A partir du 1er janvier 2009, les footballeurs professionnels habitant en Flandre devront être disponibles 24h sur 24 pour des contrôles antidopage. Ils devront être une heure par jour dans un lieu déterminé pour un éventuel contrôle antidopage par la Communauté flamande. Le syndicat sportif Sporta appelle les joueurs à la désobéissance. Les contrôles antidopage inopinés existent depuis quelque temps pour les sports individuels, mais ils seront étendus au 1er janvier aux sports d'équipe.
Agenda précis
Chaque sportif habitant en Flandre devra fournir avant le 21 décembre son emploi du temps, jour par jour et 24h sur 24, pour les trois prochains mois. Les sportifs devront en outre indiquer à la Communauté flamande un endroit où ils seront disponibles une heure par jour pour y subir éventuellement un contrôle.
"3 rendez-vous manqués = positif"
Le syndicat sportif Sporta conteste cette mesure, qu'il assimile à une
assignation à résidence, et appelle à la désobéissance. "On passe d'un régime minimum à un régime maximum", dit Stijn Boeykens, porte-parole de Sporta. "Les footballeurs et les autres sportifs de club vont subitement devoir tenir à jour leur agenda. Ils pourront désigner un responsable par club pour s'en charger mais en cas de problème, c'est le sportif qui sera responsable. On pourra manquer deux contrôles sur dix-huit mois. Un troisième contrôle manqué équivaudra automatiquement à un contrôle positif. Le sportif risquera alors une suspension et sera montré du doigt comme un dopé", ajouté Boeykens.
Quelles sanctions?
Sporta appelle les sportifs à refuser de fournir leurs données, en
guise de protestation. "Que pourrait alors faire la Communauté flamande? "Va-t-elle suspendre tous les joueurs de D1?", interroge Boeykens. Selon le docteur Hans Cooman, de la Communauté flamande, si les joueurs refusent en nombre de remplir les documents, des sanctions disciplinaires suivront. (belga/chds)
11/12/08 10h34