2 L’entraînement pour le cross-country
Au préalable je souhaiterais dire que je n’ai jamais considéré le cross-country comme une fin en soi, mais toujours comme une partie intégrante de la formation d’abord et de la préparation pour les compétitions estivales ensuite, y compris pour les athlètes très performants que j’ai pu entraîner
(Laventure, Ph Rémond, Ramoul, El Himer).
Lorsque l’on parle d’entraînement chacun veut connaître la méthode ou l’exercice spécifique pour progresser.
En cross le spécifique c’est coller à la réalité. Et la réalité c’est l’inverse de ce qu’on appelle en général de l’entraînement spécifique. C’est au contraire l’occasion d’utiliser un moyen extraordinaire d’entraînement généralisé.
Trouver l’équilibre sur des terrains variés, de plus en plus difficile, et en courant de plus en plus vite.
Des parcours de courses variés, courts, longs, pentus, en descente, aménagés en nature ou dans un gymnase qui donnent l’opportunité de passer en revue en fonction de ses choix l’ensemble des qualités physiques avec 3 objectifs : trouver l’équilibre, en courant de plus en plus vite, sur des parcours de plus en plus difficiles.
C’est là qu’intervient le bon sens.
En général au début de quoi que ce soit, on n’est pas très fort, parfois faible. Il faut donc être modeste.
Au début on fait donc petit et pas trop fort, quitte à répéter beaucoup ou souvent. Il faut avoir les moyens de sa politique.
- Fartlek court et long alterné pour l’adulte mais toujours court pour les jeunes 10’’ à 3’00.
- VMA Courte et longue pour l’adulte mais toujours courte et ponctuelle pour les jeunes.
- Vitesse et force avec les côtes, courtes et longues parfois pentues pour l’adulte, mais toujours courtes et peu pentues pour le jeunes
C’est basique, général, formateur et si on le fait bien parfois fatiguant mais jamais épuisant, sinon on dure pas.