sympa cet ancien article, le dopage est partout
Après les nouvelles révélations sur le dopage dans le monde sportif, Clara Morgane, secrétaire générale du SUCE (Syndicat Unifié des Cireurs de pompes Européens), branche actrices X, attire l'attention des médias sur une pratique qui touche plus qu'on le croit le monde du cinéma pornographique.
Floyd Landis, le récent vainqueur du Tour de France 2006, et Justin Gatlin, recordman du monde du 100 mètres, sont, on le sait, soupçonnés de dopage à la testostérone, une technique que l'on croyait d'un autre âge et abandonnée au profit de stimulateurs plus modernes comme l'EPO.
Si certains de leurs supporters considèrent que la testostérone est la marque des grands champions et qu'il est donc normal que leurs corps présentent une activité hormonale supérieure à la moyenne, aucune thèse scientifique n'est venue étayer sérieusement ce jugement que notre consultant, le docteur Rocco Dubonchoix, considère être une légende urbaine.
Le dopage, quand il est pratiqué dans le milieu sportif, est suffisamment encadré par des protocoles médicaux pour ne pas mettre en cause la sécurité des athlètes. La prise de testostérone est toujours contrôlée de manière à ne pas provoquer de réaction incompatible avec les autres pharmacopées prises par les sportifs de haut niveau.
Il n'est en rien, en revanche, dans le monde du porno où la culture médicale n'est pas aussi évoluée, principalement faute de budgets. C'est l'objet du cri d'alarme lancé par Clara Morgane face à la pratique du dopage des acteurs pornos de plus en plus fréquente.
"Nous avions dû nous battre pour imposer le préservatif dans les productions pornographiques", souligne l'égérie du X, "aujourd'hui il faut se battre encore pour lutter contre les conséquences du dopage".
Rocco Dubonchoix partage l'inquiétude de la présentatrice du Journal du hard sur Canal+ et sera interviewé à la rentrée dans cette émission phare de la pornographie de bon goût pour sensibiliser les téléspectateurs à un danger aujourd'hui sous-estimé par les médias.
"Les gens font la même erreur que pour les sportifs", souligne le docteur Dubonchoix, "ils associent virilité, endurance et testostérone, or c'est une absurdité dangereuse pour la santé des psychopathes professionnels ou amateurs qui tournent dans des films X".
Clara Morgane entend ne pas s'arrêter à la sensibilisation des acteurs et spectateurs, elle ambitionne de faire de "la testostérone un des enjeux des élections de 2007". Déjà, les partis politiques ont été approchés. Nicolas Sarkozy s'est déclaré le premier prêt à apporter son soutien à l'ancienne actrice du X. Ségolène Royal a quant à elle demandé une dizaine de jours pour réagir "en fonction de l'opinion dominante qui s'exprimera".
y à t il eu des contrôles