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Posté le 20/10/2010 à 09h43 par kirui

L'Equipe révèle ce mercredi le contrôle positif à l'heptaminol, un stimulant, subi en juin dernier, lors du meeting de Canet-en-Roussillon, par Frédérick Bousquet, qui vaut au nageur du CN Marseille de purger actuellement une suspension de deux mois et ce depuis le 20 septembre.
La tâche pourrait être gênante pour une équipe de France montée au pinacle cet été après sa razzia historique aux Championnats d'Europe de Budapest avec 21 médailles amassées par les Bleus. L'amalgame et les conclusions seraient faciles à l'annonce du contrôle positif d'un des leaders les plus expérimentés de ce collectif tricolore, le double Champion d'Europe Frédérick Bousquet, auteur surtout d'une sacrée bévue. Dans son édition de mercredi, L'Equipe révèle en effet que le nageur du CN Marseille a subi le 13 juin dernier, dans le cadre du meeting de Canet-en-Roussillon, un contrôle inopiné, diligenté par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), qui s'est révélé positif à un stimulant, l'heptaminol.

C'est ce contrôle et ce produit, interdit uniquement lors des phases de compétition, selon la liste des substances prohibées édictée par l'Agence mondiale antidopage (AMA) (voir par ailleurs), qui vaut à Bousquet de n'être aujourd'hui suspendu que pour une durée de deux mois et ce depuis le 20 septembre dernier. Une peine, valable uniquement sur le territoire français, infligée par la commission antidopage de la Fédération française de natation (FFN) qui, tout en condamnant sa légèreté, a jugé recevable la présentation par le nageur d'un dossier médical pour traitement d'une pathologie chronique et l'attestation de la pharmacienne qui lui a vendu le produit incriminé.

Bousquet: "Tout s'est écroulé autour de moi..."

"Je me soigne depuis huit ans pour une pathologie très précise avec un
médicament qui ne contient pas ce produit interdit", s'explique dans les colonnes du quotidien sportif depuis les Etats-Unis et l'université d'Auburn, où il s'entraîne, un Bousquet, qui n'a pas réclamé de contre-expertise et qui aurait utilisé ce produit sous forme de pommade, souvent prescrite dans le cas de crises hémorroïdaires. "J'ai d'ailleurs fourni à la commission de la Fédération les différentes ordonnances et examens qui en attestent. Et puis, juste avant le meeting, j'ai souffert d'une crise violente. Je n'avais plus ce médicament avec moi, j'ai filé dans une pharmacie de Canet que je connais très bien (il est originaire de Perpignan, ndlr). Ils m'ont donné ce produit que l'on peut se procurer sans ordonnance, sans prendre garde aux risques que je courais. L'urgence, la douleur ont fait que je l'ai pris sans lire la notice." Une sacrée boulette de la part d'un champion presque trentenaire, qui mesure la portée de sa négligence...

"Tout s'est écroulé autour de moi lorsque j'ai appris que j'avais été contrôlé positif, a réagi le compagnon de Laure Manaudou sur RMC. C'est une belle bêtise de ma part. D'abord d'avoir fait confiance à 100% à ma pharmacienne, et ensuite de ne pas avoir pris le temps de regarder la notice du médicament. C'est une négligence de ma part. C'est sûr que cela mérite une sanction. C'est une belle bêtise de ma part et j'en paie le prix fort. ", admet-il, lui qui a fondu en larmes lorsqu'il a appris son contrôle positif de la bouche du DTN Christian Donzé le 15 août dernier, au dernier jour des Euros de Budapest.
Avec le doute qui pèse forcément sur la crédibilité de ses performances signées à Canet, où il s'était imposé sur 50 m avant de prendre la 4e place sur 50 m papillon, mais plus encore sur ses exploits de l'Euro. "Quand j'ai appris que j'avais été dopé. Je me suis dit que c'est peut-être ça qui m'a aidé à aller plus vite. Et ça c'est horrible: de savoir que ma performance ne m'appartenait pas, mais qu'elle avait été "dopée" par ce produit là. Mais quand le médecin m'a dit que cela ne restait dans le corps qu'entre 24 et 48 heures après la dernière prise de ce médicament. J'ai été soulagé..."

Bousquet, qui a pu prendre part à un meeting de bienfaisance outre Atlantique le 16 octobre dernier, s'il sera privé des Interclubs (13-14 octobre), sera en revanche requalifié pour les Championnats de France en petit bassin à Chartres (3-5 décembre).

Nos vrais ennemis sont en nous-mêmes.

Posté le 20/10/2010 à 09h43 par kirui

L'heptaminol, qu'est-ce que c'est ?
Il s'agit d'un stimulant, aujourd'hui commercialisé sous différentes dénominations, prescrit pour traiter les symptômes d'insuffisances veino-lymphatiques (jambes lourdes...) ou les douleurs liées à des crises hémorroïdaires. Lorsque son usage est détourné, le but recherché est d'accroître la résistance à l'effort grâce aux effets de cette molécule sur l'oxygénation musculaire. Selon la classification de l'Agence mondiale antidopage (AMA), l'heptaminol entre dans la catégorie des substances dites "spécifiées" - par opposition aux substances dites "lourdes", qui englobent les anabolisants, les hormones, les méthodes de dopage sanguin, ainsi que certain stimulants puissants. "Spécifiées" dans le sens où ces substances, lorsqu'elles sont détectées autorise une certaine clémence au niveau de la sanction qui sera infligée au fautif.

Nos vrais ennemis sont en nous-mêmes.

Posté le 20/10/2010 à 09h45 par kirui

la domination francaise sur la natation n'est pas toute blanche

Nos vrais ennemis sont en nous-mêmes.

Posté le 20/10/2010 à 13h26 par tamalou

kirui a écrit :
la domination francaise sur la natation n'est pas toute blanche

oui enfin a priori il a fait une faute professionnelle on dira en oubliant de signaler le protocole concernant ce medicament a but thérapeutique
aprés bien sur les mauvaises langues vont encore dire que beaucoup se refugie derriere cela....

tamalou spirit un état d'esprit

Posté le 20/10/2010 à 17h24 par Edito

En plus, c'est un produit qui n'est pas interdit en permanence, mais seulement en compétition, d'où vraisemblablement la raison de la sanction légère.
Pas de chance, c'était un jour de compet.
Ce qui me plaît en lui, c'est que c'est un des rares qui ne nie rien !

Posté le 20/10/2010 à 18h25 par jean-louis amadieu

+1, c'est tellement rare !

Edito a écrit :
Ce qui me plaît en lui, c'est que c'est un des rares qui ne nie rien !

Posté le 20/10/2010 à 21h22 par ivalo

Edito a écrit :

Ce qui me plaît en lui, c'est que c'est un des rares qui ne nie rien !

Moi ce qui me plait en lui, c'est sa copine...

Posté le 20/10/2010 à 22h56 par Darou

C'est quand même assez varié le dopage: entre les hémoroîdes de Bousquet et le petit pénis de Meritt

DR
Ah! Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de soi...

Posté le 21/10/2010 à 12h08 par kirui

Edito a écrit :
En plus, c'est un produit qui n'est pas interdit en permanence, mais seulement en compétition, d'où vraisemblablement la raison de la sanction légère.
Pas de chance, c'était un jour de compet.
Ce qui me plaît en lui, c'est que c'est un des rares qui ne nie rien !

et qui ne joue pas le vice de procédure

Nos vrais ennemis sont en nous-mêmes.

Posté le 21/10/2010 à 12h09 par kirui

Darou a écrit :
C'est quand même assez varié le dopage: entre les hémoroîdes de Bousquet et le petit pénis de Meritt

et la viande avariée de contador

Nos vrais ennemis sont en nous-mêmes.

Posté le 21/10/2010 à 18h50 par Maurin GUAY

Comment peut-on parler de ne pas avoir lu la notice à cause de douleurs vives et dans les quelques heures qui suivent faire une performance ?

Le médicament est-il si efficace pour traiter les douleurs ?

Je suis dubitatif

Maurin GUAY

http://www.mauringuay.com
https://www.facebook.com/pg/teamlapinathletisme/
http://earv.athle.com/

Posté le 21/10/2010 à 18h56 par Lecteur_attentif

En tout cas la pharmacienne a témoigné et confirmé que c'est elle qui lui avait recommandé ce produit pour ses hémorroïdes et pas lui qui en avait demandé.

Posté le 22/10/2010 à 01h00 par tamalou

Lecteur_attentif a écrit :
En tout cas la pharmacienne a témoigné et confirmé que c'est elle qui lui avait recommandé ce produit pour ses hémorroïdes et pas lui qui en avait demandé.

c'est limite je trouve de le sanctionné pour dopage dans ce cas la car si la douleur vive a été soulager par le medicament prescrit c'etait pas dans le but d'améliorer ses performances mais d'arreter la douleur
il y a til besoin de sanctionner dans ce cas la.... aprés bien sur certain peuvent en abuser et en tirer bénéfice mais la c'etait pour se soigner

tamalou spirit un état d'esprit

Posté le 22/10/2010 à 09h53 par Edito

tamalou a écrit :
c'est limite je trouve de le sanctionné pour dopage dans ce cas la car si la douleur vive a été soulager par le medicament prescrit c'etait pas dans le but d'améliorer ses performances mais d'arreter la douleur
il y a til besoin de sanctionner dans ce cas la.... aprés bien sur certain peuvent en abuser et en tirer bénéfice mais la c'etait pour se soigner

C'est la loi. On a trouvé des traces d'un produit interdit en période de compétition et la loi dit que dans ce cas ...
J'ai connu un cas similaire: une jeune sauteuse en longueur d'un club du Val d'Oise dont le nom m'échappe parce que ça fait longtemps (peut-être Mazarin) qui avait des règles douloureuses et n'avait pas son médicament habituel sur elle et qui a pris celui d'une copine (non athlète) ce jour-là.
Mais pour en revenir à Bousquet, c'est probablement la raison pour laquelle la sanction est si légère (d'autant plus qu'il a pu prouver qu'il avait un traitement régulier: il existe vraiment des gens qui se font prendre par négligence sans avoir eu l'intention de ..., la fille dont je parlais en est un exemple).

Posté le 22/10/2010 à 10h10 par Alex

tamalou a écrit :
Lecteur_attentif a écrit : En tout cas la pharmacienne a témoigné et confirmé que c'est elle qui lui avait recommandé ce produit pour ses hémorroïdes et pas lui qui en avait demandé.

c'est limite je trouve de le sanctionné pour dopage dans ce cas la car si la douleur vive a été soulager par le medicament prescrit c'etait pas dans le but d'améliorer ses performances mais d'arreter la douleur
il y a til besoin de sanctionner dans ce cas la.... aprés bien sur certain peuvent en abuser et en tirer bénéfice mais la c'etait pour se soigner

Je suis relativement d'accord avec toi Sylvain, mais il faut faire attention.

Si on avait appris la même nouvelle mais en remplaçant "Bousquet" par "Lance Armstrong", pas sûr que les réaction auraient été les mêmes... Alors bénéfice du doute oui, exonération du doute par capital sympathie, non...

Posté le 22/10/2010 à 12h02 par kirui

Alex a écrit :
tamalou a écrit : Lecteur_attentif a écrit : En tout cas la pharmacienne a témoigné et confirmé que c'est elle qui lui avait recommandé ce produit pour ses hémorroïdes et pas lui qui en avait demandé.

c'est limite je trouve de le sanctionné pour dopage dans ce cas la car si la douleur vive a été soulager par le medicament prescrit c'etait pas dans le but d'améliorer ses performances mais d'arreter la douleur
il y a til besoin de sanctionner dans ce cas la.... aprés bien sur certain peuvent en abuser et en tirer bénéfice mais la c'etait pour se soigner

Je suis relativement d'accord avec toi Sylvain, mais il faut faire attention.

Si on avait appris la même nouvelle mais en remplaçant "Bousquet" par "Lance Armstrong", pas sûr que les réaction auraient été les mêmes... Alors bénéfice du doute oui, exonération du doute par capital sympathie, non...

c'est clair que cela joue le "nom" et le sport aussi je pense...

Nos vrais ennemis sont en nous-mêmes.

Posté le 22/10/2010 à 13h42 par PJV

Les deux questions sont: comment l'Equipe a su, et combien d'autres affaires étouffées?

Posté le 22/10/2010 à 22h47 par Eole

a propos de natation , c'est Camille Lacourt qui a été distingué nageur européen de l'année , dossiste mais seul (ou un des seuls ?) record européen battu depuis la fin des combi.

source equipe.fr

2010 est bel et bien l'année de Camille Lacourt. Révélé aux Championnats d'Europe de Budapest cet été, où il a remporté trois titres (50, 100 m dos et relais 4x100 m 4 nages), Lacourt a été désigné nageur européen de l'année, a annoncé vendredi la Fédération française (FFN). Le nageur de 25 ans avait établi en Hongrie le record de France du 50 m dos (24"07) et le record d'Europe du 100 m dos (52"11), le premier record continental battu depuis l'interdiction des combinaisons, le 1er janvier dernier.

Posté le 23/10/2010 à 22h31 par grillon

existe vraiment des gens qui se font prendre par négligence sans avoir eu l'intention de ..., la fille dont je parlais en est un exemple

je confirme que ces gens là existent et qu'ils payent cher leur négligence ou excès de confiance..
ON peut les plaindre MAIS il doit y avoir sanction sinon ce serait le BAZAR (ou alors mettre en place des tribunaux avec Jurés et tout le tralala ce qui impliquerait que ce serait la police qui ferait les contrôles comme pour l'alcool au volant
.avec peines d'emprisonnement...par exemple à la sortie des stades, piscine etc ...des ballons pour souffler des éléphants roses..

ENFIN !!quand on va chez le pharmacien même dans l'urgence on doit signaler le statut d'athlète et pire encore quand on est athlète de haut niveau ...à notre époque où le mot dopage est sur toutes les langues c'est beaucoup moins excusable qu'il y a quelques années en arriere et je me demande à quoi servent leurs entraineurs ? un coup de fil << allo coach j'ai un mal de chien..au secours coach je prends quoi ? je renonce à prendre le départ ? la pharmacienne m'a filé du ??? faut que je vérifie la notice ? AH BON ? Ok coach !!je vérifie >>
Sûr quand on n'a pas le nez dans la marmite de dopage on n' a pas non plus les réflexes de protection et de méfiance innés...ni la duplicité...

La Gloire ne peut être où la vertu n'est pas /Lamartine

Posté le 24/10/2010 à 12h11 par Edito

grillon a écrit :
je confirme que ces gens là existent et qu'ils payent cher leur négligence ou excès de confiance...

Je pense savoir à qui tu penses. Une personne que j'ai rencontrée à Barcelone, non ?