Sans crier victoire, c'est quand même pas rien comme info
Les anciens coureurs de la T-Mobile n'en finissent plus de passer aux aveux. Après Bert Dietz, Christian Henn, Erik Zabel, Rolf Aldag, un cinquième coureur ayant porté les couleurs de l'équipe allemande, et non des moindres, puisqu'il s'agit de Bjarne Riis, a admis vendredi s'être dopé au cours de sa carrière, entre 1993 et 1998. « Je me suis dopé, j'ai pris de l'EPO, a confessé le vainqueur du Tour de France 1996 au cours d'une conférence de presse. Je m'en suis procuré et en ai pris tout seul. C'était le quotidien des cyclistes professionnels.»
« Je fais cet aveu aujourd'hui pour assurer l'avenir de ce sport», a poursuivi l'actuel directeur sportif de l'équipe CSC, qui a ensuite estimé qu'il n'était «pas digne» d'avoir remporté le Tour de France, même s'il s'est montré dans l'ensemble «fier de (ses) résultats, même s'ils n'ont pas été absolument honnêtes.» Avec ce nouvel aveu, l'étau se resserre de plus en plus autour de Jan Ullrich, pilier de la T-Mobile dans les années 90, 2e du Tour de France en 1996, vainqueur en 1997, et qui clame toujours n'avoir jamais pris de produits dopants.