Imprimer les messages du sujet "Lamblin : « J’ai envie qu’il y ait un vrai débat d’idées »"

Posté le 13/11/2008 à 18h05 par niquo

Réélu sans surprise avec plus de 98 % des voix à la présidence de la Ligue régionale, Philippe Lamblin a confirmé qu’il serait candidat à la présidence de la fédération, un poste qu’il a déjà occupé entre 1997 et 2001, lors de l’assemblée générale du 6 décembre à Tours. Explications…

– Qu’est ce qui vous a poussé à prendre cette décision ?
« Ce n’est pas une ambition personnelle, mais la volonté de proposer un projet à la fédération. L’athlétisme est arrivé à un moment charnière de sa vie, il faut enfoncer des portes, arrêter de critiquer et avancer, aller de l’avant. On ne gagne presque pas de licenciés, on n’arrive pas à stopper l’hémorragie de pertes dans les catégories de jeunes. Et puis j’ai envie qu’il y ait un vrai débat d’idées, que l’on fasse place à l’imagination plutôt qu’à la gestion bureaucratique. »

– Quels sont les grands axes sur lesquels vous souhaitez insister ?
« L’élite, les jeunes, le hors-stade et le sport santé. Pour l’élite, il faudra trouver la perle pour le poste de directeur technique. Un homme comme Claude Fauquet peut me donner des idées sur le profil de la personne idéale. Il y a un commando à monter pour Londres 2012 et il faut rapidement s’y mettre. Pour les jeunes, il faut également trouver des solutions pour éviter les pertes que l’on constate dès les catégories des poussins et des minimes. En ce qui concerne le hors-stade, il y a également de nombreuses revendications qu’il faut prendre en compte. Sur le dernier 10 km de Lille, seuls 9 % des gens avaient une performance classante, il doit être quand même possible de trouver un système pour que tout le monde se sente concerné. Enfin, je n’oublie pas que le ministre nous donne une délégation de santé publique pour développer la pratique sous toutes ses formes. Alors, il y a bien sûr le champion, mais aussi tous les autres. »

– Quelle différence y a-t-il entre le président que vous étiez entre 1997 et 2001 et celui que vous pourriez devenir le 6 décembre ?
« Ma passion n’a pas changé, mais j’ai de l’expérience en plus. À l’époque, je m’étais peut-être un peu éloigné de la base, là je veux redonner du pouvoir aux ligues régionales. Je ne veux pas faire du centralisme. Il faut sortir des sentiers battus, arrêter la consanguinité. Je veux un projet d’adhésion. Si on me dit non, tant pis, mais si ça ne marche pas, je serai convaincu d’avoir eu raison trop tôt. »

Source : La Voix du Nord - 11/11/2008