Imprimer les messages du sujet "ATHLE : Bolt, l'analyse de Piasenta"


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Posté le 21/08/2008 à 07h36 par Olivier

Posté le 21/08/2008 à 09h24 par campesinos

halluciant

Posté le 21/08/2008 à 09h47 par bruno

campesinos a écrit :
halluciant

même si l'échauffement peut rester encore un mystère , c'est quand même inquiètant

bruno

Posté le 21/08/2008 à 10h25 par tamalou

ben peut être qu'il s'était échauffé avant et que pour évacuer la pression il a fait cette échauffement sur le stade
a ce niveau je serais quand même étonné qu'il néglige l'échauffement surtout que son coach à l'air exigeant

tamalou spirit un état d'esprit

Posté le 21/08/2008 à 10h32 par JC

Surtout qu'à ce niveau là, sans échauffement le risque de blessure est très important, il a dû aller le chercher quand même le record.

"Plus le corps est faible, plus il commande; plus il est fort, plus il obéit."

Posté le 21/08/2008 à 10h38 par TOTO

1h15 d'échauffement pour un 200m
ah tout s'explique avec mes 45 min GRAND max ptdr

Posté le 21/08/2008 à 10h54 par roms

Mais moi je me pose tout de même de plus en plus de questions sur nos "techniciens" français.

Je ne remet pas du tout en cause Piasenta qui a entrainé Pérec et Arron a leur sommet et a entrainé d'autres grands athlètes français.

Mais le bilan de tout ça c'est quoi? Et bien que seulement 1 seul français est déscendu sous les 10" et qu'on a pas eu un sprinter de classe mondiale depuis Bambuck (certes on en a eu d'autres pas mal, mais jamais pour jouer les podiums mondiaux).

J'ai l'impression qu'en France on a beaucoup de certitudes, mais les résultats ne sont pas là et n'ont jamais été là en sprint.

Alors OK, Bolt s'est peut être échauffé n'importe comment, mais bon il est tellement sur une autre planète que c'est un cas à par. Ils ne font pas tout ça.

Mais au final il bat le record, alors que Hurtis pour sa 10ème année de haut niveau termine complètement crispée et en cycle arrière, Arron ne sait toujours pas pousser ne serait ce que jusqu'aux 10m, M'banjock ne sait pas prendre un départ, etc...

Tout cela n'a pas pour but de dénigrer nos athlètes français, mais de dire que nos entraineurs pourraient peut être se remettre en cause. Car je ne sais pas finalement si nos soit disantes grandes qualités de techniciens sont réelles en France pour le sprint. En tout cas on en voit que très peu les résultats.

http://www.championnet-athle.info

Posté le 21/08/2008 à 10h59 par StephA

Je penche aussi pour un echaffement préalable avec étirements et Kiné avant d'arriver sur le stade annexe.

Posté le 21/08/2008 à 13h49 par 9Miler3

1h30 d'achauffement pour un 200 m ????
Au bout de 10 mionutes d'échauffement il va tomber dans les pommes le sprinteur.
Je suis sur que Bolt s'échauffe en faisant quelques pas de danses 10 minutes avant sa course sur un fond de dancehall , et c'est partie mon kiki

La vie n'est pas un long fleuve tranquille

Posté le 21/08/2008 à 17h05 par bigdaley

J'y mets mon petit grain de sel avec quelques exemples contradictoires.

Je me rappelle un stage régional 4H avec Jean Claude NALLET il y a presque 30 ans, où il expliquait que les américains s'échauffaient le matin pour l'après midi !

Mais j'ai aussi vu (Jean Pierre Blondel me l'avait dit et je voulais à peine le croire) les échauffements de Dan O'Brien au Décastar dans les années 90. Avant le 100 m du déca, il s'enfilait un 120 m à quasi 100 % dans la ligne opposée. Idem il me semble pour Hamalaïnen avec le 110 haies ou presque et les 10 haies à haut régime (genre 14''5 quelques minutes avant la course). Mais à la même époque Alain Blondel puis Sébastien Levicq en faisait un minimun pour la perche du déca (à Bercy en en 1997, Sèb' a fait deux pirouettes, une accèl' et basta ... il commence très bas, autour de 4m60 et fait un bon concours à 5m40)

En sports co' c'est aussi parfois grandiose, même si parfois c'est spécifique à un poste (Thierry OMEYER à Bercy en juin dernier faisait des accèl' de poussins sur 3 appuis ...).

En même temps, et ceci indépendamment du respect que l'on doit à Piasenta qui a conduit de nombreux athlètes sur les podiums (et pas seulement Arron et Pérec), j'ai toujours eu le sentiment qu'il ne faisait pas toujours preuve d'une grande ''ouverture d'esprit'' bien qu'il soit un pédagogue hors pair et qu'il ait largement contribué à former les gens de ma génération. Je l'ai toujours trouvé très fortement ancré dans ses certitudes.

Un barbu, c'est un barbu, trois barbus, c'est des barbouzes !

Posté le 21/08/2008 à 17h28 par acpabo68

Peut-etre que avec un echauffement de 1h15 ils sont fatigués les athletes
Nan serieusement si il fait chaud ( sa a l'air de l'être à pekin) si l'athlete est en forme je vois pa l'interet de s'echauffer pendant des plombes !
Les muscles en été sont chaud rapidement je pense

Posté le 21/08/2008 à 17h32 par Bleenky

Ca me rappelle le sujet très intéressant ou Pierre-Jean Vazel commentait l'analyse de Piasenta sur le record du monde de Powell.
Ce que je trouve dommage, c'est l'absence de considération de point de vue de la part de Piasenta et "d'ouverture d'esprit" comme cité plus haut.

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Les gens ne s'aiment plus! Tu ne me feras pas croire ça. © Oxmo Puccino

Posté le 21/08/2008 à 18h10 par PJV

Je confirme que Bolt ne s'échauffe que 40min, et cela a été le cas pour toutes ses courses à Pékin, l'échauffement était identique. Je suis resté l'observer ou le filmer à chaque fois.
Je confirme aussi que les pas de danse font partie de son échauffement.
Par contre, par de pré-échauffement au village. Bolt traine pas mal dans le village, je l'ai vu rester longtemps au restaurant, j'ai ensuite pris la même navette, il arrive assez tôt mais reste assis jusqu'à ce que l'heure arrive de s'échauffer.
J'en ai fait d'ailleurs une chronique pour Libé hier, coïcidence avec l'interview de Pia pour l'Equipe.

http://www.liberation.fr/actualite/sports/jo2008/actualite_jo/346584.FR.php

Quarante minutes pour s’échauffer, c’est court. Mais cela suffit à Usain Bolt pour préparer chacune de ses apparitions. Le grand échalas quitte le clan jamaïcain, affalé sur la piste du terrain d’échauffement. Ses adversaires ont depuis longtemps commencé à tourner autour du terrain, à étirer leurs muscles, à répéter leurs gammes, les montées de genoux, les talons-fesses. Quelques pas de danse, un passage par les toilettes, et l’homme le plus rapide du monde s’élance. L’entrée en matière est très progressive, avec un 60 m exécuté au ralenti, sous l’œil distrait du coach Glenn Mills, qui ne quittera pas la tribune.

Le sprinter revient en marchant, refait son lacet et effectue six autres lignes droites, de plus en plus rapides. Puis Bolt allonge son 1 m 96 sur la table de massage. Les jambes dépassent et le kiné, un peu débordé, fléchit et étire dans tous les sens les membres interminables de l’athlète, à la souplesse insoupçonnée. Un quart d’heure plus tard, Bolt se lève mais ne se presse pas pour enfiler ses pointes. Il ne fera que quatre accélérations sur 30 m. On s’attend à le voir tester ses starting-blocks ou sprinter en virage, mais il s’éloigne déjà.

Inconscient de la touffeur qui règne sur Pékin, il n’a pas débouché une bouteille d’eau pendant son échauffement. Les autres enchaînent encore les départs, les déboulés dans la courbe, les bondissements nerveux. Le phénomène, lui, échange des blagues avec son manager dans le couloir de la chambre d’appel, trente-cinq minutes avant le départ du 200 m. Qu’il s’agisse de tours qualificatifs ou de finales, Bolt reproduit avec la même décontraction ce schéma très personnel et si succinct qu’on ne le conseillerait à quiconque.

D’ailleurs, Kim Collins, ancien champion du monde et doyen du groupe d’entraînement de Mills, se prépare beaucoup plus longuement et méthodiquement. Le classique footing précède les foulées sur pelouse, puis toutes les variétés de gammes, accélérations en pointes et départs en starting-blocks. Avec Bolt, même sur le stade d’entraînement, le sprint paraît tellement plus simple.

Posté le 21/08/2008 à 19h53 par kirui

Avec 1 h 15 d'échauffement cela ne étonne pas que muriel arrive cramé à chaque demi finale cela la fatigue plus que la course elle même

Dans la balance de la destinée, le muscle ne pèse jamais autant que le cerveau.
James Russell Lowell

Posté le 21/08/2008 à 19h55 par bigdaley

Merci Pierre Jean pour ce temoignage complémentaire. Il me revient une autre anecdote dans un autre domaine à propos de Dan O'Brien lors de ses passages à Talence et notamment l'année du record du monde. Son chauffeur était un jeune de l'ASPPTT Bordeaux, un de mes anciens ''élèves'' et pour le repas c'était simple : direction le Mac Do !

Un barbu, c'est un barbu, trois barbus, c'est des barbouzes !

Posté le 21/08/2008 à 21h37 par maxvip

bigdaley a écrit :
direction le Mac Do !

En même temps, il y en a un paquet qui revendiquent manger au Mac Do mais qui ne disent pas qu'ils se goinfrent de compléments alimentaires divers et variés à coté... ...