Bertrand Fréchard n'a pas encore repris l'entraînement. Il espère pourtant retrouver l'équipe de France.
BESANÇON. Depuis le 7 décembre dernier, Bertrand Fréchard n'a plus participé à une compétition. Sans cesse blessé depuis, il attend maintenant avec impatience le jour où il pourra reprendre l'entraînement sans ressentir de douleur. A bientôt 36 ans (qu'il fêtera le 3 janvier prochain), et même s'il trouve parfois le temps long et a connu des périodes de doute, il ne compte pas encore mettre un terme à sa carrière. Entretien.
- Bertrand Fréchard, que s'est-il passé depuis onze mois ?
- Début décembre 2003, j'ai connu un gros problème au dos dû à une fracture de fatigue. Ça s'est résolu en mars dernier mais depuis, je ressens des douleurs au tendon d'Achille. J'ai du mal à les soigner car il y a apparemment eu ruptures partielles de certaines fibres. Les tendons ne coulissent pas bien dans la gaine et ça provoque des douleurs.
- Parviendrez-vous à vous rétablir ?
- Je le pense. Depuis fin juin, je me suis tourné vers les hommes du staff médical du FC Sochaux qui mettent tout en oeuvre pour me soigner. Cependant, depuis, j'ai tenté plusieurs fois de reprendre l'entraînement mais la douleur m'a très vite stoppé. Et je ne vois toujours pas le bout du tunnel.
Retour en 4 mois
- Devant tant de difficultés, n'avez-vous pas songé à arrêter votre carrière ?
- J'ai douté, c'est vrai, et je ne sais pas encore si je pourrai revenir un jour. Mais je ne peux me résigner à tout arrêter sur une blessure. Je n'ai pas encore décidé que c'était la fin et je veux terminer sur une bonne note !
- Qu'espérez-vous donc encore réaliser avant de raccrocher ?
- Je veux retrouver le haut-niveau, je me sens capable de réintégrer l'équipe de France lors d'un championnat d'Europe ou du Monde. C'est le plus beau et le plus gros défi de toute ma carrière. Ce sera difficile mais je sais que mentalement, je peux revenir.
- Une fois que vous aurez repris l'entraînement, combien de temps vous faudra-t-il pour retrouver votre niveau, d'après vous ?
- Je ne sais pas si le tendon tiendra et si je retrouverai le haut niveau. Mais si c'est le cas, je me sens capable de retrouver l'équipe de France en quatre mois. J'y crois dur comme fer ! J'ai encore un an et demi de compétition devant moi.
dans ce moment difficile 
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