Comme à chaque grand championnat international, on se plaint tant et plus des minimas très durs demandés par la Fédé, et donc de la sélection restreinte que cela entraîne.
Qu’en est-il en réalité ? J’ai comparé les minimas IAAF et les minimas FFA et il y a quand même des surprises… D’abord il est évident que les minima IAAF sont disproportionnés, très difficiles dans les concours pour éviter d’organiser des qualifs, et beaucoup plus « faciles » pour le reste.
Pour la fédé il semble que les critères habituels aient été appliqués pour le calcul de ces minimas, et ce pour toutes les épreuves, en se calant sur les minimas IAAF quand le résultat de ce calcul était égal ou inférieur à ces minimas.
Moralité, sur les 24 épreuves avec « minima », seulement 6 (soit ¼) ont un minima FFA meilleur que celui de l’IAAF. Pour le reste, les minimas FFA et IAAF sont strictement identiques ! Il y a même un minima FFA (3000m F) moins bon que le minima IAAF (8’52’’ contre 8’50’’), mais je suppose qu’il s’agit d’une coquille… 
Cependant pour les 6 épreuves à minima différents, les écarts peuvent être relativement importants et 6 athlètes auraient pu être sélectionnés en plus avec les seuls minimas IAAF (mais pas Eloyse Lesueur-Aymonin par exemple…
) :
- 60m H : Marvin René
- 60m F : Orlann Ombissa-Dzangue
- 400m F : Déborah sananes et Kellya Pauline
- 100m haies : Solène Ndama et Laura Valette