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Posté le 24/08/2008 à 19h44 par Olivier

avec on l'espère de belles médailles pour les bleux

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Posté le 24/08/2008 à 20h04 par jeremyjojolito

bonne chance à Marie-amelie LEFUR, une athlète de mon ancien club de Blois que vous avez, il est possible, dejà vue lors de meeting ou au interclub (en equipe 1), elle est jeune, bellissima, et talentueuse, dejà chez les valides..et depuis un accident, chez les invalides...
Voici son site site de marie-amélie

Posté le 24/08/2008 à 20h09 par lolo_le_coach

Date : 09/10/2007 à 17h29
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Laurent Thirionet, architecte de 37 ans, amputé de sa jambe gauche à 23 ans, médaille d’or aux championnats du Monde de cyclisme handisports, attend les Jeux de Pékin avant de prendre sa retraite.

Par Laurent Lepeltier
LIBERATION.FR : jeudi 13 septembre 2007

« C’est paradoxal. Mais c’est depuis que j’ai une jambe en moins que je vis à fond. Lorsque j’étais valide, j’ai le sentiment de n’avoir vécu qu’à moitié ». Un aveu signé Laurent Thirionet, la référence mondiale du cyclisme handisports. Cet architecte de 37 ans, amputé de sa jambe gauche à 23 ans, mène depuis un train d’enfer.

11 Novembre 1993, 19h30. Une départementale du Nord. Au guidon de sa Yamaha, Laurent est percuté par une voiture qui double, sur une ligne continue. Jambe gauche poly-fracturée, plus de 20 fractures tibia-péroné. L’amputation est inévitable. Il avait sa moto depuis six mois.

24 Août 2007. 16 heures. Vélodrome de Bordeaux. Autour de son cou, on lui enfile sa seconde médaille d’or aux championnats du Monde de cyclisme handisports. Vainqueur de la poursuite sur piste, le lundi, et bronzé, le mardi, sur le kilomètre. Il sera 5e sur la course en ligne.

Dans un an : Pékin et les Jeux Olympiques. L’or et la retraite sportive. Dans sa catégorie, la LC 3, il s’est adjugé des titres continentaux, mondiaux et olympiques. Un palmarès entamé en 1998, qui prendra fin dix ans plus tard. Entre temps, il a changé de vie. Laurent, le petit gars de Dunkerque, sportif et fêtard, passionné mais impatient, a laissé place à Thirionet, l’homme, le père, le champion, le mec à battre.

« Quand on est en réeducation, on apprend à relativiser. On voit des gens qui sont vraiment balayés par la vie. On apprend à ne plus attendre. Ne plus perdre de temps ». Un excercice dans lequel il excelle. Recordman du monde de l’heure, à Bordeaux déjà, en 1999. 41,38 kilomètres les dents contre le guidon, la mort derrière lui, la vie devant. « Je faisais pas mal de course à pieds, du squash, du tennis…du vélo aussi ». Avatar génétique. Son père et ses deux frères ont le virus du vélo. Nord oblige. Fauteuil, béquilles, prothèse. Laurent réapprend le déplacement. « Je commençais à bouillir. On se sent diminué, j’avais besoin de sortir ça. »

Il recommence à courir. Thierry Weissland est chef du service EPS au centre de rééducation ‘L’espoir’ de Lille-Hellemes. Il sera son coach. Son complice. 1996, ensemble, ils enfourchent le vélo. « Les premières fois, je suis revenu au bout de dix minutes ». Deux ans plus tard, il ramène deux médailles de bronze et deux d’argent des Mondiaux Handisports de Colorado Springs. « Ne plus perdre de temps ». Objectif record, celui du monde, sur l’heure. Il use le parquet du vélodrome de Gand, en Belgique, où il s’entraîne. Sa route croise alors ce qui deviendront ses amis et vont lui donner les moyens de ses ambitions. Deux François. Migraine, de l’écurie pro Cofidis, et Bizeul, PDG d'une entreprise rennaise. « Il m’ont tout de suite suivi. L’aventure humaine les tentait ».

Après le record du monde de l’heure, Laurent trace sa route. Destination Sydney pour ses premiers Jeux Paralympiques. Une idée l’obsède. « Mon cousin était sur son lit d’hôpital à lutter contre la maladie. Je lui ai promis de lui ramener la médaille d’or ». Lui aussi tombe malade : une aphtose. Il recule son départ pour atterrir à Sidney le matin de l’épreuve. Tarif : l’argent sur la course en ligne. « C’était une catastrophe pour moi. J’avais tout misé sur la piste, je m’entraînais depuis quatre ans pour ça. La médaille, sur la route, c’est un coup de chance». Et puis surtout, «Martial est parti pendant l’été 2000. J’allais le voir tous les jours pendant ma préparation. Je me suis juré de lui ramener l’or d’Athènes ».

En 2004, il tient promesse. Champion paralympique sur la piste. Le roi de la poursuite. Plus trois breloques et un record du monde. Entre temps, Thirionet s’est imposé en mètre-étalon du cyclisme handisports, avec les records mondiaux de l’heure et du kilomètre. La Communauté Urbaine de Dunkerque l’insère dans ses équipes. Stabilisé, rassuré, il mène la vie d’un athlète de haut niveau. Sa deuxième vie.

11 Novembre 2007. 19 h 30. Une départementale du nord. Au volant de sa voiture, Thirionet fume une clope et boit un coup. Depuis 1994, c’est le même rituel. « Je retourne chaque année sur le lieu de mon accident. C’est ma façon d’y penser. Le mec qui m’a renversé, je ne lui en veux pas. Je boirai même un coup avec lui ». Comme Thirionet inviterai Laurent pour lui dire : « Ne jamais baisser les bras, relever la tête et regarder devant ».

Lolo le coach
Neurone gauche d'Athled

Lolo le coach
Neurone gauche d'Athled

Posté le 24/08/2008 à 20h17 par Olivier

jeremyjojolito a écrit :
bonne chance à Marie-amelie LEFUR, une athlète de mon ancien club de Blois que vous avez, il est possible, dejà vue lors de meeting ou au interclub (en equipe 1), elle est jeune, bellissima, et talentueuse, dejà chez les valides..et depuis un accident, chez les invalides...
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Posté le 24/08/2008 à 20h49 par lolo_le_coach

Olivier a écrit :
avec on l'espère de belles médailles pour les bleux

Pékin 2008 - JEUX PARALYMPIQUES
Du 6 au 17 septembre


PARALYMPIQUES : J - 7

30 août : dernière rencontre avec l'Equipe de France
Paralympique avant son départ pour Pékin


Deux semaines après la clôture des Jeux Olympiques débuteront les XIIIèmes Jeux Paralympiques d'été. Du 6 au 17 septembre, Pékin accueillera plus de 150 nations, soit 4000 athlètes qui évolueront dans les 20 disciplines paralympiques.

Conduite par Gérard Masson, président de la Fédération Française Handisport et André Auberger, président du Comité Paralympique Français, la Délégation française sera composée de 203 personnes dont 127 athlètes et guides. Emeric Martin (tennis de table) sera le capitaine de l'Equipe de France, et Assia El'Hannouni (quadruple championne paralympique en athlétisme à Athènes) son porte-drapeau lors de la Cérémonie d'ouverture.

La France sera représentée dans 13 disciplines : l'athlétisme, le cyclisme (piste & route), l'équitation, l'escrime, l'haltérophile, le judo, la natation, le tennis, le tennis de table, le tir à l'arc, le tir sportif, la voile et pour la première fois aux Jeux Paralympiques, l'aviron.

L'enjeu pour l'Equipe de France sera de défendre sa 8e place mondiale obtenue aux Jeux Paralympiques d'Athènes en 2004, où elle avait décroché 74 médailles dont 18 en or.

Dernière rencontre avant Pékin
Avant de s'envoler le 1er septembre pour Pékin, l'équipe de France Paralympique sera regroupée durant trois jours à la Résidence Internationale de Paris (Paris 20e).
Une journée ouverte à la presse est organisée le 30 août prochain, entre 9h et 18h.

Lolo le coach
Neurone gauche d'Athled

Posté le 25/08/2008 à 22h51 par bruno

lolo_le_coach a écrit :
Olivier a écrit : avec on l'espère de belles médailles pour les bleux

Pékin 2008 - JEUX PARALYMPIQUES
Du 6 au 17 septembre


PARALYMPIQUES : J - 7

30 août : dernière rencontre avec l'Equipe de France
Paralympique avant son départ pour Pékin


Deux semaines après la clôture des Jeux Olympiques débuteront les XIIIèmes Jeux Paralympiques d'été. Du 6 au 17 septembre, Pékin accueillera plus de 150 nations, soit 4000 athlètes qui évolueront dans les 20 disciplines paralympiques.

Conduite par Gérard Masson, président de la Fédération Française Handisport et André Auberger, président du Comité Paralympique Français, la Délégation française sera composée de 203 personnes dont 127 athlètes et guides. Emeric Martin (tennis de table) sera le capitaine de l'Equipe de France, et Assia El'Hannouni (quadruple championne paralympique en athlétisme à Athènes) son porte-drapeau lors de la Cérémonie d'ouverture.

La France sera représentée dans 13 disciplines : l'athlétisme, le cyclisme (piste & route), l'équitation, l'escrime, l'haltérophile, le judo, la natation, le tennis, le tennis de table, le tir à l'arc, le tir sportif, la voile et pour la première fois aux Jeux Paralympiques, l'aviron.

L'enjeu pour l'Equipe de France sera de défendre sa 8e place mondiale obtenue aux Jeux Paralympiques d'Athènes en 2004, où elle avait décroché 74 médailles dont 18 en or.

Dernière rencontre avant Pékin
Avant de s'envoler le 1er septembre pour Pékin, l'équipe de France Paralympique sera regroupée durant trois jours à la Résidence Internationale de Paris (Paris 20e).
Une journée ouverte à la presse est organisée le 30 août prochain, entre 9h et 18h.

pour avoir vécu les championnats de france interclub handisport en spectateur,je leur souhaite une belle fête, des médailles pour que l'on parle d'eux
et si notre petite nantonin keita (400, 200, longueur et malheureusement pas de 4x100)mal voyante sans guidepeut en ramener au moins une ce serait super

bruno

Posté le 26/08/2008 à 22h59 par Olivier

Après la surmédiatisation des JO de Pékin, France Télévisions diffusera, aussi, les Jeux paralympiques, qui se tiendront dans la capitale chinoise du 6 au 17 septembre prochain.

150 nations et 4.000 athlètes seront en compétition durant onze jours. Le groupe public ne diffusera aucune compétition en direct mais un résumé quotidien de sept minutes avant le 12/13 sur France 3, un autre sur France 4 à 22 h 30, sans compter un résumé hebdomadaire le dimanche 14 septembre et une page spéciale dans Stade 2. "J’entends déjà les critiques de ceux qui diront que ce n’est pas assez, anticipe Daniel Bilalian, le patron des Sports de France Télévisions. Je leur ferai remarquer que nous sommes les seuls à diffuser les Jeux paralympiques."

France Télévisions a rapatrié l’essentiel des 182 salariés envoyés à Pékin. Pour couvrir les Jeux paralympiques, seule une quinzaine de collaborateurs (journalistes et techniciens) est restée sur place. Les droits de retransmission des Jeux paralympiques sont compris dans l’enveloppe globale des JO de Pékin (60 millions d’euros). Le coût du dispositif est évidemment bien moindre, ne serait-ce que parce que France Télévisions fait l’économie de la lourde facture du direct depuis la Chine.

65 à 70 médailles françaises attendues

La Fédération française handisport (FFH) enverra à Pékin 120 athlètes et guides dans 13 disciplines (athlétisme, aviron, cyclisme, équitation, escrime, haltérophilie, judo, natation, tennis, tennis de table, tir sportif, voile...). Les Jeux paralympiques rapportent traditionnellement davantage de médailles que les JO. La FFH compte récolter 65 à 70 médailles et ainsi conserver, voire améliorer, son neuvième rang mondial obtenu à Athènes.

À noter, pour la première fois, les médaillés français des Jeux paralympiques recevront les mêmes primes de l’État que les athlètes titrés des JO. Une breloque en or rapporte 50.000 euros (nets d’impôt) tandis qu’un médaillé d’argent reçoit 25.000 euros et un bronzé, 13.000. Combien touchaient-ils avant ? "Vous pouvez diviser ces primes par dix !", indique le service de presse de la fédération.

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Posté le 03/09/2008 à 18h41 par Olivier

Moins de deux semaines après la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques, la 13e éditon des Jeux Paralympiques s'ouvre samedi à Pékin dans le «Nid d'oiseau». La Chine, forte de 332 athlètes (197 hommes, 135 femmes), compte bien dominer les débats. La délégation française, qui est composée de 121 sportifs (82 hommes, 39 femmes), tentera elle de rester dans le Top 10. Les Bleus viseront une soixantaine de médailles.

ATHLETISME (26 athlètes): Mélanie Barthe, Assia El'Hannouni, Nantenin Keita, Marie-Amélie Le Fur, Patricia Marquis, Arnaud Assoumani, Aladji Ba, Stéphane Bozzolo, Julien Casoli, Thierry Cibone, Pierre Fairbank, Toni Falelavaki, Alain Fuss, Pasquale Gallo, Clavel Kayitaré, Xavier Le Draoullec, Denis Lemeunier, Gautier Trésor Makunda, Djamel Mastouri, Serge Ornem, Ronan Pallier, Antoine Pérel, Hugues Quiatol, Louis Radius, Basile Tafilagi, Jean-Pierre Talatini

AVIRON (1): Patrick Laureau

CYCLISME (9): Catherine Martin, Stéphane Bahier, Yvon Buchmann, Olivier Donval, Joël Jeannot, David Mercier, Alain Quittet, Damien Séveri, Laurent Thirionet

EQUITATION (2): Nathalie Bizet, Céline Gerny

ESCRIME (9): Sylvie Magnat, Patricia Picot, Sabrina Poignet, Robert Citerne, Marc-André Cratère, Laurent François, Alim Latrèche, David Maillard, Cyril Moré

HALTEROPHILIE (4): Carine Burgy, Souhad Ghazouani, Charly Castel, David Nard

JUDO (9): Sandrine Aurières Martinet, Céline Manzuoli, Karima Medjeded, Angélique Quessandier, Olivier Cugnon de Sévricourt, Cyril Jonard, Gérald Rollo, Julien Taurines, Kévin Villemont

NATATION (12): Maud Didier, Emilie Gral, Florence Lancial, Rachel Lardière, Elodie Lorandi, Geneviève Pairoux-Lagardère, Eztitxu Vivanco, Yann Bourdier, Sami El Gueddari, Yann Nouard, Vincent Rupp, David Smétanine

TENNIS (6): Florence Gravellier, Arlette Racineux, Stéphane Houdet, Michaël Jeremiasz, Lahcen Majdi, Nicolas Peifer

TENNIS DE TABLE (26): Anne Barneoud, Fanny Bertrand, Geneviève Clot, Marie-Christine Fillou, Thu Kamkasomphou, Isabelle Lafaye Marziou, Audrey Le Morvan, Claire Mairie, Stéphanie Mariage, Florence Sireau-Gossiaux, Vincent Boury, Gilles de la Bourdonnaye, Jean-François Ducay, Christophe Durand, Yann Guilhem, Emeric Martin, Damien Mennella, Florian Merrien, Stéphane Messi, Stéphane Molliens, Alain Pichon, Jean-Philippe Robin, Jérémy Rousseau, Christophe Rozier, François Serignat, Maxime Thomas

TIR A L'ARC (6): Brigitte Duboc, Lélia Maufras du Chatellier, Maurice Champey, Stéphane Gilbert, Olivier Hatem, Fabrice Meunier

TIR SPORTIF (7): Michèle Amiel, Tanguy de la Forest, Cédric Friggeri, Bernard Lamoureux, Didier Richard, Cédric Rio, Raphaël Voltz

VOILE (4): Bruno Jourdren, Hervé Larhant, Damien Seguin, Nicolas Vimont-Vicary

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Posté le 04/09/2008 à 09h59 par maelstrom77

et il y à notre chère championne :
Assia El’Hannouni, 27 ans, déficiente visuelle, quadruple championne paralympique à Athènes en athlétisme portera le drapeau de la Délégation française lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques de Pékin, du 6 au 17 septembre prochain.

Pourquoi avez-vous été choisie comme porte-drapeau de la délégation française paralympique ?

Je ne sais pas vraiment ce qui a décidé ce choix. Gérard Masson, président de Handisport, m’a fait cette demande en octobre dernier. J’en ai parlé à mon entraîneur et nous avons accepté. Je peux vous assurer que c’est le genre de proposition qu’on ne refuse pas. J’étais terriblement flattée d’autant que je ne m’y attendais pas du tout.

Mais vos quatre médailles d’or à Athènes en athlétisme justifiaient pleinement ce choix ?

Je ne sais pas. Il y avait d’autres sportifs beaucoup plus expérimentés que moi, avec une plus grande ancienneté aux Jeux paralympiques. Ils auraient mérité, eux aussi, d’obtenir ce privilège. Pékin ne sera que ma deuxième participation aux JO.

Etre porte-drapeau, cela signifie quoi pour vous ?

Le porte-drapeau est d’abord celui qui mène l’équipe vers la victoire. Mais au-delà de l’aspect sportif, je suis très heureuse qu’une femme ait été choisie, à fortiori lorsqu’on sait qu’il n’y en a que 39 sur les 120 athlètes que compte la délégation française. Et c’est seulement la seconde fois depuis la création des Jeux paralympiques, en 1960, qu’une sportive portera les couleurs de la France. Je suis donc fière de succéder à Béatrice Hesse (nageuse) en 2000, à Sydney.

Avez-vous reçu des consignes spécifiques ?

Pas pour le moment. Mais ça ne doit pas être très compliqué. Je crois que nous ferons un petit briefing sur place mais je ne suis pas convaincue d’avoir besoin de conseils. J’ai envie de vivre pleinement cette expérience le moment venu, de faire ma propre expérience.

Après vos 4 médailles d’or à Athènes, quels sont vos objectifs pour Pékin ?

Je suis inscrite sur 4 épreuves (200, 400, 800 et 1500 m) mais j’ai surtout espoir de remporter l’or sur le 400 et le 800 mètres.

Aurez-vous un guide comme à Athènes ?

Depuis 2007, je ne cours plus avec un guide, sauf éventuellement sur le 200 m car c’est une course qui va très vite et j’ai du mal, seule, à sprinter à fond en restant dans mon couloir. A Athènes, j’ai prouvé que mes performances étaient à la hauteur des athlètes valides, puisque mon temps me classe parmi mes 4 homologues françaises valides sur le 400 m. Pendant toute la saison 2007, je me suis d’ailleurs entraînée avec eux. Mais certains continuaient à penser que c’était grâce à mon guide. Il était temps que je prouve que je ne dois mes performances qu’à moi-même.

Quel est l’état d’esprit de la délégation française ?

Nous revenons de Vichy où, début août, nous avons partagé un stage préparatoire avec certains sportifs d’autres disciplines comme l’équitation, la natation ou le tir. En une semaine, nous n’avons pas vraiment eu le temps de faire connaissance. Il va sans dire que parmi les 40 membres de l’équipe d’athlétisme règne une grande cohésion et une belle solidarité. Pour ce qui est des autres, j’attendrai d’être à Pékin pour les découvrir. Rendez-vous dans notre résidence commune le 29 août !

Avez-vous eu des échos sur la qualité des infrastructures mises à disposition des sportifs paralympiques à Pékin ?

Nous sommes logés dans le même village que les valides. Je ne me fais aucun souci, je pense que les Chinois nous ont préparé un excellent accueil. A Athènes, c’était très correct mais je suppose qu’à Pékin, ce sera énorme. Ils ont même prévu des chiens guide d’aveugle...

Vos 4 médailles d’or à Athènes ont-elles eu un impact positif sur l’image du « handisport » ?

Je ne suis pas certaine que ce soient mes médailles qui aient eu une réelle influence, même si j’ai été sollicitée sur de nombreux évènements. Je crois que l’essor vient surtout de la fédération Handisport qui progresse notablement depuis l’embauche d’emplois permanents en mars 2007, grâce aux fonds apportés par le Ministère Jeunesse et sports. C’est fou le chemin parcouru en si peu de temps et le nombre de manifestations mises en place.

Emporterez-vous un porte-bonheur dans vos valises ?

Pas de porte bonheur mais un ange gardien : Patrice Gerges, mon entraîneur depuis 6 ans, également Directeur technique de l’équipe de France d’athlétisme. Chaque fois qu’il m’a suivie sur une compétition, j’ai fait un carton. Alors lui, je l’emmène dans mes bagages !

moi elle m'épate cette fille

Posté le 08/09/2008 à 19h24 par lolo_le_coach

Pékin 2008 - JEUX PARALYMPIQUES
Du 6 au 17 septembre - 2ème journée
Communiqué de presse
8 septembre 2008
Soirée argentée à Pékin

Deuxième journée des Jeux paralympiques à Pékin, la France enregistre aujourd’hui 3 nouvelles médailles, dont deux en judo. Cyril Jonard (mal-voyant et mal entendant), champion paralympique en titre, s’incline en finale des moins de 81kg, face au cubain Cruz. Il confie à la fin du combat sa déception «c’était une finale très tactique, malgré la défaite, j’ai besoin d’analyser mes erreurs, pour progresser encore, j’ai déjà Londres 2012 en tête !». Quelques instants auparavant, Angélique Quessandier remportait le bronze dans la petite finale des féminines en moins de 63 kg. Enfin, David Smetanine poursuit sa récolte de médailles, si l’or n’est pas au rendez-vous après sa belle performance d’hier sur 100 nage libre, il récolte tout de même l’argent sur 50m dos, derrière l’intouchable mexicain Reyes.

Avec 5 médailles ce soir (1 d’or, 3 d’argent et 1 de bronze), la France pointe à la 17ème place derrière l’Allemagne et l’Espagne. En tête, la Chine prend le dessus sur les Etats-Unis, avec déjà 28 médailles, dont 8 titres.

2ème JOURNEE : TOUR D’HORIZON

ATHLETISME : Assia El’Hannouni, enregistre le meilleur chrono des demi-finales du 800m mal-voyant, finale demain vers 19h. Julien Casoli a passé en tête la ligne d'arrivée de son quart de finale du 400m. Un résultat de bonne augure pour la demi-finale de demain, dans la course la plus dense du programme d’athlétisme, qui pourrait bien voir tomber le record du monde actuel.
Arnaud Assoumani a gagné sa demi-finale du 200m T46. Il disputera la finale demain avec de légitimes espoirs de médaille.

NATATION : Déception pour la jeune Elodie Lorandi qui échoue au pied du podium, elle termine 4ème de la finale du 100m papillon. Le jeune espoir Sami El Gueddari, réussi à se qualifier pour la finale du 100m nage libre, où il termine 8ème. L’avenir de la natation tricolore se dessine de belle façon pour 2012.

CYCLISME SUR PISTE : Au vélodrome de Laoshan, David Mercier et Damien Severi se sont classés respectivement à la 10e et 11e place des qualifications en poursuite individuelle, pas de finale pour les français.

EQUITATION à Hong-Kong : Nathalie Bizet se classe 5ème en dressage imposé grade 4, une belle place avant sa spécialité, la reprise libre en musique après-demain.

TENNIS : 1er tour sans faute pour les joueurs français, ils remportent tous leurs premiers matchs en 2 sets. Florence Gravelier bat la roumaine Tugui (6-0 / 6-0)
Arlette Racineux bat la britannique Whiley (6-2 / 6-4)
Michael Jeremiasz bat le chilien Mendez (6-1 / 6-0)
Stéphane Houdet bat le slovaque Chabrecek (6-2 / 6-0)
Nicolas Peifer bat le thaïlandais Kruamaï(6-2 / 6-2)
Lahcen Majdi bat le grec Lazaridis (6-0 / 6/0)

TENNIS DE TABLE : deuxième journée du tournoi en simple, les premières finales débuteront mercredi avant d’entamer les matchs par équipe.

TIR SPORTIF : dans l’épreuve de la carabine 10m debout SH1 les français Cédric Friggeri et Didier Richard terminent respectivement 7ème et 11ème.

VOILE à Qingdao: Sur 2.4 MR, début difficile pour le champion paralympique en titre Damien Seguin, il termine 4ème de la première course à 38 secondes du premier, Paul Tingley. Le canadien s'impose également dans la seconde course, disputée dans un mouchoir de poche, Damien se classe de nouveau 4ème à 7 secondes. Toutefois il reste encore 9 manches à disputer…
Sur Sonar, le trio français Jourdren, Larhant et Vimont-Vicary termine 4ème de la première course, remportée par le bateau américain. Les français remportent ensuite la seconde, devant les norvégiens et les britanniques. Ils sont ce soir en tête du classement provisoire.

Classement des Nations
1. Chine : 8 – 10 – 10 = 28
2. Etats-Unis : 8 – 4 – 5 = 17
3. Grande-Bretagne : 7 – 5 – 3 = 15
4. Australie : 6 – 5 – 10 = 21
5. Afrique du Sud : 4 – 0 – 1 = 5
………..
17. France : 1 – 3 – 1 = 5

Lolo le coach
Neurone gauche d'Athled

Posté le 09/09/2008 à 16h22 par FredA

Oscar Pistorius a décroché la médaille d'or du 100m en 11''17 mardi à Pékin. Il a pris le meilleur sur les Américains Jerome Singleton et Brian Frasure. Le Sud-Africain a ainsi rempli le premier de ses trois objectifs et il lui reste désormais le 200m et le 400m pour achever son rêve.

Posté le 09/09/2008 à 16h43 par jeremyjojolito

médaille d'argent pour marie-amélie en 4m71

Posté le 12/09/2008 à 14h18 par lolo_le_coach

lolo_le_coach a écrit :

Laurent Thirionet, architecte de 37 ans, amputé de sa jambe gauche à 23 ans, médaille d’or aux championnats du Monde de cyclisme handisports, attend les Jeux de Pékin avant de prendre sa retraite.

Par Laurent Lepeltier
LIBERATION.FR : jeudi 13 septembre 2007

« C’est paradoxal. Mais c’est depuis que j’ai une jambe en moins que je vis à fond. Lorsque j’étais valide, j’ai le sentiment de n’avoir vécu qu’à moitié ». Un aveu signé Laurent Thirionet, la référence mondiale du cyclisme handisports. Cet architecte de 37 ans, amputé de sa jambe gauche à 23 ans, mène depuis un train d’enfer.

11 Novembre 1993, 19h30. Une départementale du Nord. Au guidon de sa Yamaha, Laurent est percuté par une voiture qui double, sur une ligne continue. Jambe gauche poly-fracturée, plus de 20 fractures tibia-péroné. L’amputation est inévitable. Il avait sa moto depuis six mois.

24 Août 2007. 16 heures. Vélodrome de Bordeaux. Autour de son cou, on lui enfile sa seconde médaille d’or aux championnats du Monde de cyclisme handisports. Vainqueur de la poursuite sur piste, le lundi, et bronzé, le mardi, sur le kilomètre. Il sera 5e sur la course en ligne.

Dans un an : Pékin et les Jeux Olympiques. L’or et la retraite sportive. Dans sa catégorie, la LC 3, il s’est adjugé des titres continentaux, mondiaux et olympiques. Un palmarès entamé en 1998, qui prendra fin dix ans plus tard. Entre temps, il a changé de vie. Laurent, le petit gars de Dunkerque, sportif et fêtard, passionné mais impatient, a laissé place à Thirionet, l’homme, le père, le champion, le mec à battre.

« Quand on est en réeducation, on apprend à relativiser. On voit des gens qui sont vraiment balayés par la vie. On apprend à ne plus attendre. Ne plus perdre de temps ». Un excercice dans lequel il excelle. Recordman du monde de l’heure, à Bordeaux déjà, en 1999. 41,38 kilomètres les dents contre le guidon, la mort derrière lui, la vie devant. « Je faisais pas mal de course à pieds, du squash, du tennis…du vélo aussi ». Avatar génétique. Son père et ses deux frères ont le virus du vélo. Nord oblige. Fauteuil, béquilles, prothèse. Laurent réapprend le déplacement. « Je commençais à bouillir. On se sent diminué, j’avais besoin de sortir ça. »

Il recommence à courir. Thierry Weissland est chef du service EPS au centre de rééducation ‘L’espoir’ de Lille-Hellemes. Il sera son coach. Son complice. 1996, ensemble, ils enfourchent le vélo. « Les premières fois, je suis revenu au bout de dix minutes ». Deux ans plus tard, il ramène deux médailles de bronze et deux d’argent des Mondiaux Handisports de Colorado Springs. « Ne plus perdre de temps ». Objectif record, celui du monde, sur l’heure. Il use le parquet du vélodrome de Gand, en Belgique, où il s’entraîne. Sa route croise alors ce qui deviendront ses amis et vont lui donner les moyens de ses ambitions. Deux François. Migraine, de l’écurie pro Cofidis, et Bizeul, PDG d'une entreprise rennaise. « Il m’ont tout de suite suivi. L’aventure humaine les tentait ».

Après le record du monde de l’heure, Laurent trace sa route. Destination Sydney pour ses premiers Jeux Paralympiques. Une idée l’obsède. « Mon cousin était sur son lit d’hôpital à lutter contre la maladie. Je lui ai promis de lui ramener la médaille d’or ». Lui aussi tombe malade : une aphtose. Il recule son départ pour atterrir à Sidney le matin de l’épreuve. Tarif : l’argent sur la course en ligne. « C’était une catastrophe pour moi. J’avais tout misé sur la piste, je m’entraînais depuis quatre ans pour ça. La médaille, sur la route, c’est un coup de chance». Et puis surtout, «Martial est parti pendant l’été 2000. J’allais le voir tous les jours pendant ma préparation. Je me suis juré de lui ramener l’or d’Athènes ».

En 2004, il tient promesse. Champion paralympique sur la piste. Le roi de la poursuite. Plus trois breloques et un record du monde. Entre temps, Thirionet s’est imposé en mètre-étalon du cyclisme handisports, avec les records mondiaux de l’heure et du kilomètre. La Communauté Urbaine de Dunkerque l’insère dans ses équipes. Stabilisé, rassuré, il mène la vie d’un athlète de haut niveau. Sa deuxième vie.

11 Novembre 2007. 19 h 30. Une départementale du nord. Au volant de sa voiture, Thirionet fume une clope et boit un coup. Depuis 1994, c’est le même rituel. « Je retourne chaque année sur le lieu de mon accident. C’est ma façon d’y penser. Le mec qui m’a renversé, je ne lui en veux pas. Je boirai même un coup avec lui ». Comme Thirionet inviterai Laurent pour lui dire : « Ne jamais baisser les bras, relever la tête et regarder devant ».

Lolo le coach
Neurone gauche d'Athled

Les cyclistes ont rapporté deux nouvelles médailles à la France aux Jeux paralympiques de Pékin, vendredi 12 septembre, dont une en or. Laurent Thirionet, 38 ans, déjà médaillé d'or en poursuite individuelle sur piste à Athènes (2004), a remporté l'épreuve du contre-la-montre sur route en parcourant les 24,8 km en à peine plus de 38 minutes,

Lolo le coach
Neurone gauche d'Athled

Posté le 12/09/2008 à 14h24 par Rapido

lolo_le_coach a écrit :

Les cyclistes ont rapporté deux nouvelles médailles à la France aux Jeux paralympiques de Pékin, vendredi 12 septembre, dont une en or. Laurent Thirionet, 38 ans, déjà médaillé d'or en poursuite individuelle sur piste à Athènes (2004), a remporté l'épreuve du contre-la-montre sur route en parcourant les 24,8 km en à peine plus de 38 minutes,

Malheureusement Joel Jeannot, l'ancien athlète devenu cycliste s'est blessé aux abdos et ne pourra participer au contre la montre...

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Pourquoi les filles se reparfument avant d'être prise en photo ?
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