Citation :Les recettes pub de TF1 chutent avec les Bleus
Il fallait s'en douter, mais cela est en train de se confirmer. La triste élimination de l'Équipe de France au premier tour du Mondial sud-africain devrait priver TF1 d'une dizaine de millions d'euros de revenus comme le révèle le Figaro.
Le départ était pourtant le bon pour le diffuseur officiel des Bleus avec 11,9 M€ de recettes publicitaires brutes lors des trois premières journées du Mondial, avec 5,6 M€ générés par le seul France-Uruguay. Si l'audience a elle été aussi au rendez-vous avec 15 M de téléspectateurs pour les deux premières rencontres et 8,4 M pour France-Afrique du Sud à un horaire inhabituel, c'est désormais la « fourchette basse » que TF1 va devoir viser en terme de rentrées publicitaires, à savoir environ 50 M€. Si la France avait atteint la finale, 63 M€ auraient pu venir regarnir un peu les caisses de la première chaînes, déjà vidées de 87 M€ pour acquérir les droits de retransmission. Pas de quoi alerter pour autant les troupes de Nonce Paolini : « Cette Coupe du monde, même si la France est sortie, sera une formidable réussite commerciale. Par ailleurs, l'attractivité à venir de TF1 sera portée par la Coupe du monde» estime Stéphane Devergies, directeur du pôle sport de TF1 Publicité. En comparaison le diffuseur «a totalisé, en 2006, 80 millions d'euros de recettes publicitaires brutes avec la France en finale » comme le rappel Bruno Millet directeur marketing de Yacast, spécialiste de la pige publicitaire. Cela va donc être très serré.
Mais que TF1 se rassure, France Télévisions qui a dépensé 27 M€ pour diffuser certains matchs ne devrait pas vraiment non plus rentrer dans ses frais.
Franck Faugere / DPPI
Cet article, paru dans la newsletter de Sport Stratégies, montre à mon avis qu'on n'a rien à craindre: on ne va pas plus nous solliciter qu'avant, malgré le désastre économique entraîné chez ses partenaires par la conduite pour le moins cavalière de l'équipe de France de foot, le foot restera probablement le sport roi dans la tête des partenaires économiques français
Les mises au point seront probablement sévères, mais à aucun moment ne se pose la question de poser ses billes ailleurs