Frédéric Belaubre: «Je suis dans ma bulle»


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Olivier
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Date du message : mardi 12 août 2008 à 20h57


Le 12/08/2008
Séduisant par sa cinquième place à Athènes, le triathlète Frédéric Belaubre revient sur la scène olympique avec l'objectif de décrocher une médaille, mardi 19, au Réservoir des tombeaux des Ming. Le champion d'Europe en titre, aligné en équipe de France aux côtés de son dauphin Toni Moulai et de Laurent Duval, s'est déjà imposé sur ce parcours en coupe du monde, en 2006.

Frédéric, tu reviens en Chine en pays déjà conquis, cela t'inspire-t-il?
J'aime beaucoup le parcours. Les trois éditions de coupe du monde à cet endroit se sont bien passées pour moi (2e en 2005, 1er en 2006, 9e malgré une blessure en 2007). Le parcours est sélectif, vallonné, tant à vélo qu'en course à pied, il peut surprendre des concurrents par les courbatures musculaires qu'il génère. Ca va être dur du début à la fin. Une course sans relâche est plus propice à nous, Français. C'est sur ce type de terrain que j'arrive le plus à m'exprimer à mon niveau, qui est homogène sur les trois disciplines.

Tu parais confiant, n'est-ce qu'une impression?
Non. La préparation s'est vraiment bien déroulée. J'ai bien assimilé le parcours et je suis plutôt rassuré sur les conditions climatiques qui se révèlent moins agressives que celles auxquelles nous nous attendions. Nous sommes venus sur place douze jours avant, c'est beaucoup mais idéal pour l'acclimatation. A Athènes, arriver six jours avant la course était largement suffisant.

Préféres-tu ton installation à l'hôtel, près du site de compétition, plutôt qu'au village olympique, à 35 kilomètres de là?
C'est plus reposant d'être à l'écart. Je suis dans ma bulle. Ca me permet de vérifier quinze fois par jour mon matériel. Moi qui suis plutôt maniaque de ce point de vue, je n'ai jamais assez de temps pour ma préparation psychologique. J'ai un petit regret de ne pas profiter de l'ambiance générale des Jeux, mais ce sera pour les jours d'après le 19...

Quatre ans après ta cinquième place, laquelle vises tu cette fois?
Je viens de vivre quatre saisons assez magiques pour moi (trois fois vainqueur en coupe du monde, triple champion d'Europe et de France, ndlr). Il n'y a plus beaucoup de places pour améliorer mon classement d'Athènes, mais une médaille reste l'objectif. Cela dit, 15 à 20 personnes sont capables de monter sur le podium, je ne suis donc pas le seul à avoir une chance.