Imprimer les messages du sujet "Six relayeuses américaines victimes collatérales du dopage de MJ"


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Posté le 11/04/2008 à 14h48 par MAELSTROM77

PEKIN (AFP) - Six relayeuses américaines ont subi par ricochet les conséquences du dopage avéré de leur ex-coéquipière Marion Jones, se voyant privées par le Comité international olympique (CIO) des médailles remportées lors des Jeux de Sydney en 2000.

La Commission exécutive du CIO a en effet annoncé jeudi à Pékin, où elle est réunie pour deux jours, la disqualification des deux relais dans lesquels figurait Marion Jones en 2000 - le 4x100 m, qui avait terminé troisième, et surtout le 4x400 m, champion olympique - et par conséquent le retrait des médailles de toutes les relayeuses, sans pour autant statuer sur leur réattribution.

Les médailles de Jones, celles des relais mais également les trois médailles individuelles -or du 100 et 200 m, bronze de la longueur- avaient déjà été confisquées en décembre par le CIO, avant que l'ex-star de l'athlétisme américain n'entame sa peine de six mois de prison pour parjure.

Pour prendre sa décision, le CIO n'a donc pas suivi la fameuse jurisprudence Jerome Young, autre relayeur américain dopé dont la disqualification n'avait pas affecté les coéquipiers. Young en effet n'était que remplaçant dans le relais 4x400 victorieux lors des JO de Sydney.

Le statut de Jones, sa supériorité et l'avantage indubitable qu'elle a apporté aux deux équipes ont fait pencher la balance. Le fait que Marion Jones "ait couru les finales" tout en étant, "de son propre aveu, dopée", a été un élément décisif dans le verdict du CIO, a indiqué Giselle Davies, porte-parole du CIO.

Latasha Colander, Monique Hennagan et Jearl Miles, privées de leur titre olympique du 4x400 m, et Torri Edwards, Chryste Gaines et Nanceen Perry, qui devront rendre leur médaille de bronze du 4x100 m, ont également pâti du manque de soutien de ceux qui étaient censés être leurs avocats. Le Comité olympique américain (USOC), qui avait défendu mordicus le 4x400 dans le cas Jerome Young, les avait en effet quasiment condamnées en leur demandant dès les aveux de Jones, à l'automne dernier, de rendre leurs médailles.

Leur seule possibilité d'appel de la décision du CIO passant par l'USOC, on voit désormais mal comment la sanction prononcée jeudi pourrait n'être pas définitive. L'USOC devrait donc, comme il l'a fait pour celles de Jones, retourner très rapidement à Lausanne les six médailles usurpées.

D'autant plus que parmi ces six athlètes sanctionnées, toutes ne furent pas irréprochables tout au long de leur carrière: Torri Edwards, suspendue pour usage de stimulant, et surtout Christe Gaines, tombée dans "l'affaire du laboratoire Balco" dont elle était cliente comme Marion Jones, ont, du moins pour le 4x100m, un peu entaché l'image d'un relais victime de la tricherie de leur vedette.

je vais poster l'actualité mais désormais je fermerais ma gueule!!!