Actualité sportive
mardi 16 novembre 2004
AthlÈtisme : Daunay, championne sans licence
La kiné de Parigné n'a pas démissionné d'Endurance 72
Ayant laissé passer le délai légal après la fin des mutations (30 septembre) pour envoyer officiellement sa démission d'Endurance 72, Christelle Daunay se retrouve aujourd'hui sans club et surtout sans licence. Et donc dans l'impossibilité de participer à un quelconque championnat. Dans les Pays de la Loire s'entend. Un beau gâchis !
Pas de nouvelle, mauvaise nouvelle. Depuis son étonnante décision de quitter Endurance 72 pour, soi-disant, le CA Montreuil, Christelle Daunay n'a plus donné signe de vie. « À ce jour, je n'ai jamais reçu sa lettre de démission officielle », précise son ex-président Jean-Michel Jarry. Or, sans démission, pas de nouveau club. En tout cas dans la ligue des Pays de la Loire. Plus grave. Le mois de délai officiel depuis la fin des mutations (30 septembre) est aujourd'hui révolu. Christelle Daunay se retrouve donc officiellement sans licence. Et donc dans l'impossibilité de courir un quelconque championnat. Qu'il s'agisse de piste, de route ou de cross. « La seule solution est de courir en non-licenciés en présentant un certificat médical conforme. Mais cela est valable uniquement pour quelques épreuves de course sur route, précise Michel Tregouet, responsable des licences au sein du comité. Ce qui n'est plus vrai pour des championnats officiels ». Et vogue la galère. Impossible en effet d'imaginer une championne de la trempe de Daunay - entre autres double championne nationale sur 5000 m et qualifiée au dernier meeting Golden League du stade de France - de se contenter de quelques apparitions sur route, qui plus est en anonyme. Ça sent la saison blanche. À moins que la principale intéressée ne fasse machine arrière. « Pour nous, l'incident est clos », coupe le président Jarry. Dossier définitivement refermé donc ? « On m'a souvent demandé si j'étais prêt à reprendre Christelle chez moi. Impossible aujourd'hui d'y répondre. En revanche, je suis prêt à accepter un entretien pour comprendre ». La moindre des choses en effet...
Philippe PANIGHINI.