Homosexualité et athlé

En cette période tendue au sujet du mariage pour tous et de l'homophobie exprimée par une partie des Français, qu'en est-il dans notre sport?

Peu d’athlètes ouvertement gay ou lesbienne, est-ce la raison d'une homophobie dans l'athlé?

Qu'en pensez-vous, comment ça se passe dans votre club?

ppouic a écrit :

En cette période tendue au sujet du mariage pour tous et de l'homophobie exprimée par une partie des Français, qu'en est-il dans notre sport?

Peu d’athlètes ouvertement gay ou lesbienne, est-ce la raison d'une homophobie dans l'athlé?

Qu'en pensez-vous, comment ça se passe dans votre club?

Ce qu'on en pense ?
Pas grand chose , pour ma part, des fois certains hétéro font eux aussi des cachoteries sur leur vie privée quand ils sont au stade .
Possible qu'on retrouve les mêmes proportions de pro et anti gay dans l'athle mais je ne me suis jamais trop posé la question qui plus est dans un environnement mixte.

D'autres sujets "amoureux" comme la tutellarisation fréquente de certainEs jeunes athletes par leur coach m'interpellent davantage dans leur acceptation collective mais c'est pour le coup un sujet tout aussi casse-gueule

J'en ai rien, mais alors rien à cirer. Chacun sa vie et chacun son intimité.

ppouic a écrit :

En cette période tendue au sujet du mariage pour tous et de l'homophobie exprimée par une partie des Français, qu'en est-il dans notre sport?

Peu d’athlètes ouvertement gay ou lesbienne, est-ce la raison d'une homophobie dans l'athlé?

Qu'en pensez-vous, comment ça se passe dans votre club?

J'avoue que je ne vois pas bien dans quelle direction tu veux orienter la discussion. C'est vrai que peu d'athlètes "revendiquent" ouvertement leur homosexualité, mais devraient-ils le faire ? De toutes façons, c'est exactement la même chose, sauf exceptions, dans tous les autres domaines de la société, professionnels ou autres. Comme le note emotion3, on n'en sait parfois pas plus sur la vie privée d'athlètes hétéros, et, de toutes façons, il y a beaucoup de gens qui préfèrent cloisonner au maximum leurs activités et ne s'étendent jamais sur leur vie familiale et/ou affective.

Au niveau de l'homophobie dans l'athlé, elle est à rapprocher de celle dans le sport en général. Je ne pense pas qu'elle soit plus visible qu'ailleurs, sans doute même moins que dans d'autres sports comme le Foot et le Rugby, milieux que j'ai côtoyés dans ma jeunesse. Mais je pense surtout que l'homophobie est encore bien ancrée dans le conscient/inconscient de la société française en général, même si c'est aujourd'hui généralement de façon plus soft et moins violente qu'auparavant. Le récent débat sur la loi "mariage pour tous" que tu cites en préambule, avec ses fausses questions et ses faux arguments (justement pour ne pas paraître homophobe) m'en semble un très bon exemple.

Suis-je le seul à être dans un club où les gens se racontent leur vie pendant les séances, sous la douche, en déplacement?

Mes camarades d'entrainement sont aussi des amis, on aborde tous les points de nos vies quand on cause. Certes plus ou moins intimement selon les personnes, les âges, les affinités...

Ma question, plutôt large, cherchait à savoir comment sont perçu les homos de votre club, si ça reste un tabou, s'ils se font chambrer, etc.

Je suis d'accord avec toi emotion3, les rapports plus qu'ambigu entre athlètes et coachs sont un sacré problème. Que faire pour éviter ces prises de pouvoir? (In)former les coachs, les dirigeants, les athlètes?
Ça mériterait un post à part, tellement la question est large et complexe.

thomas a écrit :

J'en ai rien, mais alors rien à cirer. Chacun sa vie et chacun son intimité.

Idem, les rapports entre secrétaire et patron ambigu, les rapports de hiérarchie ambigu, les rapports de collègue ambigu, les rapports ''familiaux'' ambigu, prof et élève, etc....

Sinon pour en revenir au sujet on chambre, les blonds, les bretons, les ardéchois, les corses, les petits, les grands, les homos enfin tous le monde comme ça pas de jaloux.

ppouic a écrit :

Suis-je le seul à être dans un club où les gens se racontent leur vie pendant les séances, sous la douche, en déplacement?

Mes camarades d'entrainement sont aussi des amis, on aborde tous les points de nos vies quand on cause. Certes plus ou moins intimement selon les personnes, les âges, les affinités...

Non cela se passe je pense partout, comme sur tous lieux de vie ou les gens se croisent souvent et tissent des liens et des affinités.

ppouic a écrit :

Ma question, plutôt large, cherchait à savoir comment sont perçu les homos de votre club, si ça reste un tabou, s'ils se font chambrer, etc.

Voir réponse au dessus, on chambre gentiment tous le monde homo et handicapé compris, meilleur moyen d'exclure personne

ppouic a écrit :

Je suis d'accord avec toi emotion3, les rapports plus qu'ambigu entre athlètes et coachs sont un sacré problème. Que faire pour éviter ces prises de pouvoir? (In)former les coachs, les dirigeants, les athlètes?
Ça mériterait un post à part, tellement la question est large et complexe.

Faudrait préciser un peu combien ont rencontré quelqu'un sur leur lieu de travail, dans leurs loisirs etc.... les cas extrêmes n'arrivent pas que dans l'athlé ni dans le sport, mais dans la famille, le travail et j'en passe.

ppouic a écrit :

Suis-je le seul à être dans un club où les gens se racontent leur vie pendant les séances, sous la douche, en déplacement?

Mes camarades d'entrainement sont aussi des amis, on aborde tous les points de nos vies quand on cause. Certes plus ou moins intimement selon les personnes, les âges, les affinités...

Ma question, plutôt large, cherchait à savoir comment sont perçu les homos de votre club, si ça reste un tabou, s'ils se font chambrer, etc.

ppouic a écrit :

Je suis d'accord avec toi emotion3, les rapports plus qu'ambigu entre athlètes et coachs sont un sacré problème. Que faire pour éviter ces prises de pouvoir? (In)former les coachs, les dirigeants, les athlètes?
Ça mériterait un post à part, tellement la question est large et complexe.

Là, bien d'accord avec Ben07, l'ambiguïté des rapports peut se trouver partout dans la société dès lors que des personnes sont amenées à se côtoyer régulièrement, même (et pour certains "surtout") si ces rapports sont basés sur une certaine "domination" de l'un sur l'autre. ça ne veut pas dire que cela ne peut pas poser de problèmes, mais, à mon avis, pas plus dans l'athlé qu'ailleurs.

philathle a écrit :

Là, bien d'accord avec Ben07, l'ambiguïté des rapports peut se trouver partout dans la société dès lors que des personnes sont amenées à se côtoyer longtemps, même (et pour certains "surtout") si ces rapports sont basés sur une certaine "domination" de l'un sur l'autre. ça ne veut pas dire que cela ne peut pas poser de problèmes, mais, à mon avis, pas plus dans l'athlé qu'ailleurs.

Oui peut être .
On peut envisager être un peu plus ambitieux sur le sujet là où le sport dépasserait certains contextes, par l'élévation qu'il est censé proposée notamment .
D'autant qu'elle est revendiqué par bien des entraineurs/educateurs au demeurant.

Ceci dit, pour ramener le sujet à ce qu'il est , le gros hic c'est quand même la "dominance" de majeurs sur des mineures parfois dans des cadres pas trop cadrés justement.
Ca ne concerne pas que les entraineurs s'il faut aussi le dire.
Mais la tres forte proportion d'entraineurs hommes est aussi a mettre en perspective sur le sujet pour mieux le cerner tel qu'il peut se présenter

Mais bon, sujet casse gueule comme je l'ai dit au préalable et loin d'être appréhendé sereinement.
Je ne sais pas s'il est abordé dans la formation des dirigeants par exemple

emotion3 a écrit :

Ceci dit, pour ramener le sujet à ce qu'il est , le gros hic c'est quand même la "dominance" de majeurs sur des mineures parfois dans des cadres pas trop cadrés justement.
Ca ne concerne pas que les entraineurs s'il faut aussi le dire.
Mais la tres forte proportion d'entraineurs hommes est aussi a mettre en perspective sur le sujet pour mieux le cerner tel qu'il peut se présenter

Cela ne m’empêche pas d'être d'accord mais on est plus sensible car tu/nous sommes impliqués dans ce milieu la, mais il existe dans tous les milieux. Maintenant si ton propos et de dire que la ''dominance'' de gens majeurs sur des mineurs est problématique dans certains cas j'en suis certain et tu prêches un convaincu, le principal problème étant l'absence dans beaucoup de club d'entraineurs féminin.
Mais le monde associatif n'est pas différent du professionnel avec les stagiaires et le monde sportif n'est pas différent de tous les autres milieux, mais nous avons le nez dedans

emotion3 a écrit :

Oui peut être .
On peut envisager être un peu plus ambitieux sur le sujet là où le sport dépasserait certains contextes, par l'élévation qu'il est censé proposée notamment .
D'autant qu'elle est revendiqué par bien des entraineurs/educateurs au demeurant.

Bien franchement, si je crois aux vertus éducatives du sport, je ne pense pas que le sport propose une élévation si spécifique (à part peut être pour les perchistes ), en tout cas supérieure à celle que peuvent apporter la science, l'art ou la religion (pour ceux qui croient bien entendu... ), et pourquoi les éducateurs sportifs devraient par principe présenter une moralité supérieure à celle des professeurs par exemple...

Pour répondre à l'auteur du post, je suis ds un groupe ou ce sujet est proscrit.
On évite de l'aborder parce que ca part très en sucette.

ouais , comme la politique aussi .. finalement sujets qu on aborde pas non plus a table sinon ca part en vrille..

fredoucoure a écrit :

Pour répondre à l'auteur du post, je suis ds un groupe ou ce sujet est proscrit.
On évite de l'aborder parce que ca part très en sucette.