schpountz a écrit :Je sais bien qu'il y a présomption d'innocence, mais je vois de manière assez anormale énormément de gens qui avaient l'air de savoir et qui parlent.
Donc de 2 choses l'une :
- soit il est coupable et c'était totale omerta.
- soit il ne l'est pas et tous les gens qui parlent sont dans le faux et c'est très grave de leur part (cf Outreau).
Là tu entres dans la partie délicate de la chose. Moi aussi je suis souvent surpris du nombre de témoignages qui surgissent spontanément dès lors qu'une affaire de ce genre éclate. On peut se dire "mais pourquoi n'en ont-ils pas parlé avant ?"
Mais bon... On peut être témoin de choses plus ou moins "limites", ou du moins que l'on considère comme telles, ou alors recueillir soit directement, soit indirectement la parole de victimes, entendre des rumeurs, ou même simplement ressentir une ambiance pas saine. Mais dans tous les cas qu'est ce que l'on peut en faire si les victimes ne portent pas l'affaire sur la place publique en déposant plainte ? Et cela vaut aussi partiellement pour la Fédé si les victimes viennent se plaindre à elle. Que peut-elle faire de vraiment concret si cette victime ne souhaite pas porter l'affaire devant les tribunaux et que la personne mise en cause nie ?
Les procureurs et juges d'instruction considèrent que l'on ne peut pas instruire des affaires de viols ou d'atteintes sexuelles sans le concours des victimes. Déjà avec ce concours ce n'est pas toujours simple s'il n'y a pas de preuves irréfutables, alors sans...
Dans les cas de Pascal Machat et Giscard Samba, il y a désormais plaintes et les enquêtes peuvent commencer. Sans préjuger bien entendu du résultat, car encore une fois tout va être bien difficile à prouver. Et ce n'est pas parce que le fonctionnement du groupe de Giscard Samba peut, selon PML, s'apparenter à celui d'une secte, ou que, selon Cindy Billaud, ce même Giscard a le comportement d'un gourou pervers narcissique qui met ses athlètes en état de dépendance sportive et affective, que c'est une preuve de viol.