Coup de gueule citoyen


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stathled
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Date du message : Tuesday 17 April 2007 à 17h52


Coup de gueule :

Tous des dopés au Tour de France. Le cyclisme paie depuis des années pour ses scandales à répétition: Festina, Cofidis, affaire Puerto... La natation avec l’affaire Thorpe ou l’athlétisme (scandale Balco) sont aussi visés dans les gazettes sportives. Mais, à part cela, les autres sports seraient plus ou moins épargnés par le fléau.

Mais est-ce la réalité ? On peut en douter. Selon Sepp Blatter, président de la FIFA, le dopage dans le foot "n’existe pratiquement pas" car la technique balle au pied est primordiale et passe bien avant les capacités physiques. Il est vrai que c’est à portée de tout le monde de jouer 60 à 65 matches de grande intensité dans l’année...

Mais il est surtout vrai que les enjeux financiers sont tels que peu de monde n’ose s’attaquer à la poule aux oeufs d’or. Que réprésentent les trois semaines du Tour de France ou la semaine d’août des championnats d’athlétisme face aux 600 millions d’euros des droits télévisuels du championnat de France. Une broutille.

L’argent règne en maître dans le sport moderne. Personne ne se souvient aujourd’hui du procès sur la pharmacie de la Juve où comparaissaient, entre autres, Del Piero et Zidane, deux acteurs de la dernière finale de la Coupe du Monde de foot. Même le rugby, qui se professionnalise à outrance, voit ses joueurs se transformer morphologiquement depuis plusieurs saisons. Mais, chut, pas de bruit, une Coupe du Monde en France se profile à l’horizon.

On savait que l’argent n’avait pas d’odeur. Mais l’argent rend également aveugle.

Stathled.

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tontonyves
Visiteur


Date du message : Wednesday 18 April 2007 à 14h49


stathled a écrit :

Coup de gueule :

Tous des dopés au Tour de France. Le cyclisme paie depuis des années pour ses scandales à répétition: Festina, Cofidis, affaire Puerto... La natation avec l’affaire Thorpe ou l’athlétisme (scandale Balco) sont aussi visés dans les gazettes sportives. Mais, à part cela, les autres sports seraient plus ou moins épargnés par le fléau.

Mais est-ce la réalité ? On peut en douter. Selon Sepp Blatter, président de la FIFA, le dopage dans le foot "n’existe pratiquement pas" car la technique balle au pied est primordiale et passe bien avant les capacités physiques. Il est vrai que c’est à portée de tout le monde de jouer 60 à 65 matches de grande intensité dans l’année...

Mais il est surtout vrai que les enjeux financiers sont tels que peu de monde n’ose s’attaquer à la poule aux oeufs d’or. Que réprésentent les trois semaines du Tour de France ou la semaine d’août des championnats d’athlétisme face aux 600 millions d’euros des droits télévisuels du championnat de France. Une broutille.

L’argent règne en maître dans le sport moderne. Personne ne se souvient aujourd’hui du procès sur la pharmacie de la Juve où comparaissaient, entre autres, Del Piero et Zidane, deux acteurs de la dernière finale de la Coupe du Monde de foot. Même le rugby, qui se professionnalise à outrance, voit ses joueurs se transformer morphologiquement depuis plusieurs saisons. Mais, chut, pas de bruit, une Coupe du Monde en France se profile à l’horizon.

On savait que l’argent n’avait pas d’odeur. Mais l’argent rend également aveugle.


Et au Rugby tu penses qu'ils carburent au Bordeaux et au confit de canard ?

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kirui
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Date du message : Thursday 19 April 2007 à 14h23


dans le rugby il y a de + en + des préparateurs physique pour chaque joueur et ça ca ne sent pas bon !

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ed_guerrouj
Webmaster - Fondateur d'Athled

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Date du message : Friday 20 April 2007 à 18h42


A propos d'argent... un article intéressant. Si après tout ne te monte pa à la tête...

Après les batailles livrées aux championnats du monde de Melbourne, une nouvelle guerre a éclaté hors des bassins. Elle met aux prises les grandes marques qui ne visent qu'un seul objectif : associer leur image à celle de Laure Manaudou en l'attirant à tout prix dans leurs filets.

À l'image de tout bon footballeur qui se respecte, Laure Manaudou devrait durablement occuper la rubrique des transferts ces prochains mois. Pour la deuxième année d'affilée, la sportive la plus célèbre de France sera l'objet d'énormes convoitises. Mais si l'an passé, c'est son changement de club et de situation géographique qui avaient alimenté la chronique, cette fois, il s'agit du nom de son futur équipementier qui devrait nourrir les gazettes. Aujourd'hui, Manaudou vaut son pesant d'or et les mastodontes du marché se bousculent à ses pieds.

Egérie de la marque Arena, qui a repéré et fait signer le phénomène dès 2001, la reine du 400 m bénéficie d'un contrat longue durée qui court jusqu'au 31 décembre 2008. Revalorisé significativement à quatre reprises (2003, deux fois en 2004 et 2005), cet accord prévoit une rémunération fixe, une part variable conditionnée par ses résultats ainsi qu'un bonus indexé sur les ventes de la collection lancée en 2005 et siglée du désormais fameux papillon tatoué sur son épaule. Sans oublier l'ultime coup de pouce financier fait à sa fondation " LM la vie ", dont le but est de permettre à des enfants malades de réaliser leurs rêves.

En six ans, Arena n'a jamais négligé les intérêts de sa protégée. Mais les affaires sont les affaires et la valeur à la hausse de la plus grande nageuse tricolore de tous les temps a fini par aiguiser l'appétit des équipementiers les plus puissants de la planète. C'est-à-dire Nike et Adidas. " Arena s'est toujours comporté en équipementier, jamais en affairiste ou en opportuniste, rappelle Marie-Claude Prévitali, chargée des relations presse de la marque. Nous avons cru en elle avant tout le monde. Nous l'avons aidée à grandir. Nous l'avons accompagnée jusqu'aux sommets. Nous ne lui avons jamais mis de pression. Tout cela dans une ambiance familiale. Nous lui avons même payé des cours d'anglais ! Peut-être n'aurons-nous pas les moyens de rivaliser mais, en tout cas, Arena fera tout pour garder Laure. "

Pendant les championnats du monde de Melbourne, certains bruits ont fait état d'enchères réalisées par les deux géants du sport. Une simple rumeur vite dégonflée. " Légalement, nous n'avons pas le droit de faire d'appel d'offres, assure-t-on chez Nike. Tant qu'elle reste sous contrat avec Arena, nous ne bougerons pas. " Même son de cloche chez Adidas. " Nous respectons son partenariat, car nous avons un certain code déontologique. Et puis, d'un point de vue juridique, nous n'avons pas le droit de faire de propositions. " En revanche, aucune des deux parties interrogées ne nie les tentatives d'approche et autres renseignements pris auprès Me Didier Poulmaire, l'avocat de Laure Manaudou depuis fin 2004. Ce dernier fait même preuve d'un certain sens de l'anticipation puisqu'il a d'ores et déjà fixé le droit d'entrée à la table des négociations. Ce sera au minimum (et avant de probables surenchères) 400 000 € par an, pour un contrat d'une durée probable de quatre ans. Soit 100 000 à 150 000 € de plus que ce que lui verserait Arena.

Par rapport au talent du phénomène, ce montant n'a rien de vertigineux. Michael Phelps, par exemple, émarge à environ 750 000 € par an chez Speedo. Quant aux footballeurs, ils évoluent sur une autre planète. Pour ne citer que lui, Thierry Henry touche près de 3 millions d'euros avec Reebok. " Les sponsors souhaitent un retour sur investissement très rapide et donc une exposition médiatique très intense, analyse Annick Aviérinos, ancienne agent de Marie-José Pérec aujourd'hui à la tête de l'agence de communication Athletica. Or, avec Laure, ils sont sûrs d'obtenir rapidement ce retour sur image. La somme demandée me paraît donc tout à fait honnête. " Reste à savoir, désormais, qui décrochera le gros lot. La balle est aujourd'hui dans le camp de Laure Manaudou. Elle seule peut exiger ne plus vouloir aller au terme de son contrat et cela semble être le cas. Pour s'en convaincre, il suffit de l'avoir observé ces derniers mois. Hors de l'eau, la protégée de Philippe Lucas ne porte que des runnings frappées de la célèbre virgule de la marque américaine. Autour des bassins, comme en conférence de presse, elle " oublie " trop souvent de mettre son sweat-shirt Arena à l'endroit... Comme pour mieux brouiller les pistes ou, pire, écoeurer son fidèle partenaire.

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Ed Guerrouj, neurone droit
- Impossible Is Nothing -

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ed_guerrouj
Webmaster - Fondateur d'Athled

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Date du message : Friday 20 April 2007 à 18h42


suite:

Pour attirer le gros poisson dans leurs filets, Nike et Adidas planchent sur la stratégie à adopter. Chez l'équipementier de l'Oregon, on jouera assurément sur l'affectif et le glamour. La marque aux trois bandes pourrait, elle, être tentée d'abattre la carte Zidane. Depuis leur rencontre au sommet il y a deux ans, en marge du Grand Prix de Monaco, les deux icônes du sport tricolore se sont liées d'amitié. Avant de s'envoler le mois dernier pour l'Australie, " Laurette " a même reçu un SMS d'encouragement de " Zizou ". Et quand on sait que Manadou pourrait devenir l'égal d'un Zidane en jouissant, comme lui, d'un statut de star mondiale au sein du team Adidas, il y a fort à parier que l'ancien capitaine des Bleus soit réquisitionné pour la bonne cause...

Pour être exhaustif, il convient de mentionner une dernière piste qui pourrait mettre tout le monde d'accord. Il s'agit de Puma. Même si l'équipementier allemand ne possède aucun historique dans la natation, la récente prise de participation, à hauteur de 1,4 milliard d'euros, réalisée par le groupe français de luxe et de distribution PPR (anciennement Pinault-Printemps-Redoute) a de quoi susciter des interrogations. François-Henri Pinault, le richissime patron de cette société patrimoniale, n'est en effet rien d'autre que le nouveau mécène de Laure, après avoir décidé (officiellement) de lui verser un million d'euros par saison via Artemis, sa holding familiale, sans contrepartie. Pour quelques milliers d'euros de plus, tout est envisageable...

Si Me Poulmaire aura fort à faire ces prochains mois avec cet épineux dossier, il ne chôme pas pour autant. Trois semaines après que le rideau est retombé sur les exploits planétaires de son joyau, les propositions de sponsors s'accumulent sur son bureau. Produits alimentaires, marques de vêtements ou de literie, équipements pour piscines : pas un secteur de l'économie ou de la distribution ne s'est montré indifférent au charme de la
" moissonneuse-nageuse ". Alors que l'on en dénombrait au moins quatre-vingts il y a deux ans, on en comptabilise désormais une bonne centaine.

" C'est justement cette offre qui va fixer la valeur de Laure sur le marché ", explique l'avocat. Avant d'ajouter : " Laure est devenue un modèle unique depuis la retraite de Zidane. Certaines offres destinées à Zinédine hier, nous parviennent aujourd'hui. Mais Laure n'a pas forcément envie de se transformer en femme sandwich. Et comme nous n'avons pas modifié nos critères depuis Melbourne (contrats longue durée plutôt que des coups spectaculaires mais brefs, bonne image de marque), ça écarte d'entrée beaucoup de monde. "

Cette sélection naturelle est d'autant plus efficace que la nageuse et son homme de loi ont pour habitude d'afficher d'emblée la couleur du contrat. Manaudou est et restera avant tout une championne qui doit se construire dans les bassins. Pas dans les soirées people ou les opérations promotionnelles qui pourraient la détourner de son sujet principal.
" Beaucoup d'athlètes signent des contrats qui les amènent à se disperser, poursuit Poulmaire. Ce n'est pas notre stratégie. Nous ne voulons pas qu'il y ait de tension ou de déstabilisation entre le business et le sport, qui reste notre priorité. C'est la raison pour laquelle des partenaires potentiels abandonnent bien souvent en cours de route. Dès qu'ils n'acceptent pas de se plier à nos règles. "

Des règles du jeu contraignantes pour certains, mais positives pour d'autres sportifs. à commencer par Christine Arron, qui a hérité sans le savoir du contrat Seat qui était initialement destiné à la nageuse. Avec Laure, tout le monde est gagnant.

(Freesport.fr)

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Ed Guerrouj, neurone droit
- Impossible Is Nothing -

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kirui
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Date du message : Saturday 21 April 2007 à 23h02


l'athlé passe aprés la natation maintenant

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tontonyves
Visiteur


Date du message : Sunday 22 April 2007 à 22h36


Et tandis que Laure Manaudou bat des records avec des maillots Arena, la même entreprise ferme son usine de Bordeaux, quelques dizaines d'ouvrières au chomage.

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kirui
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Date du message : Wednesday 25 April 2007 à 22h27


tontonyves a écrit :

Et tandis que Laure Manaudou bat des records avec des maillots Arena, la même entreprise ferme son usine de Bordeaux, quelques dizaines d'ouvrières au chomage.

elle s'est fait inteviewer pendant les championnats et elle a eu un mot pour les filles de l'usine tout de même !

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paganiz
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Date du message : Thursday 26 April 2007 à 08h44


kirui a écrit :

tontonyves a écrit : Et tandis que Laure Manaudou bat des records avec des maillots Arena, la même entreprise ferme son usine de Bordeaux, quelques dizaines d'ouvrières au chomage.

elle s'est fait inteviewer pendant les championnats et elle a eu un mot pour les filles de l'usine tout de même !

C'est touchant