d'informations à ce sujet? Perso je les utilise en France et Belgique depuis des années, j'en ai parlé avec Stéphane Diagana aussi et nous n'avons jamais eu le moindre problème, mais vous? Merci! |
En Mars 2012, à Val de Reuil, aux France CaJu, elles étaient interdites.
Posté le 06/12/2013 à 16h03 par Missa
niquo a écrit : |
En Mars 2012, à Val de Reuil, aux France CaJu, elles étaient interdites. |
C'est très intéressant, car cela n'est pas interdit dans le réglement de la FFA, et il semblerait aussi que rien ne soit stipulé à ce sujet par l'IAAF (je dois confirmer).
Donc en théorie, il n'est pas possible d'interdire ce que la FFA n'interdit pas, si?
Il aurait été possible de porter réclamation dans ce cas non?
PS : question bête - c'était en salle? Si oui on peut comprendre que l'organisateur veuille protéger son revêtement, mais ça n'enlève pas que ça n'est pas interdit par la FFA.
Posté le 06/12/2013 à 16h24 par niquo
Missa a écrit : |
niquo a écrit : En Mars 2012, à Val de Reuil, aux France CaJu, elles étaient interdites.
C'est très intéressant, car cela n'est pas interdit dans le réglement de la FFA, et il semblerait aussi que rien ne soit stipulé à ce sujet par l'IAAF (je dois confirmer). Donc en théorie, il n'est pas possible d'interdire ce que la FFA n'interdit pas, si? PS : question bête - c'était en salle? Si oui on peut comprendre que l'organisateur veuille protéger son revêtement, mais ça n'enlève pas que ça n'est pas interdit par la FFA. |
Oui, en mars pour un France, c'était en salle :-)
Les collectivités propriétaires des installations mettent les restrictions d'utilisation qu'elles souhaitent. La FFA n'a rien à voir là-dedans.
Ex. à Lyon La Duchère, à l'ouverture en novembre 2012, le règlement intérieur demandait aux athlètes de venir avec deux paires de running.
Car ils ne voulaient pas que celles qui étaient "souillées" par l'extérieur polluent la piste...
Je parle au passé car heureusement ils ont convenu que ce n était pas possible à gérer.
"le terrain doit rester le moteur, et l'administratif être au service de la performance. Sinon..."
Lionel Horter, FFNatation, L'Equipe, 9 octobre 2012
Posté le 06/12/2013 à 16h37 par Missa
niquo a écrit : |
Les collectivités propriétaires des installations mettent les restrictions d'utilisation qu'elles souhaitent. La FFA n'a rien à voir là-dedans. |
Justement c'est ça qui me chagrine.
Si la FFA n'interdit pas les pointes de compression, les "collectivités propriétaires des installations" n'ont, à mon sens, pas le droit de le faire dans le cadre d'un évènement FFA.
Si un coureur avait fait appel, que ce serait-il passé?
Posté le 06/12/2013 à 20h53 par Darou
Missa a écrit : |
... Si la FFA n'interdit pas les pointes de compression, les "collectivités propriétaires des installations" n'ont, à mon sens, pas le droit de le faire dans le cadre d'un évènement FFA. Si un coureur avait fait appel, que ce serait-il passé? |
Si la collectivité a fait les choses comme il se doit, elle a en principe émis un arrêté qui ne peut être contredit par un simple règlement fédéral Et dans le cas particulier cité, c'est parfaitement compréhensible: il s'agit de limiter l'utilisation de matériel qui risque d'endommager le matériau de la piste (il peut y avoir des gommes souples qui ne souffrent pas de l'impact du à ce genre de pointes, mais des gommes plus dures peuvent se déchirer et le fabricant de ces dernières est tout à fait fondé à ne pas garantir son matériau si on utilise du matériel qui risque de le détériorer)
Ton coureur serait donc débouté, la loi restant toujours au dessus des règles fédérales, quelles qu'elles soient
Et ce principe va beaucoup plus loin: la FFA ne peut, devant un Tribunal, argumenter selon une règle internationale
Elle doit émettre ses propres règles NATIONALES (à charge pour elle, bien entendu, de faire en sorte qu'elles soient conformes aux règles internationales pour être aussi reconnues ailleurs qu'en France) pour tout ce qui concerne sa délégation ministérielle
C'est bien entendu le cas de tout ce qui concerne la définition du matériel utilisé
DR
Ah! Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de soi...
Posté le 06/12/2013 à 23h40 par PJV
Sur quels éléments les "collectivités propriétaires des installations" se sont-elles basées pour décider que les pointes en forme de sapin abîment le revêtement de la piste et pas les autres types de pointes ?
Posté le 07/12/2013 à 10h11 par Missa
Darou a écrit : |
Missa a écrit : ... Si la FFA n'interdit pas les pointes de compression, les "collectivités propriétaires des installations" n'ont, à mon sens, pas le droit de le faire dans le cadre d'un évènement FFA. Si un coureur avait fait appel, que ce serait-il passé? Si la collectivité a fait les choses comme il se doit, elle a en principe émis un arrêté qui ne peut être contredit par un simple règlement fédéral Ton coureur serait donc débouté, la loi restant toujours au dessus des règles fédérales, quelles qu'elles soient Et ce principe va beaucoup plus loin: la FFA ne peut, devant un Tribunal, argumenter selon une règle internationale |
Merci Darou pour tous ces détails, j'avais eu un autre son de cloche par téléphone de la part de la FFA qui me disaient le contraire.
Bon en gros ce qu'il faut conclure : toujours avoir un jeu de pointes "normales" à dispo dans son sac (avec la clé qui va bien!)
Je trouve ça dommage quand même que ça soit si aléatoire.
Posté le 07/12/2013 à 10h12 par Missa
PJV a écrit : |
Sur quels éléments les "collectivités propriétaires des installations" se sont-elles basées pour décider que les pointes en forme de sapin abîment le revêtement de la piste et pas les autres types de pointes ? |
Des constatations?
J'ai contacté Mondo pour savoir si eu avaient des éléments à ce sujet.
Ce serait chouette d'avoir leur expertise...
Posté le 07/12/2013 à 10h29 par Missa
D'ailleurs même si c'est un peu différent comme sujet (il y a eu un "qui suis-je" à son sujet mais avec le moteur de recherche en carton qu'on a je ne l'ai pas retrouvé) il y avait eu l'histoire de Lee Edward Evans qui avait battu le record du monde du 400m avec des pointes paillasson ou brushed spikes et n'avait pas été homologué. Quelqu'un a une photo? Rien trouvé sur le net!
Posté le 07/12/2013 à 11h32 par Darou
PJV a écrit : |
Sur quels éléments les "collectivités propriétaires des installations" se sont-elles basées pour décider que les pointes en forme de sapin abîment le revêtement de la piste et pas les autres types de pointes ? |
Elles se basent sur les préconisations des notices techniques des fabricants
Les fabricants assortissent leur garantie de limites d'utilisation des matériaux fondées sur des essais réalisés par des laboratoires spécialisés avec des tas de types de pointes: soit les essais avec celles-là n'ont pas été concluants (cas le plus fréquent pour un matériau vraiment destiné à l'athlétisme), soit ils n'ont pas fait d'essais sur ce type de pointe particulier et l'excluent par précaution
Avec la tendance à la judiciarisation des rapports entre entreprises et clients, le principe de précaution gagne de plus en plus de terrain: pour le revêtement de sol d'une salle de sports que j'ai construite il y a une vingtaine d'années (au départ, elle n'était pas destinée à la pratique de l'athlétisme), on a constaté alors qu'elle était toujours sous garantie qu'après que des athlètes aient couru par accident avec des pointes çà n'avait pas détérioré le matériau, mais lorsque la collectivité propriétaire de la salle à demandé une extension de garantie au fabricant qui n'avait fait faire aucun essai de pointes sur ce matériau, il a exclu de sa garantie toute utilisation de pointes dans la salle: le sol est recouvert par un superbe matériau mais l'utilisation de pointes y reste toujours interdite A noter que depuis, ce même fabricant a diversifié sa fabrication en se mettant produire des revêtements qu'il garantit pour l'utilisation de certains types de pointes (lisses), mais qu'il vend beaucoup plus cher que le matériau de base (celui utilisé pour la salle en question qu'il fabriquait toujours il y a quatre ou cinq ans)
DR
Ah! Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de soi...
Posté le 07/12/2013 à 17h18 par PJV
Darou a écrit : |
PJV a écrit : Sur quels éléments les "collectivités propriétaires des installations" se sont-elles basées pour décider que les pointes en forme de sapin abîment le revêtement de la piste et pas les autres types de pointes ?
Elles se basent sur les préconisations des notices techniques des fabricants Les fabricants assortissent leur garantie de limites d'utilisation des matériaux fondées sur des essais réalisés par des laboratoires spécialisés avec des tas de types de pointes: soit les essais avec celles-là n'ont pas été concluants (cas le plus fréquent pour un matériau vraiment destiné à l'athlétisme), soit ils n'ont pas fait d'essais sur ce type de pointe particulier et l'excluent par précaution Avec la tendance à la judiciarisation des rapports entre entreprises et clients, le principe de précaution gagne de plus en plus de terrain: pour le revêtement de sol d'une salle de sports que j'ai construite il y a une vingtaine d'années (au départ, elle n'était pas destinée à la pratique de l'athlétisme), on a constaté alors qu'elle était toujours sous garantie qu'après que des athlètes aient couru par accident avec des pointes çà n'avait pas détérioré le matériau, mais lorsque la collectivité propriétaire de la salle à demandé une extension de garantie au fabricant qui n'avait fait faire aucun essai de pointes sur ce matériau, il a exclu de sa garantie toute utilisation de pointes dans la salle: le sol est recouvert par un superbe matériau mais l'utilisation de pointes y reste toujours interdite |
2 remarques :
- les Xmas tree sont conçues compresser la piste et non la trouer, afin de restituer les forces appliquées au sol.
- le meilleur principe de précaution serait de limiter l'accès à la piste aux charentaises.
Posté le 07/12/2013 à 20h39 par ivalo
Missa a écrit : |
D'ailleurs même si c'est un peu différent comme sujet (il y a eu un "qui suis-je" à son sujet mais avec le moteur de recherche en carton qu'on a je ne l'ai pas retrouvé) il y avait eu l'histoire de Lee Edward Evans qui avait battu le record du monde du 400m avec des pointes paillasson ou brushed spikes et n'avait pas été homologué. Quelqu'un a une photo? Rien trouvé sur le net! |
Pour préciser, il s'agit du record du Monde manuel du 200 m battu par John Carlos le 12 septembre 1968 à Echo Summit en 19''7. Ses chaussures comportaient chacune 68 petites pointes. Il y a eu une photo de ces chaussures à l'époque dans le Miroir de l'Athlétisme ou dans Athlétisme Magazine (L'Equipe) je ne sais plus trop. J'ai ça au fond du garage, je tâcherai d'y plonger demain et si je retrouve je mettrai la photo en ligne.
Posté le 07/12/2013 à 20h51 par Darou
PJV a écrit : |
... les Xmas tree sont conçues compresser la piste et non la trouer, afin de restituer les forces appliquées au sol... |
Je ne doute pas un instant que ce soit l'intention de leur concepteur, mais il faudra l'expliquer aux laboratoires qui constatent dans leurs essais que ce n'est pas forcément toujours le cas: je ne vais pas te faire un cours de résistance des matériaux, mais quand on teste un matériau souple et un matériau dur, ils n'ont pas forcément le même comportement lorsqu'on exerce une pression au bord d'un trou: le premier s'écarte en général sous la pression de l'objet qui le frappe, le second se déchire (par contre le premier a souvent des qualités de rebond moindre que le second: ceci explique peut-être que bon nombre de constructeurs de pistes choisissent délibérément d'utiliser ce dernier)
De toute façon, la pointe sert plutôt à éviter les glissements horizontaux C'est la semelle qui assure de façon beaucoup plus évidente le renvoi (sa surface bien supérieure à celle développée par les aspérités de tes pointes "x-mas tree" a beaucoup plus de chance d'assurer un renvoi suffisant pour compenser l'impact d'un athlète avec le sol)
PJV a écrit : |
... le meilleur principe de précaution serait de limiter l'accès à la piste aux charentaises. |
C'est évident, mais un revêtement qui n'accepte que les charentaises ne correspondrait pas vraiment à la définition d'un revêtement de piste d'athlétisme
DR
Ah! Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de soi...
Posté le 07/12/2013 à 21h27 par ivalo
PJV a écrit : |
- le meilleur principe de précaution serait de limiter l'accès à la piste aux charentaises. |
Colette Besson aurait remporté davantage de médailles aux Jeux Olympiques dans ce cas !
Posté le 07/12/2013 à 21h48 par Missa
ivalo a écrit : |
Missa a écrit : D'ailleurs même si c'est un peu différent comme sujet (il y a eu un "qui suis-je" à son sujet mais avec le moteur de recherche en carton qu'on a je ne l'ai pas retrouvé) il y avait eu l'histoire de Lee Edward Evans qui avait battu le record du monde du 400m avec des pointes paillasson ou brushed spikes et n'avait pas été homologué. Quelqu'un a une photo? Rien trouvé sur le net!
Pour préciser, il s'agit du record du Monde manuel du 200 m battu par John Carlos le 12 septembre 1968 à Echo Summit en 19''7. Ses chaussures comportaient chacune 68 petites pointes. Il y a eu une photo de ces chaussures à l'époque dans le Miroir de l'Athlétisme ou dans Athlétisme Magazine (L'Equipe) je ne sais plus trop. J'ai ça au fond du garage, je tâcherai d'y plonger demain et si je retrouve je mettrai la photo en ligne. |
Oh! Quelle surprise! Et Lee Edward Evans c'était quoi alors?
En tous cas c'est bien ce dont je parle, ce serait super si tu pouvais mettre ton tuba mais pas plonger trop longtemps non plus...
Très très curieux de voir ça...
Posté le 07/12/2013 à 22h05 par ivalo
Missa a écrit : |
Oh! Quelle surprise! Et Lee Edward Evans c'était quoi alors? En tous cas c'est bien ce dont je parle, ce serait super si tu pouvais mettre ton tuba mais pas plonger trop longtemps non plus... |
Oups, j'étais sûr de Carlos de mémoire donc j'ai simplement vérifié la date pour lui sans aller voir Lee Evans... Mais tu as raison Evans est dans le même cas pour le record du Monde manuel du 400 m au même endroit mais deux jours plus tard et le temps était de 44''1. Il s'agissait des "Trials" américains en vue de la sélection pour les JO de Mexico. Echo Summit étant situé à 2250 m d'altitude pas loin de South Lake Tahoe.
Posté le 08/12/2013 à 00h07 par Darou
ivalo a écrit : |
PJV a écrit : - le meilleur principe de précaution serait de limiter l'accès à la piste aux charentaises. Colette Besson aurait remporté davantage de médailles aux Jeux Olympiques dans ce cas ! |
DR
Ah! Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de soi...
Posté le 08/12/2013 à 09h59 par ivalo
Impossible de retrouver la photo de la chaussure Puma portée par Carlos et Evans. Les 64 ou 68 petites pointes étaient placées en quatre (il me semble) rangées sous la plante de la semelle.
Je n'ai retrouvé qu'une photo de la concurrente, non homologuée également, de chez Adidas. Disposition différente des pointes.
Posté le 08/12/2013 à 11h48 par Missa
ivalo a écrit : |
Impossible de retrouver la photo de la chaussure Puma portée par Carlos et Evans. Les 64 ou 68 petites pointes étaient placées en quatre (il me semble) rangées sous la plante de la semelle. Je n'ai retrouvé qu'une photo de la concurrente, non homologuée également, de chez Adidas. Disposition différente des pointes. |
Merci beaucoup!
Jamais vu ça auparavant.
Ca aide à la performance ça??? Il doit bien y avoir une raison sensée au fait que ç an esoit pas homologué...
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