En exclu : les paroles de Margareth Maury...

On l’attendait bien sûr à la première place. Elle fut exacte au rendez- vous, confirmant son titre sur 3.000 m en salle. Impressionnante d’aisance, même si elle termina dans les bras du service de sécurité. « Juste un petit coup de fatigue. Elle a peiné à s’alimenter hier... On lui avait d’ailleurs demandé un peu plus de prudence », confiait, modeste, son mari, Pierre, qui veille avec une attention touchante, sur la nouvelle championne de France, qu’il connaît depuis son arrivée en France, il y a trois ans. « Je crois qu’elle a atteint aujourd’hui sa plénitude. Que de pépins depuis qu’elle a donné naissance, il y a deux ans, à un très joli bébé. Elle est revenue très vite à la compétition. On a cru alors qu’elle était fragile. Non, sincèrement ce n’est pas le cas. Bien sûr l’an passé, elle a craqué dans les derniers mètres des championnats de France. Mais tout ça n’est plus qu’un mauvais souvenir. »
Margaret Maury, 30 ans, licenciée au Clermont Athlétisme, est aujourd’hui au sommet de sa forme. Elle gère différemment sa carrière en diminuant les courses sur route. Côté forme, il est vrai qu’elle revient d’un stage de quatre semaines au Kenya. Un entraînement plus individuel que collectif.
Elle alterne régulièrement les séjours dans son pays d’origine. L’objectif immédiat reste, bien sûr, les championnats du monde de cross.
« Elle peut faire dans les dix premières, si elle arrive à gérer les trois semaines qui viennent », confie encore admiratif son mari. « Après, il y aura la piste. Elle pourrait doubler à Athènes, 5.000 m - 10.000 m. Pour cette dernière distance, il sera nécessaire qu’elle fasse exploser le record de France L’idéal serait qu’elle poursuive jusqu’à Pékin, en s’alignant sur le marathon. »

A t elle le droit de parler toute seule ?

surement mais je npense qu'il vaut mieux parler anglais ou kenyan

bruno le cantonier de st quentin